La Cinématographie Française (1938)

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9 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIMk! FR RAPHIE SE trxun □ POUR LES DIRECTEURS Rubrique consacrée à la vie du métier, mais aussi Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. PITIÉ POUR LES OREILLES DES SPECTATEURS! OPÉRATEURS DE PROJECTION MANIEZ VOTRE FADER AVEC DOUCEUR On est rempli d’admiration pour les immenses progrès accomplis dans le domaine sonore depuis le début du cinéma parlant. Les derniers perfectionnements apportés tant à l’enregistrement qu’à la reproduction, permettent désormais d’obtenir un son d’une finesse, d’une pureté et d’une étendue de gamme qui doivent satisfaire l’oreille la plus délicate et la plus difficile. Notre plaisir d’audition des films devrait donc être complet. Hélas ! il ne l’est pas toujours, et de loin. Nous ignorons s’il y a des ingénieurs de son et des opérateurs de projection qui sont sourds, si ce sont les premiers ou les seconds qu’il faut accuser, mais il nous faudrait des pages entières de ce journal pour donner la liste des auditions de films qui ont été complètement gâchées par un son assourdissant, surtout pour les parties de musique. Chacun se rappelle cette séance d’inauguration d’une nouvelle salle des Champs-Elysées, l’hiver dernier, où, pendant la projection du générique du grand film, la musique était tellement violente que les invités des premiers rangs durent se boucher les oreilles, et même quitter leur place. Bien des fois, nous avons dû subir les mêmes assauts débordants de musique, venant vous frapper l’ouïe d’une façon fort désagréable. Dans certains cas, ce défaut est certainement dû à l’enregistrement, puisque, par la suite, le son des dialogues était d’une force normale. Puisque nous sommes sur le terrain de l’enregistrement, nous voudrions signaler ici un point important qui a maintes lois attiré les protestations du public : il s’agit de la superposition de la musique sur des dialogues. Ce mélange de la musique et de la parole est très admissible : il nous vient en droite ligne du vieux mélodrame de l’ Ambigu, et du cinéma muet, et on doit reconnaître que l’emploi de la musique aide parfaitement à créer une atmosphère et à souligner une situation dramatique, ou comique. Mais il ne faut pas que la musique s’impose et vienne couvrir la voix des acteurs. La musique doit rester discrète, et c'est à l’ingénieur du son, lors de l’enregistrement, de bien savoir régler son mélange. Attention à ne pas enregistrer et à ne pas reproduire la musique trop fort : même la plus belle musique, si elle est jouée trop fort, peut mettre les auditeurs dans un état d’agacement et de nervosité qui gâche toute la valeur distractive d’un film. On a une regrettable tendance, dans certaines salles de cinéma, à pousser le son de façon exagérée. Pitié pour les oreilles des spectateurs ! Ils ne sont pas sourds ! Une conversation normale à deux ou trois personnages ne doit pas être hurlée. Il faut que le son soit juste assez fort pour que, dans chaque fauteuil de la salle, les spectateurs puissent entendre distinctivement les paroles des acteurs sans avoir à prêter l’oreille. Mais pas plus fort ! Il n’v a aucune excuse pour entendre les acteurs crier sur l’écran, sauf si la situation dramatique du film le justifie. Nous ne voudrions même pas parler ici des défectuosités de qualité sonore aussi bien à l’enregistrement qu’à la reproduction. Les petites remarques que nous venons de faire concernent des enregistrements faits avec les meilleurs procédés, et une reproduction sur des projecteurs sonores parfaits. Ingénieurs de son, opérateurs, attention : ne fatiguez pas les oreilles des spectateurs. Ne les forcez pas à sortir du cinéma, complètement malades, heureux enfin que la toiture de leur appareil auditif soit terminée, et trouvant que le bruit des autobus et des voitures est reposant après le son tonitruant que leur ont versé les hauts parleurs ! Exhibitor. L’Œuvre de la Maison de Retraite du Cinéma remercie tes Films Agiman qui ont présenté Balthazar, les Films Vog qui ont présenté Miarka, la Fille à l’Ourse. Les Films D.U.C. qui ont présenté Monsieur Breloque a disparu, d'avoir bien voulu autoriser la perception au profit d’œuvres sociales du cinéma. Marie Glory dans Les Gens du Voyage. A CASABLANCA UN INCENDIE AU CINÉMA «IMPÉRIAL» Le 27 février dernier, alors que la représentation touchait à sa fin, vers 28 h. 30, un incendie s’est déclaré dans la cabine de l’impérial Cinéma à Casablanca. Le cinéma est situé dans la ville indigène, et dirigé par un Libanais, M. Anis Boustani. Les pompiers, aussitôt alertés, maîtrisèrent le sinistre, et l’évacuation de la salle se lit sans incident, mais non sans bruit, car les spectateurs musulmans extériorisent aussi bien leurs craintes que leur satisfaction. Dans la cabine, les appareils ont été un peu endommagés, et quatre films ont été consumés. Ces dégâts sont couverts par une assurance. — Ch. P. ♦ M. H. MARI1 REPRÉSENTERA LES ARTISTES ASSOCIÉS A ALGER Alger. — Nous avons rencontré dernièrement à Alger, M. Georges Bouvier, directeur général des « Artistes Associés » venu organiser en Afrique du Nord la distribution des productions de cette grande firme qui sera assurée désormais par M. Henri Marin, également agent de Pathé-Consortium Cinéma pour notre colonie. Paul Saffar.