La Cinématographie Française (1938)

V ciivÉit«!mRAPiiiE cTTTTXTZTiTTZTrnTrrrm S S S P cette opinion par le gouvernement, lequel a le pouvoir d’obstruer ou d’encourager le progrès commercial et industriel. Les publication Mc Graw-llill acceptent ce devoir. Nous demandons par cet éditorial que le million de nos lecteurs indique au Congrès les moyens de réformer le système fiscal afin de permettre à l’industrie de reprendre sa marche en avant avec sécurité et rapidité. Four encourager le Congrès à agir dès maintenant suivant la ligne de notre éditorial, envoyez-nous, dès maintenant, une des cartes ci-dessous. Les statistiques ont montré qu’une moyenne de quatre personnes lit chaque copie de cette publication — aussi nous fournissons quatre caries — une pour chaque lecteur. « Business Week », publie dans un de ses numéros de décembre une analyse de la situation fiscale. Vous pourrez en obtenir gratuitement une copie en nous renvoyant la carte ci-dessous. (Traduit de Electronics, par M. Davenat.) SUR L’ÉCLAIRAGE LA SOUPLESSE DES SOURCES D’ÉCLAIRAGE Les journaux américains relatent, en ce moment, les travaux de l’opérateur Gaudio, travaux dont notre bon confrère La Technique Cinématographique a donné dans son numéro de novembre 1937 la relation. Cette méthode est dite de l’éclairage précis. Gaudio estime que le spot à lentilles, type soiar spot modèle préconisé en France par Grenier, est l’instrument principal indispensable à rétablissement d’un éclairage rationnel. A dire vrai, l’exposé qu’il fait de sa méthode n’est pas, à notre avis, toujours des plus clairs, et nous n’en retiendons que quelques points. il dispose de rhéostats de réglage qui permettent en changeant l’intensité des faisceaux de faire varier l’intensité de l’éclairage. Il est évident que l’emploi judicieux de groupes de projecteurs, dont l’alimentation peut être ainsi contrôlée suivant les besoins de la mise en scène, doit donner de bons résultats. L’exemple cité d’un personnage assis à un bureau éclairé avec effet principal et qui doit aller à une fenêtre ouverte, est particulièrement bien choisi. Le personnage passe d’un éclairage intense à une zone d’ombre, et va à un endroit très éclairé. D’après Gaudio, l’éclairage du bureau et celui de la fenêtre ne changeront pas, seuls les projecteurs éclairant la zone d’ombre intermediaire seront graduellement survoïtés. Ce procédé, qui est admissible avec le cinéma en noir, serait désastreux avec le cinéma des couleurs, en raison du changement de la qualité chromatique qui change avec le voltage aux bornes de la lampe Quant à l’éclairage venant d’en haut, qui est encore préconisé, avec de sensibles ameliorations il est vrai, il est combattu non seulement par des cinéastes de classe, mais aussi par des portraitistes de talent. ,œ * Le plus grave reproche qu’on puisse faire aux éclairages venant d’en haut, est de fréquemment causer la contraction tics pupilles des sujets qui y sont exposés. Les expériences faites il y a quelques années par un amateur photographe connu, M. Grenier (aucun lien de parenté avec son homonyme du cinéma) ont montré que l’éclairage rationnel des portraitistes est très différent de celui employé au studio. Cependant, il est à remarquer que l’utilisation de la lentille à échelons rapproche les méthodes et permet de beaucoup mieux modeler les demi-teintes qu’on ne pouvait le faire anciennement. Les dernières émulsions mises sur le marché sont elles-mêmes capables de mieux respecter les finesses des ombres, en raison de leur excellente gradation; on a donc intérêt à rechercher le moyen d’étendre dans la prise de vues la gamme des demi-teintes. En cela du moins, la théorie Gaudio se détend. L’avantage de la lentille à échelons (Holophane) est de permettre une homogénéité de lumière, dans tous les angles, avec perte de lumière minime, en dehors du cône utile. La solution proposée par M. Grenier, le photographe, canalisant aussi les pinceaux lumineux, en évitant par conséquent les dites pertes, et en dirigeant les faisceaux uliles de manière à éviter les ombres inutiles. Une fois de plus, nous pouvons constater que le fait de ne percevoir que des rapports de contrastes, nous place dans l’obligation de rechercher les moyens d’être maître de ces contrastes. Or, il est évident que le projecteur ordinaire n’est pas un instrument assez souple, le spill-gri.ll est un premier pas vers le progrès, mais l’usure des lampes d’une part, les taches résiduelles qui altèrent le faisceau d’autre part, font que cette solution ne pouvait être que provisoire. La véritable précision réside dans la souplesse des sources d’éclairage, et dans leur homogénéité, et dans leurs absence de diffusion. — A. P. R. CHAMPIONNAT DU MONDE 1937 La compétition désormais célèbre de la BIENNALE DE VENISE où s affrontent ; films, interprètes et metteurs en scène,, constitue désormais, pour I Industrie cinématographique, un véritable Championnat du Monde de Sa qualité. Saviez-vous que, afin d assurer la meilleure présentation des films engagés dans ce tournoi, les organisateurs porté leur choix sur LES CHARBONS "LORRAINE" LEURS QUALITÉS FONDAMENTALES : SOUPLESSE S T  B I L S T É ÉCONOMIE LUMINOSITÉ en font les VÉRITABLES CHAMPIONS DE LA PROJECTION CINÉMATOGRAPHIQUE SOCIÉTÉ LE CARBONE-LORRAINE Dépî CHARBONS LORRAINE pour LÉLECTRICITÉ 173, BOULEVARD HAUSSMANN PARIS 8* R: C. SEINE 272.896 B PUB NOVIA PARIS