La Cinématographie Française (1951)

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2 ^rrrrrn » » » IXXXXXXXXXXXXXXXXXI LA Cl'NÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE CONTROLE DE L'EXECUTION DES TRAVAUX EFFECTUES DANS LES SALLES AU TITRE DE L'AIDE TEMPORAIRE retard. Des studios ont fermé leurs portes. D’autres vont suivre. Cinq ou six productions sont en panne. Quatorze films sont en cours cette semaine, pour 24 pendant la semaine correspondante de 1950. Et une récente loi vient d’amputer des deux tiers l’Aide à la Production pour les Ventes à l’Etranger. Voilà le drame. Nous sommes en train de crever et l’on se bat autour du « Droit Moral de l’Auteur » alors que notre Droit de Vivre n’est même plus assuré ! Vous parlez, M. Carlo Rim, de jeunes réalisateurs obscurs et mal payés qui enrichissent des Producteurs. Je serais heureux d’en connaître. S’il en existe un seul, je suis prêt à déclarer que j’étais mal informé. Et puisque chacun vaticine et vitupère à l’envi, je vais moi aussi lancer mon imprécation : Elle aura pour cible les super -Vedettes, super-Réalisateurs et super-Collaborateurs de films qui, imperturbablement continuent d’exiger des cachets qui sont un défi à la décence. Je l’ai dit, écrit et répéterai encore : C’est) une monstrueuse iniquité de voir une vedett'e ou un réalisateur toucher huit, dix millions ou plus, dont une notable partie en « dessous de table », pour un film qui malgré leur immense talent et leur nom à l’affiche, peut se révéler une marchandise lourdement déficitaire. Et cela, les bénéficiaires de cette manne le savent si bien qu’il acceptent rarement d’être intéressés à la carrière du film pour une part de leurs cachets. Je les entends. Ils disent, faisant écho à M. Carlo Rim, qu’on ne peut faire confiance aux membres d’une corporation qui compte tant de gens de sac et de corde. Ce serait pourtanlt si facile ! Je livre ma suggestion aux dirigeants de notre Cinéma : Lorsque le Crédit National aide au financement d’un film, il délègue auprès du producteur un contrôleur comptable qui a la signature. Je vois très bien les hauts collaborateurs d’un film demandant au Centre du Cinéma, d’accord abec le producteur, d’assurer le contrôle d’une production à laquelle ils accepteraient de participer. Les émoluments de ce modeste comptable ne pèseraient pas lourd sur le coût du film. Evidemment, il y a les « dessous de table » : Comment faire dans ces conditions ? M. Carlo Rim, votée énumération est incomplète. On trouve, c’est certain, parmi les producteurs des fantaisistes et des aventuriers, comme partout ailleurs. Mais leur dominante est la veulerie. Alors que leur ambition se borne, pour la plupart, a faire un film qui boucle son budget, en espérant, comme bénéfice, une problématique « Aide à la Production » qu’ils devront obligatoirement investir dans un autre film, ils acceptent de verser des millions « à la pelle » à des gens que rien ne désignait pour une sli haute fortune, et qui, le jour où le Producteur aura déposé son bilan ou aura été emprisonné pour chèque honoré avec retard, n’auront qu’un mot de mépris ou de pitié condescendante pour leur trop généreux employeur. Le Cinéma Français se meurt. Il ne faut pas qu’une seule classe de cinéastes continue à s’engraisser au détriment de l’autre. Il ne faut plus de vampires accrochés à un corps exsangue. Lecteurs, ne vous effrayez pas de ma violence1. Voilà, direz-vous, un pamphlétaire qui vient ajouter un brandon de discorde dans Byzance. Il n’empêchera pas les choses de tourner aussi mal que présentement. Les producteurs, ces gens de peu, continueront à faire antichambre chez nos vedettes et réalisateurs de talent pour leur offrir des chèques mirifiques et les aider à voler le fisc, ce qui par nos temps de difficultés et de misère généralisée, devrait être sanctionné par la pendaison. Hélas oui, on ne m’écoutera pas. Mais si par miracle, les Producteurs, devenus sages, faisaient bloc contre l’appétit des vampires, notre Cinéma, devenu rentable, pourrait