La Cinématographie Française (1938)

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25 CINEf Fi RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Comte Billy (G) Origine : Allemande. Metteur en scène : Cari hamac. Version française Maurice Derblay. Musique : Léon Marichelle. Doublage : S. I. S. Interprètes : Anny Ondra, Hans Sohner , Innkermann, Production : Ondra-Lamac. Distribution : Gray Films. Il y a infiniment de fraîcheur, de jeunesse et de vie dans ce film, dont certains passages sont empreints d’une franche gaieté, toujours de bon aloi. Basée sur le thème doublement classique du charme de la jeunesse venant à bout des sentiments hostiles d’un grand-père et du quiproquo créé par une jeune fille se faisant passer pour un garçon, cette histoire est émaillée de détails charmants, qui lui donnent son caractère aimable et divertissant. Le fils du comte de Priesnitz à la suite de son mariage avec une écuyère, s’est définitivement brouillé avec son père. Il vit avec sa fille Billy dans un cirque forain. Une lettre de Billy décide le grand-père à accueillir celui qu’il croit être son petit-fils, et qui se présente à lui habillée en garçon. Un charmant jeune professeur est chargé d’instruire Billy, celle-ci en devient amoureuse et s’enfuit, non sans que le jeune homme n’ait découvert sa véritable personnalité. Le comte de Priesnitz fait rechercher la jeune fille et accepte de pardonner à son fils, ne voulant plus risquer d’être séparé de Billy qui épousera son professeur. Du point de vue technique, le comte Billy est une œuvre bien construite et habilement réalisée suivant un rythme rapide. Un excellent doublage lui conserve tout son charme. Anny Ondra, qui joue le personnage capital du film, l’interprète avec un entrain hors de pair, un naturel parfait et un charme que le costume masculin ne parvient pas à atténuer. Elle est bien entourée par une équipe qui rivalise de sincérité et de bonne humeur. ERRATUM Le Monsieur de 5 heures indiqué comme ayant été tourné aux Studios de Billancourt a été réalisé aux Studios Pholosonor pour les grands décors et aux Studios de la Porte des Ternes pour les petits décors. LA MARCHE DU TEMPS N P t Un petit reportage scientifique ouvre ce numéro : La Caméra Siroboscopique, invention du professeur Edgerton (j’appellerais plutôt cela perfectionnement) qui permet de saisir des mouvements trop rapides pour que l’œil humain les perçoive. Ainsi voit-on une bulle de savon crever avec des grâces de danseuses, une ampoule électrique projeter ses parcelles de verre, et tant d’autres manifestations de mouvement. Mais il me semble que certains films du Dr Comandon, notamment, et quelques ouvrages documentaires de la Ufa, nous ont déjà habitués à ces révélations du Micro-cinéma et de l’ultra-rapide. Enfin laissons à M. Edgerton l’illusion qu’il a inventé... son perfectionnement a paru réel à quelques cinématographistes pourtant familiarisés avec le cinéma Ultrarapide. Vient ensuite un petit film qui n’intéresse que peu les Européens sur la Crise du Bail aux Etats-Unis, et la façon dont les grandes compagnies ferroviaires américaines s’en sont sorties. Mais, ces moyens peuvent être donnés en exemple aux compagnies françaises : amélioration du service, conditions plus sûres et plus luxueuses du voyage, réduction des tarifs. Heureux américains. Le troisième document est de beaucoup le plus important : fait à la manière classique de la Marche du Temps, il fait vivre familièrement, rondement, franchement, l’homme le plus populaire de New York : Fiorello La Guardia, maire de New York. C’est là de l’excellent reportage de cinéma, dans la bonne formule, rapide de montage, aux textes pleins de vie, aux images saisies en pleine spontanéité. — X. — DE NOUVEAUX FILMS R. K. O. Nous verrons bientôt en France de nouveaux films R. K. O. : Bringing up Baby, réalisé par Howard Hawks (l’auteur de Scarface), avec Katharine Hepburn, Cary Grant, et l’admirable couple comique que forment May Robson et Charlie Ruggles. Having Wonderful Time, sensible et divertissante étude de mœurs, où le pittoresque milieu — très nouveau au cinéma d’un « camp de vacances » américain, sert de cadre à la sympathique et tumultueuse idylle d’une petite dactylo et d’un étudiant pauvre. Alfred Santell, dont on n’a pas oublié Winterset, a dirigé ce film, dont les héros sont Gingers Rogers et Douglas Fairbanks Jr. Ginger Rogers est aussi la vedette de Vivacious Lady, que George Stevens a réalisé d’après un scénario original de I. A. R. Wylie. L0NDQN Des Clous sensationnels dans LA CARAVANE DU DESERT Les hommes dans le sable La chasse à Vhomme F Le naufrage du paquebot B r 1 • 300 CHEVAUX 15,000 CHAMEAUX 1 . 1 » 146 Boulevard haussmann paris. ul.wagram VEND POUR LE MONDE ENTIER Plus de Résistances GROUPES 3 MACHINES POUR L’ALIMENTATION DIRECTE DE 2 ARCS HAUTE INTENSITÉ 50 AMPÈRES DEPUIS LAMPE A ARC AUTOMATIQUE DEPUIS 6.000 Ir. 3.000 fr, 72, avenue Kléber PARIS 16" Tél. : KLE 96-40