La Cinématographie Française (1938)

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74 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE EXXXXXJTXXXXXXXXXXXXXXXl mélodrame, comme à Zaïre, à Hernam et aux pièces de Brieux. Il y échappe dans sa forme, mais il ne faudrait pas en conclure qu’il est né d’une graine étrangère, d’espèce nouvelle, jetée par les vents sur le terroir de l’Ile de France. Les jeunes rameaux qui s’élèvent ont pour souche la vieille école dramatique française. Ils grandissent, cultivés par les mêmes écrivains et les mêmes artistes qui donnent au théâtre français sa forme moderne, actuelle. Cinéma et Théâtre, Lettres, Arts Plastiques, Musique prennent leur source dans le même génie créateur, sous le même ciel, pour le meme public. Forme nouvelle d’expression, à laquelle tous les arts anciens participent, le Cinéma prend en France un essor nouveau. Et le vaste travail commercial qui le soutient, qui le pousse à travers le Monde a pour valeur véritable et certitude d’avenir ces gages : Théâtre et Lettres françaises, toujours renaissants, vivants, libres. P. A. Harlé. LA CAISSE CENTRALE DE LA CINÉMATOGRAPHIE PRÉCISE : Monsieur le Rédacteur en chef, Vous avez bien voulu encarter dans un récent numéro de la Cinématographie Française une notice concernant notre société. A la suite de cette insertion, un certain nombre de personnes intéressées ont attiré notre attention sur une omission que nous tenons à réparer. Nous avons, en effet, oublié d’indiquer de quelle façon les services de la Caisse sont rémunérés. Cette rémunération consiste toujours en un prélèvement variable suivant les esj)èces, sur les sommes qu’elle encaisse pour le compte de ses mandants. Indiquons, en outre, que ce pourcentage est dégressif et qu’il est toujours calculé de façon à ne pas grever de façon sensible l’exploitation des films. Je vous serais particulièrement obligé de bien vouloir communiquer l’essentiel de cette lettre à vos lecteurs et d’agréer, Monsieur le Rédacteur en chef, l’exjiression de mes sentiments les meilleurs. AI. Aboucaya. L'Universal française est dirigée par MM. Canty et E. Kœnig M. André Perès, administrateur-délégué d’Universal-Film en France, vient de se démettre de cette haute fonction. Désormais, la Direction de la Société française Universal sera assurée par SUIVI. Canty et E. Kœnig, concurremment avec leurs postes respectifs de Direcgénéral pour l’Europe et de Directeur divisionnaire pour l’Europe Latine. “MERLUSSE ”, LE PREMIER FILM PARLANT FRANÇAIS PRÉSENTÉ DANS UNE GRANDE SALLE DE RROADWAY REMPORTE UN SUCCÈS CONSIDÉRARLE \ew York, 20 mars. — En arrivant à NewYork, après une traversée rendue très dure par la tempête, j’appris avec joie que j’assisterais le soir même à un des événements les plus importants pour l’avenir du film français aux Etats-Unis. Alertasse , le célèbre film de Marcel Pagnol, était présenté par M. Tapernoux le soir même dans la superbe et grande salle de M. Radin, le Continental Theatre, sur Broadway, 53' Rue (1.200 places). Pour la première fois, un film français allait affronter le public des grandes salles de Broadway. Dès X h. 30, un public très dense se presse dans la salle, on y entend par jilaces parler te français. L’audience, en majorité, est composée d’Américains, pour lesquels le nom de Pagnol est jirestigieux. On se doute peu du souvenir qu’a laissé Topaze ici, les critiques devaient jiresque tous nous le rappeler dans leurs « reviews » du lendemain. Dès les premières images de Alertasse, c’est l’émotion qui s’empare du public, qui devient percejitible, les rires, les mouvements de cette grande salle, où une merveilleuse jirojection nous donne tous les détails des images nous prouvent que Pagnol a su toucher le « point sensible »... et quand la dernière image sera éteinte, les applaudissements unanimes nous prouveront que le public de Broadway a compris cette œuvre humaine, simple et émouvante. Le Cinéma français a remporté une victoire éclatante. Comment ne pas tirer une leçon de soirées comme celle-là : ne cherchons j)as à faire de nos films des pastiches ambitieux des productions fastueuses d’Hollywood, la pauvreté relative de nos moyens éclaterait aux yeux de tous, sachons donner à nos films les qualités de notre race : celles que l’on aime le mieux nous voir affirmer; la sincérité, l’émotion, la bonté, et nos films parcourront le monde, messagers des grandes destinées de la France, jiays de Paix et d’intelligence. — Tant-Chartes Biner. Paul Kastor est mort Dimanche 27 mars, dans une stricte intimité, ont eu lieu au Père-Lachaise les obsèques de M. Paul Kastor, ancien direc Paul KASTOR teur de la Chambre Syndicale de la Cinématographie, l’une des personnalités les plus marquantes de la profession. Nous présentons à Mme Kastor, à sa famille, à ses nombreux amis, l’expression de nos très vives condoléances. Les Films de Joan Crawford sont projetés en Italie (I)e notre correspondant particulier.) L’article publié dans un grand quotidien du soir d’après lequel deux films de Joan Crawford étaient interdits en Italie a soulevé une indignation générale dans les milieux cinématographiques italiens. Aussi, nous prie-t-on de démentir cette information. En effet, The last of Mrs. Cheyney, le premier de ces deux films, a été déjà présenté à Milan, à Rome, et dans d’autres villes, cependant que le doublage du second, The Bride were Red, a été autorisé et se trouve en voie d’exécution. 4 Première triomphale à Rruxelles de “Prison sans Barreaux” Pour la première à Bruxelles du film de Léonide Moguy : Prison sans Barreaux, la direction du Marivaux présentait sur scène les vedettes de ce film : Corinne Luchaire, Roger Duchesne, Ginette Leclerc et Annie Ducaux, ainsi que L. Moguy. Ils avaient été précédés d’une sjfirituelle et vibrante allocution de M. Flamant, qui, s’adressant au public, avait approuvé au nom de la presse belge l’important effort de renouvellement des cadres et des sujets du cinéma français, symbolisé par Prison sans Barreaux. La salle unanime, 1.700 jmrsonnes, se leva et acclama le réalisateur el les artistes et à la sortie, une autre foule, impatiente, prit presque d’assaut les voitures des acteurs français. Cette manifestation de sympathie a causé une grande sensation à Bruxelles où Prisons sans Barreaux connaît au Marivaux et au Palace Pathé un succès sans jjrécédent. — L. D.