tenir contre l’offensive dp l’Etranger. Et il pourrait être sauvé. Léopold Gomez. VIF SUCCÈS DES “ MAINS SALES ” A BORDEAUX Voici le texte du télégramme que M. Thiollet, distributeur à Bordeaux, vient d’envoyer aux Films Fernand Hivers à Paris : MAINS SALES BORDEAUX DIMANCHE SOIR ENTREES 13.160 RECETTE 2.073.990 STOP PALIER CONTINUATION LARGEMENT DEPASSE TRES GROS SUCCES THIOLLET (« J. O. » du 13 novembre 1951, p. 11272.) Le ministre de l'industrie et de l’énergie, Vu, etc... Arrête : Art 1er. — Le contrôle de l’exécution et de l’achèvement des travaux subventionnés au titre de l’aide temporaire à l’exploitation cinématographique instituée par la loi du 23 septembre 1948 est assuré par des agents commissionnés à cet effet par le directeur général du centre national de la cinématographie, président du conseil d’administration du fonds spécial d'aide temporaire à l’industrie cinématographique. Peuvent être commissionnés : Des agents du centre national de la cinématographie ; Des architectes agréés ; Des experts techniques. Les agents ainsi commissionnés sont tenus au secret professionnel sous les peines prévues à l'article 378 du code pénal. Us prêtent serment devant le tribunal civil de leur résidence. Us sont assimilés aux fonctionnaires publics par l’application des articles 177 à 179 du code pénal. Us sont rémunérés par le Centre National de la Cinématographie s'il s’agit d’agents de cette administration, ou par le Fonds spécial d’aide temporaire s’il s’agit d’architectes agréés ou d’experts techniques n’appartenant pas au Centre National. Art. 2. — Sur présentation de la commission délivrée par le directeur général du Centre National de la Cinématographie, les agents chargés du contrôle ont accès aux établissements de théâtres cinématographiques bénéficiaires de l’aide et peuvent demander communication de tous documents utiles à la vérification. Us peuvent exiger la communication des documents en la possession des fournisseurs, architectes, métreurs, entrepreneurs, etc., dans la mesure où ces pièces leur sont nécessaires. « LA VIE SYNDICALE La Fédération Syndicaliste desi Spectacles-F.O. nous prie d’insérer : Une délégation de la Confédération Générale du Travail Force-Ouvrière, composée de MM. NEUMEYER et LE BOURRE, a été reçue le 7 Novembre 1951 par M. LOUVEL, Ministre de l’Industrie et de l’Energie. Au cours de cet entretien, les représentants syndicaux ont attiré à nouveau l’attention du Ministre sur la situation grave dans laquelle se débat le Cinéma Français par suite de l’inorganisation de la Production Cinématographique, celle-ci n’ayant pas été équilibrée par le Centre National de la Cinématographie qui en avait pourtant la mission par la loi du 25 Octobre 1946 et par le décret du 28 Décembre 1946 portant réglement d'Administration Publique. En effet, le Centre National de la Cinématographie devait prendre par voie de règlement les dispositions susceptibles d’assurer une coordination des programmes de travail des entreprises en vue d’une utilisation plus rationnelle de la main-d’œuvre ainsi que la modernisation des entreprises. A cet effet, le Centre National de la Cinématographie avait à sa disposition des moyens que lui apportait la Loi d’Aide au Cinéma dont les fonds sont répartis actuellement aux chefs d’entreprises par les soins de l’Administration. La délégation a enregistré la carence de cette dernière à l’égard de ces problèmes de rationalisation et a vivement dénoncé la faiblesse du service de la Production cinématographique du C.N.C. qui est resté passif devant les manœuvres et les pressions des syndicats communistes. De plus, elle a élevé une véhémente protestation au nom du cartel syndicaliste au sujet des détachements de fonctionnaires au Centre National du Cinéma sans que les organisations syndicales des fonctionnaires en aient été saisis comme le Statut Général de la Fonction Publique le prévoit expressément. La Confédération générale du Travail ForceOuvrière rappelle que le cinéma étant une affaire de Gouvernement, il