La Cinématographie Française (1938)

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VIII ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINElWmmRAPHIE rRmæjjSE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ NOUVELLES TECHNIQUES GRANULATION L’étude mathématique et la relation entre le grain et le bruit de fond, et les courbes caractéristiques des émulsions destinées au son a donné lieu à une très belle étude des laboratoires Electrical Research (J. Alberslieim). Cette étude purement mathématique, très difficile à suivre, est d’un intérêt transcendant, tant par les confirmations qu'elle apporte, que par les horizons qu’elle ouvre. Le plus souvent les physiciens se sont contentés d’admettre dans leurs hypothèses que le grain d’argent n’a que deux dimensions. Cette manière de voir n’a peut-être lias eu jusqu’ici une grande importance, mais on a maintenant atteint le stade où il est nécessaire d’élargir le débat. L’étude distingue deux sortes de bruit de fond : le bruit dit de surface, et le bruit dû aux grains dans l’épaisseur de la couche, ou pour la partie sans noircissement, aux défauts d’homogénéité du support, ce bruit est bien entendu indépendant du temps d’exposition. L’expérience montre que le bruit est plus grand pour l’exposition en surface que pour celle en profondeur, laquelle approche de zéro pour zéro de transmission. Intervient également le fait que : la théorie des émulsions à une seule couche de grain qui sert le plus souvent de base aux études, est en défaut et que s’il est possible d’admettre que certains grains sont de forme régulière triangulaire ou rectangulaire, de surface et épaisseur presque identiques, on sait que ce sont des cristaux irréguliers, et qu’entre eux existent des discontinuités qui se reproduiront en densités plus ou moins grandes, accroissant le bruit sur le positif final. L’auteur fait observer que les courbes de vérification du niveau de bruit absolu et du rapport du bruit de fond au maximum du bruit du grain, concordent de façon satisfaisante, les seuls erreurs systématiques se trouvent toujours dans le pied de la courbe (toc) caractéristique dû à la raison que dans cette partie les grains d’argent n’ont pas tous la même dimension. Aux faibles expositions les gros grains ont le plus de probabilité d’être touchés par les photons ce qui augmente la grosseur de grain. En fait les bruits basse fréquence ne sont donc pas dus au hasard. La mesure de la différence de niveau entre le bruit et une valeur connue de modulation basse fréquence, on déduit le volume absolu de son et de cela on tire l’aire des grains (the grain aéra). Les études ont aussi porté sur la constitution de l’image latente et là encore on a appliqué les statistiques connues des études faites lorsqu’on considère les grains à deux dimensions. Pour cela on a divisé la couche d’émulsion en de multiples couches dite REGU LARC 5 J Seule avance automatique permettant d’une façon instantanée la transformation en lanterne moderne, et ainsi, la projection avec charbons à haute intensité, sans grand frais. L’éclairage ainsi produit est absolument régulier et peut être comparé à l’éclairage de lampes à arc de grande valeur. Fabrication soignée, construction garantie (Modèle déposé). Le plus grand nombre d’appareils vendus. Références dans toute la France. Nouvelle disposition permettant l’automaticité pour moins de 1.200 frs par cabine. a TELEFADER ï î Dispositif spécial (Modèle déposé) permettant d’augmenter où de diminuer en différents endroits de la salle, le niveau sonore de la reproduction, sans ligne de modulation. L’Opérateur néanmoins reste maître du réglage du son , en cas ou une manœuvre s’imposerait de la cabine. Fonctionnement sur le secteur. Dispositif pouvant être monté sur n’importe quej ampli. 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Nous n’avons encore aucune conception réelle de la manière dont un grain est touché par un photon de lumière, mais il y a une grande probabilité pour qu’un électron puisse être transformé en une valeur d’énergie telle, qu’elle puisse se propager librement au travers d’un grain, comme si celui-ci était une masse métallique, et se Victoria 7 m F1 e 5, Rue Larribe PARIS -8* Laborde 15-05 LECTEURS DE SON -CELLULES PRÉflIŸIPLI AMPLI “HIGH FIDELITY ” NOUVEAUX REDRESSEURS B. V. par arcs 30/60 amp. M0TEU RS, LAMPES, ETC. DEMANDEZ LE NOUVEAU CATALOGUE frayer un chemin vers les points ou germes pour s’attacher à ceux-ci, lesquels deviennent alors d’une manière mal déterminée le départ ou noyau de la future action du développateur. Incidemment, il existe une petite probabilité pour (|ue l’électron toujours attaché aux points de concentration soit en partie détruit par l’action d’un autre photon qui parviendrait au grain. Cet effet de réversibilité n’est pas entré en ligne de compte, dans les travaux de l’auteur, car il le considère comme négligeable, aux expositions employées avec le film sonore. Albersheim dans la suite du travail fait notamment observer que, l’examen des courbes de transparence et de densité dans les pieds de courbes fait ressortir de telles anomalies, qu’il lui semble que la théorie de (single bit) l’absorption d’un photon par un grain n’est pas valable. D’autre part l'habitude qu'ont les astronomes et les usagers de la spectographie de voiler leur plaque au préalable pour avoir le maximum de sensibilité aux faibles illuminations, lui fait démontrer qu’aux très basses expositions la FOURNITURES GÉNÉRALES CINÉMATOGRAPHIQUES E. STENGEL Téléphone! botzaris 19-26 chèques Postaux 396.38 11 1 3, Faubourg Saint-Martin — PARIS (Xe) Charbons: CIELOR-LORRAINE, CONRADTY’S-NORRIS, siemens-plan! 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