La Cinématographie Française (1938)

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13 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIME RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ NOUVELLES TAXES DOUANIERES EN TUNISIE Nos Territoires d’outre-mer ne sont-ils plus français ? Les Obsèques de Emile Cohl et Georges Méliès Les obsèques de Emile Cohl ont eu lieu au Père-Lachaise, le dimanche 23 janvier. Celles de Georges Méliès, assurées par la Confédération générale de la Cinématographie ont eu lieu en présence d’une foule considérable de personnalités du cinéma, le mardi 25 janvier, à Notre-Dame du Travail, rue Vercingétorix. L’inhumation eut lieu au cimetière du Père-Lachaise dans le caveau de famille. M. Georges Lourau représentait La Confédération Générale de la Cinématographie. Parmi l’assistance, nous avons reconnu M. Louis Aubert, Mme Germaine Dulac, MM. Demaria, Fernand Morel, Président de l’Œuvre d’Orly, Jean Chataigner, Président de la Mutuelle, Raymond Lussiez, René Clair, Henri Chomette, Gérard, Kirsanoff, Grimoin-Samson, Lallement, Asteix, Gibory Mariani, Parisot, Boutilion, Baubau.lt, Henri Jeanson, Monca, Charles Delac, N. Sibirskaïa, Leroy-Dupré, Etienne Thissier, Harlé, H. Langlois, Franju, etc... Le cinéma britannique était représenté par MM. Wright et Cavalcanti. Des couronnes ont été déposées par la Chambre Syndicale des Producteurs, l’A. P. P. C., l’Œuvre d’Orly, le Syndicat français, la Chambre Syndicale des Prestidigitateurs, La Cinémathèque Française, La Maison de la Culture, la C. G. T. A signaler l’hommage rendu par le grand metteur en scène W. Griffith qui a fait déposer une gerbe ainsi que le geste du gou. vernement britannique qui, par un représen-' tant officiel, fit déposer une couronne, de même que notre confrère anglais Watching News. A noter l’absence des artistes et vedettes, la rareté des metteurs en scène français et l’absence totale de tout représentant officiel du gouvernement. M. C.-R. r. — R L'Œuvre canadienne de Robert Hurel La Compagnie Cinématographique Canadienne Limitée tient à rendre hommage à la mémoire de son fondateur, M. Robert Hurel. En 1930, M. Robert Hurel avait eu l’idée de se rendre au Canada pour g ancer le film français et g avait crée dans ce but la Compagnie Cinématographique Ccmadienne limitée. Ayant fondé à l’automne 1930, à Paris, l’Office des Films Français pour 'Etranger, et désireux de consacrer tous les efforts à cette nouvelle entreprise, M. Robert Hurel avait alors cédé ci un groupe canadien tous ses intérêts dans la Compagnie Cinématographique Canadienne Limitée, meus avait continué depuis à faire bénéficier cette dernière des conseils de sa grande expérience. Le Conseil d’administration de la Compagnie Cinématographique Canadienne Limitée continuera son œuvre. Alban Janin, Président, René Ferrand administrateur-délégué à Paris. v— " . y ■ M. Alexandre Stein, directeur général de Colombia Pictures à Paris, vient d’avoir la douleur de perdre sa mère Mme Veuve Charles Stein, décédée à l’âge de 85 ans. Nous exprimons à M. Stein nos condoléances attristées. On semble s’ingénier depuis quelque temps à créer les plus effarantes difficultés à la corporation cinématographique. Un récent « Journal Officiel Tunisien » nous donne la composition de la nouvelle taxe de formalités douanières, ^axe qui n’est pas sans soulever ici l’inquiétude des loueurs de films et des exploitants de cinémas : Un article 33 bis ainsi conçu, est intercalé entre les articles 33 et 34. Art. 33 bis. — La taxe de formalités douaîières sur les films impressionnés, importés pour être projetés dans un établissement jù le public est admis moyennant paiement du prix des places, est perçue aux taux suivants, par salle de projection : 1° Films dits « d’actualités » : Première importation : par bobine. 15 fr. Importations ultérieures : par bobine et par importation 5 fr. 2° Films autres que ceux dits d’actualités : Première importation : par bobine. 45 fr. Deuxième et troisième importations par bobines et par importation.. 