La Cinématographie Française (1938)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

Deux maquette; remarquables de La Marseillaise. A gauche, la Club des Jacobins, à droite, une mairie en Provence. Maquette de Wakhevitch. LA TECHNIQUE DANS LES FILMS LA MARSEILLAISE de Jean Renoir Raoul Ronchon, qui joignait aux plus heureux dons poétiques un grand sens de la vie pratique, écrivit : « A partir de ce jour, j’eus le même horizon « Que ma tante, et son opinion fut la [mien ne « Etant celle après tout, de la sombre [moyenne « Du public, oui messieurs... » Un musicien de mes amis méconnaissant la portée de ces vers, fut un jour sollicité par un grand journal, pour rédiger la critique de certaine opérette. Le soir venu, notre homme, tout fier de sa mission, court au théâtre, s’installe avec les chers confrères, écoule d’une oreille la musique, de l’autre les avis chuchotés, et bouillant s’élance à l’entr’aete au foyer prendre langue avec les augures. Ah! mon cher, dit l’un, quelle ordure! De la musique dit un autre : mais, pour qui nous prend-on? Très cher, ajoute un troisième, j’espère que dans votre critique vous me réglerez cette insanité. Enfiévré, plein de son sujet, notre criti que court chez lui, accouche d’une page magnifique où, avec mille précautions, il annonçait que si l’opérette toutefois ne cassait rien, l’immense talent de l’auteur, l’heureuse perspicacité du producteur n’étaient en rien touchés par cette demi réussite. Le lendemain venu, notre Alceste achète un paquet de journaux et constate que tous les démolisseurs sont d’accord pour reconnaître que cette opérette confine au sublime, qu’auteur, producteur, interprètes ont un talenl inégalable, que tous tiennent le plus gros succès du théâtre contemporain!!! Moi aussi, chargé de la critique de La Marseillaise, j’ai interrogé mes confrères, mes pairs en cinématographie, le public, et voici ce que ça donne : Un metteur en scène. Ce n’est pas ça, le panache n’y est pas. Un autre. — Un peu plus de lyrisme était indispensable. Un assistant. Je suis déçu, je ne me représentais pas La Marseillaise ainsi. Une monteuse. Je suis déçue, pourquoi? Je ne puis me l’expliquer, car le film est magnifique, mais je suis déçue, peut être me suis-je fait une fausse idée de la Révolution. Un décorateur. C’est un film admirable, mais je n’aime pas ce film historique. Un mathématicien. — Ce n’est peut-être pas un film historique, mais c’est un film de logique cartésienne. Un littérateur de gauche. — Un excellent film; ce qui ne gâte rien, les textes sont en excellent français. Un historien. Un très beau film, mais de petites lacunes historiques s’v rencontrent. Dans le couloir de l’Olympia, une délicieuse bécasse blonde et son cavalier servant. Elle. — Dis chéri, il est chic ce ciné. Lui lointain. — Oui. Elle. — C’était beau le film. Lui. — Très beau. Elle. Dis mon amour, tu crois que les Marseillais ont gagné la Révolution? Sur le boulevard, deux Messieurs ultrachic dont l’un au moins a un nom qui se décroche : Mon cher, mes ancêtres savaient au moins mourir. Un petit gars qui a allongé vingt balles de souscription. C’est formidable, c’est comme ça que j’comprends la Révolution. Un de la C. 0. T. qui a écouté la radiodiffusion. Qu’est-ce qu’il leur met le pote Renoir! Un électricien qui a vu la première ver FOURNITURES GÉNÉRALES CINEMATOGRAPHIQUES Téléphone t BOTZARIS 19-26 Chèques Postaux 396.38 11 13. E. STENGEL { Faubourg Saint-Martin PARIS (Xe) Charbons: ciELOR-LORRAiNE, conradty’S-norris, siemens-pl an ia ^ Alternatif et Continu, Normaux et Haute Intensité Lampes de Projection et d’Excitation : YVEL, SULLY, PHILIPS, GECO t Lumière bl8UB, Charbons r0Uf AfC à CiS63UX Miroirs, Objectifs, Condensateurs. Lanternes, Bobines, Enrouleuses, Presses à coller. Lanternes PUBLICOLOR pour clichés de publicité et permettant la présentation des génériques en relief et en couleurs. Lanternes de contremarche, Tableaux PRIX DES PLACES. Planchettes à tickets, à monnaie. Plaques de contrôle pour Caisse. Films et clichés de publicité (Livraison rapide et soignée). TICKETS. Cartes de sortie. Bandes annonces (en stock et sur commande). PAPIER fond d’affiches. Bandes encadrement. Vestiaire. NUMEROS de FAUTEUILS. Cendriers de luxe et réversibles. Appareils « Loué ». Punaises-aiguilles pick-up-Pathéine. Zapon-parfums. Huiles à parquet. Huile spéciale pour chronos. Courroies. Pièces détachées pour appareils < GAUMONT SEG 29 et 31-CM-CMCB » et PATHE.