La Cinématographie Française (1938)

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6 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ La Rue sans Joie, un film d’A. Hugon. inkijinoff interprète ce film aux côtés de Dita Parlo, A. Préjean. Alcover, Line Noro, Fréhel, etc. Hollywood se débarrasse des “ poids lourds ” Dans un de nos précédents numéros, nous avions annoncé que les producteurs américains étaient décidés à faire de sérieuses économies sur le prix de réalisation des films, devenu exliorbitant. M. Nicolas Schenclt, président de la avait été le promoteur de la réunion des grands producteurs américains qui eut lieu en novembre dernier à Hollywood, afin d’envisager les mesures pour endiguer l’augmentation du prix de réalisation des films. Un sérieux ajustement des devis a été effectué depuis le début de cette année : on s’efforce d’obtenir des films de qualité égale pour un prix inférieur. Un des remèdes préconisés par M. Scbenck, et que nous avons été les premiers à signaler, est la réduction de la longueur des films : aucun film, sauf pour de rares exceptions, ne devrait durer plus de 1 b. 20, a déclaré M. Schenck. D’autre part, les principaux studios ont décidé de se débarrasser de lous leurs « poids lourds ». Les contrats avec les acteurs non indispensables, et les interprètes de second plan, n’ont pas été renouvelés. C’est ainsi que M. G. M. vient de se séparer d’environ 80 artistes dont 25 importants. Lorsqu’on sait que certaines vedettes étrangères engagées par Hollywood touchent 350.000 francs par semaine sans tourner, on comprend le bien-fondé de ces mesures. » Une Exposition de Photographie publicitaire de Kodak-Pathé Mercredi 2 mars, a eu lieu l’inauguration d’une exposition de photographie publicitaire et de ses applications, organisée par la maison Kodak-Patbé, et se tenant dans le studio Kodak-Patbé, place Vendôine. Cette exposition intéressera au premier chef les membres de l’Industrie Cinématographique. Julien DUVIVIER et Danielle DARRIEUX reviendront-ils en France sans avoir travaillé à Hollywood ? On sait que Julien Duvivier, d’une part, et Danielle Darrieux, d’autre part, avaient été respectivement engagés par M.G.M. et Universal pour une durée de six mois. Leur contrat est à la veille d’expirer, et pas plus le réalisateur que la vedette française n’ont commencé à tourner. Danielle Darrieux doit tourner pour Universal La IRage de Paris. Après bien des hésitations, on lui a enfin trouvé un partenaire. IVIais le film n’est toujours pas commencé. D’autre part, Julien Duvivier, auquel la Presse avait prêté chaque semaine de nouveaux projets — version américaine de Pépé le Moko, puis La Fayette — ne travaille toujours pas. Dans ces conditions, il se pourrait que nous revoyons prochainement Julien Duvivier à Paris après six mois d’inaction. ♦ Les Studios de Hollywood ont fort souffert des Inondations de Californie L’inondation soudaine qui a dévasté la région de Los Angelès, sur laquelle on a pu lire tous les détails dans la Presse quotidienne, a causé un grand dommage à Hollywood. De nombreuses stars et metteurs en scène ont vu leur maison détruite. Les studios eux-mêmes n’ont pas été épargnés et le travail de la production a été pratiquement arrêté pendant quatre jours. ♦ La Caisse Centrale de la Cinématographie Nous publions dans notre numéro de ce jour, une notice sur la Caisse centrale de la Cinématographie, dans laquelle figure la liste des membres du Conseil d’Administration de cette société. Nous apprenons, au moment de mettre sous presse, que M. Jacques Mathot, indiqué comme vice-président, a donné sa démission d’administrateur, le 23 février 1938. ♦ M. René LAFUITE, Directeur de location de SEDIF M. René Lafuite, qui fut directeur de l’agence de Lille, puis de l’agence de Lyon, et, enfin, directeur divisionnaire des agences S. E. I). I. F., vient d’être nommé directeur de location à la même firme. Le Statut du Cinéma Britannique encore retardé Aux derniers jours de février, le projet de Statut du Cinéma Anglais (Films Bill), préparé par le « Board of Trade » est retourné pour la troisième fois devant le Parlement britannique pour être soumis à la discussion. Le nouveau projet présenté tient compte des nombreuses modifications demandées par les dilférentes branches de l’Industrie Cinématographique. De nouveaux amendements ont été encore proposés au cours de cette lecture. L’industrie a hâte que le texte définitif soit voté, car depuis plusieurs mois, la production des films en Grande-Bretagne est pratiquement arrêtée : aucun financier ne veut s’engager à subventionner des films anglais tant que l’on n’aura pas l’assurance que les distributeurs et les exploitants seront obligés par la loi de louer et de projeter un certain pourcentage (quota) de productions nationales. Un point qui a soulevé les protestations des producteurs australiens et canadiens est une nouvelle clause par laquelle les films réalisés dans les Dominions Britanniques ne compteront pas comme films dans le calcul du quota britannique. — P. A. ♦ LA F1LM0THÈQUE INTERNATIONALE A LA HAYE La Haye. Il vient de se tenir à La Haye une réunion internationale, à laquelle ont pris part quarante-huit Etats, pour examiner si l’établissement international projeté par la Société des Nations pour recueillir et grouper tous les films documentaires intéressants pourrait être installé à La Haye ; la majorité des pays repésentés, en particulier ceux qui possèdent déjà un Institut de Film d’Education, comme l’Allemagne, l’Autriéhe, le Brésil, la Hongrie, se sont prononcés pour La Haye. Les frais pour l’organisation et l’entretien de cette Filmothèque seront supportés en commun par les nations adhérentes. ♦ CLUB DE FEMMES passera dans 4 0 Cinémas américains La maison Mayer et Burstyn, distributeurs de Club de Femmes aux États-Unis, vient de louer ce film aux 40 salles du circuit Brandt. On n’a pas oublié les protestations qu’a soulevées aux Etats-Unis la projection de cette production, qualifiée « d’immoralité très française ». Un de nos grands confrères du soir signale que lorsque Vittorio Mussolini visita les studios d’Hollywood, il fut assez étonné de l’accueil un peu « réservé » de Joan Crawford qui, on le sait, est une star assez remuante, dès qu’il s’agit de politique ! Aujourd’hui, on apprend de Rome que deux films américains viennent d’être interdits : « The last of Mrs Cheyney » et « The bride were red ». Dans ces deux productions, Joan Crawford tient le principal rôle féminin.