La Cinématographie Française (1951)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

4 LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE txxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx LA TV EST ENTREE DANS DEUX SALLES Depuis le mois d’octobre (très exactement depuis le Saloni de la Télévision), la TV a pris sa place sur les écrans de cinéma, ou tout au moins dans les salles. En effet, le cinéma « LE RANELAGH », que dirige Mme Schueller, présente chaque soir sur son grand écran, les actualités de la Télévision Française, et le « STUDIO-28 » a installé cinq appareils ordinaires dans sa salle, aux mêmes fins. AU “RANEUACÎH” Le 14 février dernier, au « RANELAGH », line soirée a été consacrée spécialement à la présentation du Moncbloc Philips AH859 et à un deuxième modèle, le AH858. qui fonctionne depuis trois mois dans cette salle. Le Monobloc AH859 est un appareil qui contient un tube cathodique à face convexe doté d’une optique de Schmidt qui projette l’image par transparence sur un écran de verre dépoli. Il fonctionne sur la définition de 440 lignes, comme l’autre appareil AH858. Au point de vue de la qualité de l'image, le programme Actualités de la TV fut assez nettement reproduit, bien que quelques distorsions fussent observées ainsi que des flous dans les bords de l'écran. Cette émission, effectuée en télécinéma, fut nettement inférieure à celle que l’on put voir par la suite avec celle effectuée en direct depuis les studios de la rue Cognacq-Jay, et reproduite par le AM858, lequel est un appareil très simple, puisqu’il est constitué d’un tube cathodique devant lequel des objectifs de cinéma agrandissent l’image en la projetant par transparence sur le grand écran de la salle du « RANELAGH » (le projecteur pourrait tout aussi bien être situé devant le premier rang de spectateurs). Le format de l’image ainsi obtenue en 441 lignes est plus grand que celui du Monobloc. Ce format peut être agrandi ou diminué selon que l'on éloigne ou que l’on rapproche l’appareil de l'écran. La distance la plus souhaitable est inférieure à 4 mètres, ce qui donne une image de 1 m. 30 de diagonale. Le porte-parole de la maison Philips, M. d’Abboville, annonça que sa firme considérait cette démonstration de projections comme le mariage officiel du cinéma et de la télévision, celle-ci pouvant devenir l’adjuvant dont le septième art aurait grand besoin dans les circonstances pénibles qu'il traverse actuellement. Le mariage cinéma-télévision, selon cette firme, doit pouvoir se réaliser grâce au truchement des actualités télévisées, à l’aide d’appareils dotés d’écrans de dimensions moyennes, de façon à offrir aux salles de moyenne importance des appareils d’un prix de revient relativement peu élevé. En ce qui concerne le Monobloc, son prix de vente se situe à 395.000 francs environ, pose comprise, sans l’antenne. AU “STUDIO 28” Le « STUDIO 28 », dirigé par MM. Edgard et Georges Roulleau, que l’on a connu, il y a quelque décades, comme une salle d’avant-garde, renouvelle ce qui fut sa tradition, par l’innovation de la télévision dans ses programmes. Cinq récepteurs sont disséminés dans la salle même : un sous l’écran de cinéma, deux de chaque côté de celui-ci et les deux derniers sur les côtés de la salle, surélevés, pour éviter la circulation du public. Ces appareils sont des modèles courants Philips TF651, 819 lignes, diamètre du tube 31 centimètres. Chaque soir, comme au « RANELAGH », le Journal Télévisé est présenté aux spectateurs, depuis la Tour Eiffel. Il s’agit là, moins d’une démonstration que de propagande pour les récepteurs. La Direction de ces deux cinémas enregistre depuis une augmentation très nette du nombre d’entrées. La publicité est faite par voie de presse, par affiches et par « hommes-sandwich », et porte sur les événements sportifs notamment. La rencontre de football France-Angleterre provoqua, par exemple une recrudescence marquée de spectateurs. R.