appartient à celui-ci de prendre toutes mesures d’urgence pour P’assaînissement de la profession et l’application d’un plan économique et social s’élevant au-dessus de tous les intérêts mercantiles. Art. 3. — Les fonctionnaires du Centre National de la Cinématographie chargés du contrôle qui constatent des irrégularités, fausses déclarations, le non emploi des subventions dans le délai imparti, le détournement de fonds et, généralement, des infractions aux prescriptions de la loi du 23 septembre 1948 et des décrets et décisions pris pour son application, peuvent dresser immédiatement procès-verbal, inviter l'intéressé à le signer et lui en remettre un exemplaire ou aviser l’intéressé de leur intention de dresser procès-verbal. Dans ce dernier cas, le Centre National de la Cinématographie notifie le procès-verbal à l’intéressé, par lettre recommandée avec accusé de réception, dans le délai de deux mois à compter du jour du contrôle. L’intéressé jouit d’un délai de quinze jours francs à compter de la remise du procès-verbal ou de la réception de la lettre de notification pour produire ses explications et pièces justificatives. Celles-ci doivent être fournies au Centre National de la Cinématographie par lettre recommandée avec accusé de réception. Le procès-verbal et la lettre de notification doivent rappeler, à peine de nullité, le délai accordé à l’intéressé pour exercer son droit de défense Art. 4. — Les architectes agréés et les experts techniques, commissionnés ainsi qu’il est prévu à l’article 1er ci-dessus, apportent leur concours aux fonctionnaires du Centre National de la Cinématographie chargés du contrôle, dans l’exercice de leurs fonctions, et en particulier lors de l’établissement des procès-verbaux. Art. 5. — Le directeur général du Centre National de la Cinématographie, président du Conseil d’administration du Fonds spécial d’aide temporaire à l’industrie cinématographique est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au « Journal Officiel » de la République française. Fait à Paris, le 12 novembre 1951. — — — « ÉQUIPEMENTS “SIMPLEX” POUR TV SUR GRAND ÉCRAN En parcourant le numéro de septembre 1951 de « International Projectionist » nous extrayons l’information suivante : 35 équipements Simplex de télévision ont été vendus dans les deux derniers mois par N. T. S., distributeurs de la marque Simplex aux Etats-Unis d’Amérique. Ces équipements, qui sont soit du modèle de télévision directe, soit du type dit Video Film ou Télécinéma, sont fabriqués et mis au point par la Société affiliée à International Projector Corp. (Simplex), à savoir General Précision Laboratories. Ces ventes comprennent très exactement 23 appareils de télévision directe sur grand écran et 12 appareils de Video Film ou Télécinéma. Ces ventes sont la suite d’une série de démonstrations qui ont été effectuées dans le Sud et l’Ouest des Etats-Unis et la réaction enthousiaste des exploitants s’est traduite par cette importante commande. Simplex est à présent la seule compagnie capable d’offrir les deux types d’appareils de télévision pour cinéma, à savoir : la télévision directe sur grand écran et l’appareil Video Film ou Télécinéma. Le premier appareil de télévision directe sur grand écran, de marque Simplex, compris dans cette série de ventes à été installé au théâtre Fulton à Pittsburg où il est en fonctionnement depuis le 1er mars dernier. Il est important de souligner que l’équipement standard de projections et de reproduction sonore existant dans ces cabines est utilisé en parallèle avec ces appareils de télévision et que, même dans le cas du système de télévision directe, l'équipement sonore est partiellement utilisé par le dispositif de télévision. ♦ Après quinze jours d’exploitation, aux Variétés, Musique en Tête, tourné entièrement à Béziers et aux environs, vient de battre le record de recettes de la ville pour un seul film en quinze jours de présentation, en totalisant plus de 1.700.000 francs de recettes avec environ 14.000 entrées. — G. D.