La Cinématographie Française (1938)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

16 mu ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ n CIIME FR R/miiE ■<iF CXXXXXXXXXXXTXXXXXXXXXXl Légions d'Honneur Drame saharien (G) Origine : Française. Réalisation : Maurice Gleize. Auteur : Jean Makis. Dialogues : J. -J. Frappa. Décorateurs : G. d’Eaubonne et G ut. Opérateurs : Matras et Claude Renoir. Musique : Henri Tomasi. interprétation : Abel Jacquin, Charles Vanel, Marie Bell. Pierre Renoir. Pierre Magnier, Georges Prieur. Jacques Baumer, Jean Périer, Camille Bert, Jim Gérald, Tony Murcie, Millg Mathis. Studios : Billancourt. Enregistrement : W. E. Edition : S. E. L. F. “CARACTERE DU FILM. — Nous faisons connaissance avec ces héros obscurs, presque ignorés de la Métropole, que sont les Méharistes de l’Afrique Française, les Compagnies Sahariennes dont notamment Joseph Peyré a fait un si beau portrait littéraire dans L’Escadron Blanc. C’est en somme la réponse française au beau film italien de Génina adapté de Peyré. Le scénario sobre et ferme met en scène des hommes robustes, cordiaux, héroïques sans lyrisme, attachés au bled où ils vivent, mais qui, revenus chez eux, ne sont plus des demi-dieux, mais de pauvres hommes passionnés, souffrants et jaloux. Maurice Gleize a composé un beau film vaste et vigoureux, tourné pour sa majeure partie en plein air, dans de manifiques paysages d’Afrique, notamment au Hoggar et dans les Ajjers. Ce film se présente comme une œuvre de grande classe, faite pour donner du visag,e de la France les traits exacts de courage et de disci pli ne, et pour porter à l’Etranger un récit dramatique et noble devenu un attachant et magnifique spectacle artistique. SCENARIO. — On juge au Conseil de Guerre d\Alger, le lieutenant Vallin, héros africain, deux fois blessé, titulaire de la Légion d’honneur, sous l'accusation de mutilation volontaire. II refuse de se défendre, de s’expliquer et on le destitue. Plus tard, il rengage comme simple soldat et repart au bled. Son avocat reçoit un jour sa confession prouvant qu'il ne se blessa pas mais fut, une nuit dans la propriété provençale de son frère d’armes, le capitaine Dabrau, blessé par celui-ci qui pensait atteindre l’amant de sa femme. Vallin aimait Mme Dabrau, celleci venait de lui dire sa propre passion. Pour ne pas forfaire à l’amitié et à l’honneur, Vallin a fui dans la nuit et pour que Dabrau ne sache jamais rien, s’est laissé déshonorer par ses chefs. Plus tard encore, Mme Dabrau apprendra la mort de Vallin dans le Sud, et Dabrau ayant enfin tout appris revien dra auprès de sa femme pour toujours. TECHNIQUE. — On préférera toute la partie des marches sahariennes, de la vie du camp, l’attaque du rezzou indigène, les secours, tout ce qui a, ici, un côté épique et grandiose d’une simplicité totale, 1res pure. La photographie de Matras et Claude Renoir se signale par sa perfection et son velouté. Le son est très bon sauf au début du film, dans les scènes, traitées en longueur, du Conseil de Guerre. Avec quelques coupures indispensables si l’on ne veut pas risquer l’homogénéité d’un film excellent, Légions d’honneur sera vraiment une oeuvre réussie. Dialogue concis et vivant. INTERPRETATION. — Abel Jacquin et Charles Vanel jouent avec une égale émotion et une ouissance tout intérieure ces rôles de soldats valeureux, amis loyaux que séparera la faiblesse d’une femme sentimentale. Dans des rôles secondaires : Pierre Renoir, Prieur, Pierre Magnier, Jean Périer, sont bien à divers degrés, Renoir, comme toujours, se détache, et Jacques Baumer reste un comédien d’une justesse étonnante. Marie Bell joue la seule femme de cette aventure d’hommes, et se tire intelligemment de ce redoutable honneur. Quelques silhouettes épisodiques sont bien tenues, notamment par Milly Mathis et Jim Gérald. — X — PAS de DÉCUIVRAGE PLUS de LUMIÈRE PLUS de STABILITÉ avec les Chai bons ALTERNA TIFS CONRADTY Projecteurs et lecteurs MIP Groupes 3 machines Lampes automatiques Miroirs américains 72, Avenue Kléber PARIS (16e) KLÉ. 96-40 La Vie privée du Tribun Drame historique doublé (G) Origine : Américaine. Production et mise en scène : John Stahl. Adaptation musicale : Williamact. Interprétation : Clark Gable, Myrna Loy, Billie Burke. Edition et synchronisation : M.-G.-M. La Vie privée du Tribun est une poignante reconstitution de l’un des épisodes de la lutte de I Irlande pour le « Home Rule ». Parnell, tribun étincelant, l’adversaire de Gladstone, est remarquablement incarné par Clark Gable. Sa personnalité, et celle de Myrna Loy, la douce et courageuse Kate O’Shea, dominent tout le film. On n’aurait pu mieux trouver pour évoquer la puissance dynamique de ce roi de l’Irlande sans couronne. Ce grand^ sujet, traité avec une mise en scène grandiose, est accompagné d’une musique agréable, nous pourrions dire pleine de tact; elle n’apparaît, en quelque sorte que dans la coulisse et toujours avec à-propos. Si l’ac1 ion est généralement lente, le dialogue est juste et sincère. Certaines répliques résument admirablement une situation; telle cette phrase : « Pour eux, il était un dieu, ils lui reprochent d’avoir montré qu’il n’était qu’un homme » ou encore la psychologie des foules : « Pourquoi les hommes ne pardonnent-ils pas aux autres leurs propres faiblesses? ». Ces qualités font oublier ce que le doublage apporte de conventionnel et d’agaçant dans certaines répliques. Pierre Le Grand Drame historique doublé en français Origine : Russe. Réalisation : Wladimir Pétrov. Auteurs : Alexis Tolstoï et W. Pétrov. Interprétation : Simonov, Tarassova, Tcherbatchev. Enregistrement : Brunot. Production : O. C. I. Nous avons donné dans le nu méro 991, du 29 octobre 1937, une analyse détaillée de ce film soviétique historique réalisé avec une ampleur et un respect de l’histoire remarquables. Nous avons revu ce film en version doublée, et il semble qu’il ait subi quelques coupures raccourcissant notablement sa longueur, rythmant mieux son action. — x. — La Voix de l’Univers Documentaire en couleurs (G) (M.G.M.) Ce petit documentaire réalisé par le procédé Technicolor, nous montre de jolis tableaux de la colonie française de Madagascar et des possessions anglaises des îles Seychelles. Les vues sont judicieusement choisies.