La Cinématographie Française (1938)

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rxxxxxxxxxTxxrxxxxxxxxxj ni sion. — Ça ne démarre pas, mais ce que ça barde et ce que c’est chouette quand ça y est. Un du public. — C’est vraiment intéressant. * * * Il est incontestable que Renoir a composé là l’œuvre de son cœur, avec tout son cœur, avec l’amour des humbles, amour qui le caractérise et qui est la dominante caractéristique de toute son œuvre. Ce film est un très grand film, bâti sur une trame solide, vraisemblable. La caractéristique principale en est l’absence de lyrisme, dans l’acception volontaire d’un postulat précis : La Révolution vue par quatre petits gars qui n’ont pas froid aux yeux, et qui éviteront toujours, sauf une fois (Valmy) de nous prendre à témoin de la grandeur de leur mission. Dépouillée de tout artifice, dépouillée de toute astuce, l’action se déroule simple comme une belle fresque. La technique elle-même se plie à cette obligation, aucun effet, peu de recherches apparentes, des éclairages simples, harmonieux, de beaux cadrages jamais appuyés, de belles images qui collent à l’action. La technique sonore mérite les mêmes éloges, car elle est fort intelligente et respecte bien la musique. Tout ceci permet donc de dire, que l’animateur a eu son équipe bien en main, une belle équipe ma foi qui mérite d’être en entier citée : Côté interprétation : Pierre Renoir, Jouvet et les deux Marseillais Arnaud et Reaunier émergent au-dessus d’une multitude de rôles ou rôlets. Trop courte apparition de l’excellent Péclet. Cependant ô Renoir, l’Histoire se suffît à elle-même. J’ai donc été surpris et peiné de voir que vous aviez transposé l’esprit du moment, sur une époque qui n’a pas besoin d’adjuvant. Nombre de vos exposés ont pieusement respecté la vérité avec tact, délicatesse, de cela nous devons vous être reconnaissants, comme nous devons l’être de ce que vous ayez eu la bonne idée de faire connaître au spectateur que les Marseillais n’étaient ni des brigands, ni des malfaiteurs. Examinons de près, maintenant, un point délicat. Nous voici au matin du 10 août. Mandat a été tué, on sait pourquoi. Toute résistance est donc inutile et les six cents gentilhommes, qui sont venus aux Tuileries, ne peuvent, pour la plupart, trouver d’armes, les uns n’étant armés que de tournebroches, de vieux pistolets, voire de flambeaux. Ils sont venus se faire tuer, ce qui ne manque pas de grandeur, pour une cause qu’ils croient juste. Les Suisses eux sont des mercenaires, « nous en avons encore dans notre armée », ils font preuve de bonne volonté, répondent aux cris du peuple de « Vive la Nation! » par le même cri, jettent des cartouches non chargées par les fenêtres en signe d’amitié, ont deux des leurs blessés par des coups de feu venus de la foule, et, insistons silice point, non par les Marseillais ni les Eretons, mais par des isolés. A ce moment, les fusils partent tout seuls. N’oublions pas non plus que les défenseurs du château savent que la marche de la famille royale vers le refuge de l’Assemblée n’a pas été une promenade idyllique, ciïSEN wmRAPHIE [XXXXXXXXXXXXXXXXXZXXXX3 F K / VriK'j « F leur, mais l’est surtout au moment où le taxi démarre, car on masque discrètement la glace arrière. Ce petit geste, très bien amené, laisse penser que la question transparence n’est pas complètement résolue. Nous ne connaissons pas le prix de revient de cette magnifique réussite, qui doit être assez élevé. Signalons ce qui peut servir de point de comparaison, que le futur film The Goldwyn Follies, est annoncé dans la publicité de « General Electric » fournisseur des lampes Mazda qui servent à l’éclairage, comme devant coûter 2.000.000 de dollars. En faisant la part de la publicité, on arrive encore à un devis qui laisse songeur les pauvres Européens que nous sommes. La technique sonore de Vogues 38 est une merveille, lorsque les projecteurs daignent fonctionner. — A.-P. Richard. La Marseillaise, maquette du décor de l’entrée du Fort Saint-Nicolas à Marseille, maquette de Wakhevitch que le roi a été insulté et que Roedcrer luimême a été bafoué par ce que nous appellerons des éléments douteux. Quant à Roederer si magistralement représenté par Louis Jouvet, il semble bien improbable qu’il ait sacrifié au lion populaire jusqu’à lui promettre la mise en jugement du Roi, car le même Comte de Roederer suspect à la Commune, lavé de tout soupçon par la Législative, dénia farouchement à la Convention le droit de juger Louis XVI. De Roederer mourut Pair de France. Autre point, de Rochambeau, comme dit le Parigôt, « il ne peut d’ailleurs s’agir que du fils, le père ayant démissionné en mai 92 », eût une fort belle carrière, et, aux heures les plus graves de la Terreur, son civisme ne lut jamais mis en doute. Or, le spectateur moyen va maintenant être persuadé que Rochambeau était lui aussi un drôle de pistolet, ce que nous estimons, pour notre part, regrettable. Ces petits points d’histoire soulevés, n’hésitons pas à affirmer que ce film mérite d’être vu, qu’il doit l’être, qu’il est l’œuvre d’un metteur en scène en pleine possession de ses moyens. — A.-P. Richard. VOGUES 38 Avec ce film, inutile de se triturer les méninges pour apprécier la qualité du scénario. C’est un rien... un souffle, un rien, mais sur ce rien, on a bâti un film de pure technique éblouissant. En noir, ce film serait une tape, en couleur c’est une œuvre extraordinaire, un feu d’artifice d’effets scéniques, où tout est sacrifié au nouveau dieu. Puis, quelle mise en scène fastueuse, truculente ou un gag technique pousse l’autre. A citer spécialement : les danses sur les plaques de verre avec changement constant de couleur de la lumière éclairante. Cette danse est à retenir, car en noir on n’y trouverait que le l’osé et rien d’artistique, en Technicolor trichrome la scène passe si vite, qu’on regrette de la voir se terminer. La réalisation de la scène de la présentation des pages de mode, où dans un album les silhouettes en noir s’animent pour devenir vivantes et colorées, est une preuve qu’on peut dès maintenant tenter les trucs les plus compliqués. La scène en taxi, où le héros de l’histoire emmène l’héroïne, est curieuse comme cou HAUT PARLEURS lenéen AMPLIFBCATEURS PiCKUPS LAMPES AMtRICAINES CELLULES PHOTO ÉLECTRIQUE S V/S/TRON IMPORTATEURS EXCLUSIFS 13, ru© Gustave-Eiffel, 13 LEVALLOIS (Seine) Tél. : Per. 33-30 et 33 31 Télégrammes : Debor-Levallois