La Cinématographie Française (1938)

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21 :♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ANALYSE ET ciiMÉm Ffi RAPHEE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CRITIQUE DES FILMS Café Métropole Comédie doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : Edward Griffith. Auteurs : Jacques Deval et Gregory Ratoff. Interprétation : Loretta Young, Tyrone Power , Fred Winninger, Helen Westley, Gregory Ratoff, Adolphe Menjou. Artistes doubleurs : Porterai. Camille Fournié, VUlé, d’Yd. Studios : Fox Hollywood. Enregistrement : W. E. Doublage : Fox Saint-Ouen. Production : Twentieth Century Fox. CARACTERE DU FILM. Voici un marivaudage d’une qualité particulière. Café Métropole possède des éléments de surprise, de mouvement, de luxe. Cette comédie est si adroitement faite que dans son immoralité, elle est charmante, que les personnages nous séduisent par leur cynisme ou leur sincérité, enfin que l’on ne s’ennuie jamais au « Café Métropole » ; et l’on rit tout le temps. SCENARIO. .• — Victor qui dirige le Café Métropole, ayant risqué au jeu ses derniers billets de mille pour retrouver le million qui lui a été prêté par un indélicat caissier gagne un banco de 480.000 francs sur un jeune Américain ruiné : Alexandre Broivn. Il s’en servira pour séduire la fille d’un richissime yankee : Ridgeway arrivé à Paris. Sous les apparences du prince Alexis Panaieff, Brown séduit en effet la douce Laura, mais s’en éprend si bien qu’il avoue toute le vérité. Ce qui n’empêchera pus Victor d’empocher un million. El Brown rentrera dans son pays avec une fiancée de plus en plus amoureuse. TECHNIQUE. — Cossue, aisée. Les larges et brillants décors du Café Métropole, du Palace Parisien portent bien un style singulier qui nous amuse. Les scènes difficiles sont jouées avec esprit. INTERPRETATION. — Menjou campe avec allure « Monsieur Victor » un patron de restaurant parisien invraisemblable mais spirituel. Une figure de prince russe grotesque amuse, mais étonne. Le couple adorable : Tyrone Power Loretta Young est le charme du film. Winninger et Helen Westley marquent bien les deux millionnaires américains. — x. — Kate de Nagy et Jean Murat dans Nuits de Princes 'le drame'' UN FILM EXTRAORDINAIRE D'AVENTURES 146 boulevard haussmann parimel.wagrm VEND POUR LE MONDE ENTI ER Charlie Ghan aux Jeux Olympiques Comédie policière doublée (G.) Origine : Américaine. Réalisation : H. Bruce Humberstone. Auteur : Earl Der Biggers. Dial, français : ./. Monteux. Interprétation : Warner Gland, Katherine de Mille, Pauline Moore, Keye Luke, Allan Lane , C. Henry Gordon. Doubl. : Rognoni (rôle de Charlie Chan). Studios : Twentieth Century Fox, Hollywood. Enregistrement : VT. E. Doublage : Fox, Saint-Ouen. Production : Twentieth Century Fox. La série des Charlie Chan réserve toujours d’excellentes surprises, el aucune comédie n’est indifférente. Ici, dans cette intrigue où les crimes se suivent sans se ressembler, nous voyons l’affaire partir d’Honolulu, et gagner Berlin où se déroulent les jeux olympiques. La diversité des cadres, le mouvement de l’action, l’intelligence des effets dramatiques, dosés avec sûreté, la vivacité de jeu de chacun des interprètes font de ce film un des modèles du genre. Et toujours nous sommes intéressés, et sans jamais qu’une image de grossière horreur, une scène de genre « Grand Guignol » nous révoltent. Apprécions ce tact, et louons l’ingéniosité des scénaristes et l’habileté du metteur en scène. Charlie Chan, comme toujours, est interprété par Warner Oland, qui, tout Yankee qu’il soit, a si bien assimilé son héros qu’il en est impeccablement asiatique. Le jeune Keye Luke, qui joue son fils aîné, l’énigmatique H. C. Gordon, le charmant couple d’amoureux innocents : Pauline Moore et Allan Lane , enfin l’aventurière aux grands yeux, silhouettée par l’étrange Katherine de Mille composent une distribution classique mais sympathique. hit les artistes français ont doublé avec conscience. On aimera particulièrement dans ce film les scènes authentiques prises pendant les Olympiades de Berlin, l’année 1936. X. FILMS FRANÇAIS AU CANADA Nous apprenons que le film de Julien Duvivier, Un Carnet de bal commence sa carrière au Canada; il est accompagné, en première partie, de deux films musicaux français de la C.G.A.I. Le Coin dès enfants, de Debussy, avec Alfred Cortot et Adagio et Rondo, de Weber, avec Piatigorsky.