-C. G.M. Canale, la belle révélation du grand film dramatique TRAHISON, avec Amédéo Nazzari et Vittorio Gassmann. Vente en France et à l’étranger : Groupe Cinématographique Français, 79, Champs-Elysées, Paris. ELY. 08-38 et 59-89. ♦ « La Société Française du Cinéma pour la Jeunesse » vient de confier la distribution en 16 mm. de ses programmes « Ecran des Jeunes » au Consortium du Format Réduit, 10, rue de Bassano. POIL DE CAROTTE "RENAIT" Raymond Souplex (Monsieur Lepic) connaît le grand rôle de sa carrière (après avoir été un extraordinaire Commissaire Banquier dans « Identité Judiciaire ») dans le nouveau film que Paul Mesnier vient de réaliser d’après le chef-d’œuvre immortel de Jules Renard. Le grand acteur est ici représenté dans une scène dramatique de « POIL DE CAROTTE » : celle où son fils, las des brimades d’une mère tyrannique, songe au suicide... Le jeune Cri-Cri Simon est un « Poil de Carotte » qui révélera des dons exceptionnels. ★ (Coproduction Francinalp-Merry Films, distribuée par Astoria Films.) A l’occasion de l’installation dans sa cabine de l’équipement Simplex X.L., son et reproduction, le dernier mot de la technique américaine, le cinéma « LE PARIS » (avenue des Champs-Elysées) a exposé dans son hall une installation de ce type pendant une dizaine de jours où eurent lieu plusieurs importantes présentations corporatives. A l’intérieur de la lampe à arc Peerless Magnarc, un haut-parleur, soigneusement dissimulé, commandé par l’Amprophone 731, permettait de diffuser, à l’entrée et à la sortie des exploitants, un commentaire sur l’équipement sonore Simplex X.L. qui équipe « LE PARIS », « LE REX », « LE COLISEE » de Roubaix, etc., et attirait également l’attention des exploitants sur la possibilité qu’a Brockliss Simplex de fournir pour la petite et moyenne exploitation l’équipement dit « Traitd’Union » et l’équipement dit « Economique ». M. ARDIOT à l'honneur Le Syndicat national autonome des Cadres et Maîtrise de l’Exploitation cinématographique et des Spectacles a fêté les cinquante ans de son président, Georges Ardiot. Le 11 décembre, une réception a réuni les amis du président Ardiot pour fêter ses cinquante ans d’âge et ses quinze ans de président du Syndicat. Après une allocution pleine d’esprit, le doyen d’âge, M. Oustric, directeur de « L’IMPERIAL », a remis au président un magnifique tableau, œuvre de M. Hanriot, souvenir de ses collègues de la Société Pathé et des Membres du Conseil syndical. M. Ardiot, très ému par cette démonstration de sympathie, a remercié ses collègues, ainsi que les personnalités présentes. DÉCÈS DE M. ROELLINGER Nous avons appris la mort de M. Roellinger Albert, directeur général de la Sté Nouvelle des Cinémas de l’Est, survenue à Mulhouse. Agé de 67 ans, il avait fait ses débuts dans la profession en 1913 et n’avait jamais cessé depuis de lui consacrer tout son temps avec une rare compétence. Il possédait et dirigeait dix salles de cinéma à Mulhouse, Sarreguemines et Belfort. Les obsèques ont eu lieu le mardi 11 décembre, à Mulhouse, en présence d’une foule considérable, de tous les distributeurs de Strasbourg et de Nancy auxquels s’étaient joints un grand nombre de directeurs. Remarquée notamment la présence de MM. A. Stein, Delcourt, Tarabaud et Neyroud, de Paris. Plusieurs discours furent prononcés. M. l’Adjoint au maire, prit d’abord la parole au nom du Bureau de Bienfaisance, dont M. Roellinger était le viceprésident ; M. Roger Xardel, tant au nom de la Fédération Nationale des Cinémas Français que comme président du Syndicat de Rhin et Moselle, releva, non seulement la valeur professionnelle du défunt, mais aussi les qualités de l’ami. Enfin, M1' Freyfus lui succéda en tant que président du Conseil d'administration des Cinémas de l’Est. + LA SOCIETE DES FILMS SIRIUS rappelle à MM. les Producteurs et Distributeurs que, possédant des agences directes à ALGER, CASABLANCA ET TUNIS, elle est intéressée par la distribution de films en AFRIQUE DU NORD et leur demande de vouloir bien lui faire des propositions s'ils sont eux-mêmes intéressés par l’exploitation de leurs productions par ses soins, dans ce territoire.