La Cinématographie Française (1938)

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2! riiiiiiiTTTTrxiirrm GRISOU « GRISOU » que, bientôt, Radio Cinéma présentera, est de ces films dont le Cinéma Français peut s'enorgueillir. Parmi les qualités que les uns et les autres vont se plaire à lui reconnaître, il en est une que l’on doit déjà révéler : la véracité. Oui, dans « GRISOU », tout est vrai, et. dans les moindres détails, rien n’a été épargné pour lui conserver cette qualité primordiale. Au studio, seul, furent tournés les épisodes dramatiques de la mine et les scèned’intérieur. Ces épisodes, on le conçoit, ne pouvaient être réalisées là-bas, dans les galeries de Lens; mais, lorsque le gaz de mort s'enflamme et dévore tout sur son passage, c’est exactement au fond du puits N° 4, fidèlement reconstitué boulevard d’Aurelle de Paladines; c’est le boisage classique qui brûle et se rompt pour ensevelir les hommes sous l’avalanche noire, au milieu des nuages de cette fumée acre étranglant ceux qui luttent pour vivre encore et ce sont les vraies équipes de sauveteurs disputant à la mine ceux qu’elle veut garder !... Quant aux décors, ils n’ont pas été faits au hasard d une fantaisie plus ou moins heureuse : en entrant chez Demuysère, chez Hagnauer ,on reconnaîtra la coquetterie et la propreté légendaires de ces corons dont les habitants sont si fiers !... « GRISOU » est un film d’atmosphère. . Distribution Paris et Grande Région Parisienne RADIO-CINÉMA 79, BOULEVARD HAUSSMANN, PARIS Vente à l’Etranger : FILMS ALBATROS 7, Avenue Vion-Whitcomb, PARIS rc CINÉ W^jRAPHÎE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Un Artiste qui Revient : LUCIEN DALSACE Un vif désir de revenir; v’ian la décision est prise et aussitôt Lucien Dalsace, tenté par l’offre de Léon Matliot, tourne dans Chéri-Bibi. A le voir dans ses vastes magasins de parfumerie du quartier latin, on peut s’étonner Lucien Dalsace (Le Vieux Georges) d’un pareil retour; mais lorsque vous avez causé quelque peu avec cet excellent artiste, vous vous laissez convaincre rapidement et c’est tout juste si vous n’avez pas envie de lui dire : « Je tourne avec toi! » Donc, c’est un fait accompli, nous verrons très bientôt Lucien Dalsace dans le rôle du « vieux Georges », de Chéri-Bibi qu’il interprète avec tout son talent. Nous publions cidessus une des premières photographies de Lucien Dalsace dans son nouveau rôle. Sa femme est la gracieuse Jeanne Marceau qui fut une des fées du chant au music-hall. Elle aussi brûle d’envie de « remettre ça » ; mais sur les planches, car la créatrice à l'Olympia de Rouptidédec et de L’Eventail est encore tentée par la rampe et par le public. — E. M. Pierre Blanchar dans L’Étrange Monsieur Victor Le « Comité Cinématographique » du Centre d’Expansion du Tourisme Ainsi que nous l’avons annoncé dans notre 1.000° numéro, un « Comité Cinématographique » vient d’être constitué près du Centre National d’Expansion du Tourisme, dans le but de coordonner et d’intensifier la propagande touristique française par ce mode idéal d’expression et de diffusion qu’est, en la matière, le Cinéma. Sous la présidence de M. Henri Clerc, le Comité Cinématographique réunit les représentants des grands organismes de voyage : Société Nationale des Chemins de Fer, Compagnies de Navigation, AirFrance, et ceux de l’Industrie Cinématographique, des Cinéastes Amateurs, ainsi que M. Gadave, sous-directeur aux BeauxArts. M. Jean Coupan a été chargé du Secrétariat Général de ce Comité qui, par sa composition, par les diverses possibilités des siens, ne peut manquer de conduire, à d’importants résultats d’intérêt général. La Maille de la Reconnaissance française à M. DELEMAR C’est avec plaisir que nous apprenons que .M. Delemar, distributeur de films à Lille, vient de recevoir la médaille d’argent de la Reconnaissance Française avec la citation suivante à l’ordre de la Nation : « Resté à Lille pendant l’occupation « allemande en raison de son jeune âge « qui ne l’appelait pas sous les drapeaux, « a mis son activité au service de la Croix« Rouge, à l’hôpital auxiliaire n° 105 et « s’est occupé de procurer des papiers aux « prisonniers français qui désiraient s’éva« lier. Arrêté pour ces motifs par les auto« rites allemandes, a été condamné à 2 « ans et demi de travaux forcés, peine « qu’il a subie en Allemagne jusqu’en mai « 1918. » | lil^fi Nous présentons à M. Delemar toutes nos félicitations. ♦ Edmond-T. Gréville réalisera le “ Cavalcade ” Hollandais A l’occasion des fêtes du Jubilé, un grand film va être réalisé en Hollande. Ce sera une sorte de Cavalcade, où nous suivrons l’évolution d’une famille de 1898 à 1938. L’établissement du socialisme aux PaysBas, la guerre des Roërs, la naissance de la princesse Juiiana, les troubles de 1918 et les grandes entreprises néerlandaises seront reconstituées pour celte vaste production, dont les prises de vues commenceront en avril à La Haye. C’est Edmond-T. Gréville qui a été chargé de réaliser ce film. *•— — > Veuillez noter la nouvelle Adresse des R£HLISATIONS D’ART CINEMATOGRAPHIQUE DISTRIBUTION 49, Rue Galilée — PARIS -8e — Téléphone : KLÉBER d8-90 ■t ■ ’/