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M Membre du Syndicat H de la Presse Périodique H Technique et Profesionnelie M R. C. Seine 216.468 B M Télégramme : Lacifral-Paris
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34° Année 75 Francs
LE CINÉMA FRANÇAIS
29, rue Marsoulan, Paris (12*). Tél. : DID. 85-35, 36, 37. Chèques postaux 706-90 Paris. REDACTION, ADMINISTRATION : Directeur t 1948 : Valéry Roger. Directeur : Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin Eytard. Conseiller de Direction : Marcel Colin-Reval. Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier.
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22 DECEMBRE 1951
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VERS UNE SIMPLIFICATION ?
En ces jours de grande fête, chacun trouve un peu de temps pour la réflexion.
Ce qui est le plus frappant dans les événements professionnels que nous avons depuis un mois sous les yeux, c’est que l’administration du Cinéma en France, telle qu’elle a été progressivement réalisée depuis le premier Statut de 1939, s’empêtre parmi ses réglementations.
Elle en est arrivée à oublier l’essentiel, la marche en avant d’une industrie d’art à base commerciale, dont la carrière est toujours largement ouverte, et qui n’a nullement touché toute sa clientèle possible.
Pour ce qui est des réglementations, on aurait dû soigneusement distinguer les trois degrés des textes : la Loi, qui doit être simple et définitive, le décret ministériel qui en règle l’application générale, et les arrêtés ou décisions, lesquels émanent d’autorités professionnelles et peuvent s’adapter à l’évolution des faits.
Le type même de l’erreur est la Loi du Fonds d’Aide. C’est un maquis, au mauvais sens du terme, où les filous ont de quoi s’amuser et où les honnêtes gens se perdent. Ni les uns ni les autres ne me contrediront.
Au lieu de s’épuiser à replâtrer la bâtisse, nos codificateurs feraient bien de reprendre ses matériaux, dont beaucoup sont bons, et d’en refaire un édifice qui se tienne.
Pour en terminer avec cette observation générale, disons que l’enchevêtrement des trois ordres : Centre National, Confédération patronale et Syndicats du personnel, est bien le pire effet de ces réglementations mal décantées.
Leurs attributions se chevauchent, leurs avis se contrarient, la politique s’en mêle, et l’autorité s’en ressent. Tout le monde commande et personne n’obéit. Sans trop vouloir chercher qui en profite, on peut au moins voir qui en souffre, c’est l’administré.
Exemple simple : Les 80 ou 100 % d’Aide à l’Exploitation, en panne depuis six mois. Un autre exemple : les Œuvres sociales, qui, dans une profession où les belles voitures ne manquent pas, devraient être aussi prospères que celles de la S.N.C.F. ou de l’E.D.F.
NOTRE TABLEAU TÉLÉPHONIQUE (Paris), à jour au 1er décembre 1951, est paru. Il est envoyé gratuitement à ceux de nos abonnés qui en font la demande.
Entrons un peu dans le détail.
Sommes-nous nationalisés, ou ne le sommes-nous pas ? En posant cette question nous ne faisons pas de peine au personnel de l’U.G.G. ou de la S.O.G.E.C., car je suis certain qu’il serait beaucoup plus heureux de travailler dans une affaire stabilisée, que d’être semi-fonctionnaire, semi-temporaire comme il l’est. D’ailleurs, il ne s’agit pas seulement de ces deux entreprises.
Des salles de cinéma, des immeubles d’agence, des stocks de films, et même des Sociétés constituées se sont trouvées, à la Libération, sous le séquestre des Domaines. D’autres éléments, à l’étranger notamment, sont venus depuis lors grossir l’ensemble de ces biens, qui, au lieu d’être replacés par vente publique dans le cadre commercial normal, sont encore actuellement sous administration de l’Etat, et autorité du Centre National.
Comme, en même temps, par le jeu des ouvertures de crédits et des attributions d’Aide, la majeure partie des fonds de roulement du Cinéma passent par les contrôles officiels, la question de nationalisation est parfaitement justifiée. Le Cinéma français est exactement assis entre deux fauteuils, qui seraient l’un et l’autre confortables n’était la fâcheuse assiette actuelle : monopole et totale protection de l’Etat, ou indépendance commerciale réelle.
Le Crédit Foncier, quand il prête sur un immeuble, n’entreprend pas d’aider à le gérer. Au lieu de s’introduire dans les affaires, l’Etat aurait tout intérêt à laisser le Cinéma se développer par les voies normales, en l’armant tout d’abord d’une juridiction des engagements commerciaux très stricte, dont le défaut se fait lourdement sentir, puis en revenant aux règles usuelles de prêt, sans tout ce fatras de facilités et de restrictions alternées, qui tournent les têtes les plus solides.
Il y a un illogisme profond entre le prélèvement de milliards de Taxes spéciales, et ces ristournes d’Aide temporaire que l’on déclare au Parlement indispensablement définitives.
Non moins profond est l’illogisme qu’il y a à pousser à la réalisation de films avant de mesurer comment les vendre, à faire faire des courts métrages sans ménager leur place dans les métrages de projection, à interdire le double-programme en laissant aller la double programmation (ou triple ou quadruple), à écraser le Format Réduit commercial en exemptant de toutes taxes et patentes un Non Commercial identique, mais qui ne rapporte plus rien., etc., etc.
Encore une fois, il s’impose de dégager pour notre Marché intérieur les lignes d’activité les plus simples, car l’équivoque ne mène à rien.
La charmante Peggy Dow. vedette Universal, nous souhaite un joyeux Noël.
Un récent discours à la tribune de la Chambre, expédié comme un pensum, a frappé tout le monde. Nous concevons que les membres du Gouvernement ont autre chose à faire, en ce moment, que de se pencher sur les problèmes du Cinéma au delà de l’immédiat.
Pourtant, en poussant à la réalisation de films nationaux, tout homme d’Etat a une intention plus générale, et en s’animant à leur sujet, tout citoyen, petit ou grand, touche à une pensée qui dépasse son plaisir hebdomadaire.
Au delà des détails du Marché intérieur qui nous occupent tant à l’heure actuelle, et qui ne sont que le courant des affaires pour un Gouvernement devraient apparaître les lignes d’un dispositif beaucoup plus vaste, à l’échelle occidentale si ce n’est mondiale.
La place nous manquant aujourd’hui, nous y reviendrons dans un prochain article.
P. A. Harlé
LA CARRIÈRE DE
"NOUS IRONS A MONTE-CARLO"
Le film Hoche Production, réalisé par Jean Boyer, Nous irons à Monte-Carlo, poursuit sa brillante carrière. On nous communique qu’au Darcy, de Dijon, il a réalisé 1.015.000 francs dans la semaine du 12 au 18 décembre; au Royal, de Lorient, 530.000 francs en première semaine, et à Bruxelles, aux Marivaux et Pathé-Palace, en première semaine également c’est une recette de 1.117.000 francs belges que ce film a enregistré. Ces résultats se passent de tous commentaires.