La Cinématographie Française (1938)

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HUIT DOCUMENTAIRES FRANÇAIS ( Cavaignac) CHANSONS DE FRANCE (250 mètres) Jean Tranchant interprète avec son esprit particulier, sa tendre malice, deux chansons imagées par le réalisateur J. -J. Delafosse. Naturellement, ces deux chansons ont été écrites et mises en musique par J. Tranchant lui-même. Deux petits divertissements sono visuels de qualité. SCENES DE LA VIE NORMALIENNE (600 mètres) Mis en scène par René GuyGrand qui lit jadis une symphonie sur les contrastes industriels de notre époque de machinisme, ce document sur Normale est amusant, instructif, varié. Il montre autant les « turnes » où travaillent et se recueillent les studieux normaliens, que les rares instants de « rigolade » et d'amusement collectifs de ces étudiants d’élite. A signaler la tendance démocratique de ce film qui démontre le mélange complet des classes et des races qu’offre maintenant l’Ecole Normale. LA GRANDE COUTURE PARISIENNE (400 mètres) Louis Cuny est allé dans plusieurs grandes maisons de couture, a visité chez une l’atelier des petites mains, chez l’autre les loges des mannequins, a puisé à celle-ci sa chaufferie modèle, à celle-là sa moderne cuisine, puis un réfectoire monumental, des dégagements dignes d’une véritable usine de joie. L’impression qui ressort de ce petit film est que la Grande Couture Parisienne organise aussi bien ses chefs-d’œuvre de goût que le bien-êtrè de ses ouvrières. Est-ce bien vrai ? Le film se termine en beauté par la présentation de quelques modèles sélectionnés de quelques princes et princesses de la couture. L’ENERGIE THERMIQUE DES MERS (900 mètres) Georges Claude, grand savant de qui les efforts acharnés pour mettre en pratique sa théorie sur l’Energie Thermique des mers tropicales furent près d’aboutir, explique, commente et interprète ce documentaire pris à plusieurs endroits et plusieurs époques de sa vie infatigable. Ce film est profondément instructif, il gêne parfois l’auditeur par la voix un peu redondante du commentateur, M. Claude lui-même, mais il apporte une grande richesse de savoir et d’énergie. On ne saurait lui tenir rigueur de la médiocrité photographique de ses images, lesquelles furent prises dans des conditions précaires et dans les éclairages les plus défavorables. RUBENS ET SON TEMPS (400 mètres) Film en couleurs, sur procédé Gasparcolor, Rubens et son temps a été pris lors de l’Exposition qui draina tant de visiteurs à l’Orangerie des Tuileries l’année dernière. M. René Iluyghe, Conservateur du Musée du Louvre, commente et parle avec pertinence et émotion du plus grand peintre flamand, qui fut aussi l’un des plus géniaux créateurs de beauté de tous les temps. A remarquer que le procédé Gasparcolor^ semble plus fidèlement reproduire les merveilleux coloris des toiles de Rubens que ne le faisait le procédé qui fut employé pour ce film raté : Les Maîtres Italiens. TECHNIQUE DU SK! (350 mètres) Le réalisateur, E. de Fort-Baeourt, avec le concours de M. Tony Ducia, directeur des écoles du Ski-Club de Paris fait, ici, un véritable cours de ski par l’image. Par le truquage le plus ingénieux, où d’excellentes prises de vues directes, les sauts, les arrêtés, les « slaloms », les « christania » et autres virtuosités du ski sont démontrées, décomposées, et nul doujte que ce petit fdm gagne de fervents adeptes au ski... pour la fin de cette saison... ou pour celle de l’hiver prochain. A LA CONQUETE DES EAUX SAUVAGES (300 mètres! LTn court film sur le Canoéisme en Autriche. Un voit une équipe de jeunes pagayeurs et de spécialistes du Kayak descendre de tumultueux rapides. Film rapide, court, saisissant, enveloppé d’une jolie musique et parfaitement distrayant. LES QUATRE PETITS MOUSQUETAIRES Film de Marionnettes (950 mètres) Le théâtre des Marionnettes de Fratelli Colla a composé et exécuté cette « mime », cette « Farce » italienne empruntée pour le sujet à notre fécond romancier Alexandre Dumas. Il s’agit en l’occurrence d’une parodie des Trois Mousquetaires. Puisque parodie il y a, nous verrons mêlés à ces aventures de Mousquetaires des autos, des téléphones et autres modernes engins. Les spirituels pantins tirés par des ficelles menées subtilement, amuseront petits et grands. U semble toutefois que le sujet soit mince et l’inspiration un peu courte pour faire durer ce film aussi longtemps. Admirons les jolis décors et la richesse de mouvements de ces marionnettes, entourées de tout un luxe inouï et imprévu. Lucie Derain. On lui donne un Fusil Drame psychologique doublé Origine : Américaine. Réalisateur : W. S. Van Dyke. Edition : Métro Goldwyn Mayer. L’influence de la guerre sur les hommes qui y prirent part et les changements profonds qu’elle opéra dans leurs caractères est le thème qui sert de base à ce film, dont la première partie se passe sur le front français en 1917 et la seconde partie en Amérique après la guerre. C’est l’histoire d’un homme faible et timoré qui, devenu soldat, prend conscience de la force que peut donner un fusil habilement manié. Après la guerre, il continue à utiliser son adresse de tireur dans une bande de gangster afin de pouvoir donner du bien-être à son ancienne infirmière qu’il a épousée. Pris et condamné, il s’évade de prison. Réfugié chez son ancien camarade de guerre qui a recueilli sa femme, il reprend conscience de sa faiblesse et va se livrer à la police. Ce sujet psychologique a été intelligemment traité, bien que le rythme du fdm soit un peu lent. Certaines scènes sont émouvantes, il y a quelques jolis effets photographiques, mais la reconstitution des scènes de guerre sent terriblement le studio. Le doublage est correct. L’interprétation de Spencer Tracy, Franchot Tone et Gladys George est excellente. PAS Ile DÉCÜ1VRAEE PLUS de LUMIÈRE PLUS de STABILITÉ avec les Cha)bons ALTERNATIFS CONRADTY Projecteurs et lecteurs MIP Groupes 3 machines Lampes automatiques Miroirs américains 72, Avenue Kléber PÂBIS (16e) KLÉ. 96-40