15 fr. Importations ultérieures : par bobine et par importation 5 fr. Est considérée comme importation nouvelle, déterminant pour chaque salle de projection l’exigibilité de la taxe aux taux et conditions indiquées ci-dessus, l’utilisation d’un film dans une salle du territoire tuni sien autre que celle pour laquelle la taxe a été acquittée. Dans ce cas, les entrepreneurs et organisateurs de spectacles sont tenus, préalablement à la projection du film dans la nouvelle salle, de payer le montant de la taxe à la recette des Contributions indirectes de la circonscription du siège de leur établissement. Ce paiement s’accompagne obligatoirement de la présentation de" la quittance périmée au receveur des Contributions indirectes qui l’annote d’une référence à la nouvelle quittance. Ils sont tenus, à toute réquisition des agents des Finances chargés du contrôle de leur établissement, de justifier du paiement de la taxe exigible et de représenter tous documents comptables et autres permettant l’exercice de ce contrôle. Par dérogation aux dispositions qui précèdent, les films composés de bobines ayant chacune une valeur inférieure ou égale à 60 francs ne supportent la taxe qu’au taux uniforme de 5 francs par bobine et par importation. Cette valeur est celle d’achat ou de location du film selon que celui-ci est acheté ou loué. Toute infraction aux dispositions du présent article est punie, outre les peines prévues à l’article 34, d’une amende fiscale égale au quintuple du droit fraudé ou compromis. Paul Saffar. “Mayerling” classé premier film étranger aux Etats-Unis D'après Se referendum ajnmsel orga^ttisé par « New-York’ Times » auprès de tous les critiques américains, le film français « Mayerling » est reconnu comme le meilleur film étranger projeté en U. S. A. en 1937. « La Vie d’Emile Zoia » est considéré comme le meilleur film américain. Dans les autres referendums, « Les Sas-Fonds » se classe au deuxième et troisième rangs. • Quatre films français remportent actuellement un énorme succès à Londres LA GRANDE ILLUSION, GRIBOUILLE UN CARNET DE BAL, LA BELLE ÉQUIPE Un record vient d’être établi à Londres par la production cinématographique française : pour la première fois, les seuls films non-parlant anglais projetés dans les salles spécialisées de Londres sont des films français : « Un Carnet de Bal » qui passe depuis un mois au Studio One, « La Grande Illusion » qui vient de commencer à l’Academw « Gribouille » au Curzora et maintenant « La Belle Equipe » au Berkeley. Les rubriques cinématographiques des critiques des journaux anglais sont remplis d’éloges en faveur de la production française qui est trouvée aussi bonne et même — pour certains films — meilleure que celle de Hollywood. Brillant Gala du Film français à Varsovie Varsovie. — Une séance de Gala donnée en présence de Son Excellence l'Ambassadeur de France Léon Noël inaugura l’exclusivité du beau film français l u Carnet de Bal dans la salle la plus moderne et é.égante de Varsovie, Palladium. Le fhm, projeté devant un public choisi fut particulièrement apprécié et toute une série de critiques enthousiastes parues dans la grande presse consacrent son succès, moral dû à la finesse de la réalisation de Duvivier. Signalons d’autre part que La Grande Illusion continue depuis Noël son excellente exclusivité dans une autre salle de Varsovie, ayant également recueilli tous les éloges des critiques dont certains lui reprochèrent cependant la tendance. On annonce la sortie prochaine du Roman d’un Tricheur et des Perles de la Couronne, premiers films de Sacha Guitry projetés en Pologne. L’Institut français de Varsovie vienl d’installer une sahe de projection munie d’appareil sonore. Cette salle servira surtout à la projection de films scientifiques français ainsi que de documentaires et de certains grands films qui ne pourraient pas être projetés normalement dans les sal es polonaises pour des raisons commerciales. — A. R. S Vendredi 28 janvier, J.-C. Bernard s’est embarqué sur a Normandie » avec opérateurs et ingénieurs de son. J.-C. Bernard tournera un documentaire sur la croisière de « Normandie » en Amérique Centrale et l’Amérique du Sud.