La Cinématographie Française (1938)

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12 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ciNÉlfflSLffiRAPHiE FRâSSftUJSE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ dans le quota comme ayant deux ou trois fois leur longueur réelle. Cette clause des films de « double » ou « triple » quota est une des grandes innovations du nouveau statut du cinéma britannique. « Un film pour lequel les salaires payés sont compris entre 22.500 et 37.500 livres (entre 3.600.000 francs et 6 millions de francs) comptera pour double, c’est-à-dire deux fois sa longueur dans le quota des distributeurs » « Un film pour lequel les salaires payés dépassent 37.500 livres (6 millions de francs) comptera pour triple, c’est-à-dire trois fois sa longueur réelle dans le quota des distributeurs ». Pour éviter que ce système ne réduise le nombre des films produits en Grande-Bretagne, une clause spécifie que les distributeurs ne pourront pas satisfaire avec de tels films plus de 50 % du métrage total du quota requis. 7" Clauses de réciprocité. Au lieu de distribuer en Grande-Bretagne des films britanniques, ur. distributeur peut satisfaire à la moitié de son quota (50 %) de films longs en achetant les droits d’un film britannique pour un pays étranger. Pour opérer de la sorte, il est nécessaire d’obtenir la permission du « Board of Trade » et il faut que le film acheté réponde aux conditions suivantes : a) Etre un film de « double » ou de « triple » quota. b) Ne pas compter pour le quota des distributeurs en Grande-Bretagne. c) Le prix d’achat doit atteindre au moins 20.000 livres (3.200.000 francs), si c’est un film de quota « double » ou « triple », et de ns ce cas cet achat équivaut à la distribution d’un film de quota de longueur égale en GrandeBretagne. d) Si le prix d achat d’un film de « triple » quota atteint 30.000 livres (4.800.000 francs) cet achat équivaut à la distribution en GrandeBretagne de deux films de longueur égale, pour le quota des distributeurs. 8" Avec l’autorisation du « Board of Trade »>, un nombre illimité de petits loueurs peuvent se grouper pour satisfaire aux obligations du quota des distributeurs pour les films longs. Ce groupe sera compté pour le quota comme un seul distributeur à la Condition que chacun de ces loueurs ne distribue pas plus de six films de quota des distributeurs. IV. — LOCATION A L’AVEUGLE ET A L’AVANCE Les restrictions existant déjà pour la location à l’aveugle et à l’avance sont renforcées et les pénalités en cas de non-observation rendues plus sévères. Sauf pour les premières exclusivités, aurun film ne pourra être loué à un exploitant tant que la présentation corporative n’aura pas eu lieu. Tous les films doivent être présentés corporativement. Dans le cas des films à épisodes, la projection des trois premiers épisodes comptera comme présentation totale du film. V. — CLAUSES GENERALES — Aucun distributeur, aucun exploitant ne peu, exercer la profession s’il n’a obtenu une licence du « Board of Trade ». Les contrevenants sont sévèrement punis. Les distributeurs et les exploitants doivent tenir à jour des registres indiquant, pour les distributeurs, les particularités de tous les films distribués et la liste et les dates de location de ces films, et pour les exploitants, les particularités des films projetés, les dates de passage, le nombre de fois que les films ont été projetés par journée, et les heures de début et de fin des séances. Toutes les infractions à ces clauses seront sévèrement punies. Le « Board of Trade » peut être amené à faire subir, par décret, certaines modifications au pourcentage du quota, après étude par une commission spéciale : le « Cinematograph Films Council ». Cette commission comprend 21 membres, nommés par le « Board of Trade », 11 personnes indépendantes, 2 représentants des producteurs de films, 2 représentants des distributeurs, 4 représentants des exploitants, et 2 représentants du personnel cinématographique La fonction de cette commission est de surveiller le progrès de l’industrie cinématographique britannique et d’établir des rapports pour le « Board of Trade ». VI. — SALAIRES Une cl ause stipule que les producteurs de films ne doivent pas payer à leur personnel des salaires inférieurs à ceux qui seraient accordés par le Gouvernement. Cette clause garantit au personnel de la production, des studios et des laboratoires, un salaire minimum. VIL Le statut d u cinéma ne s’applique pas aux films d’actualités, aux films de publicité, et aux films éducatifs qui ont droit à l’exemption des droits de douane selon les conventions internationales. Dans les Studios de Londres Studios British International (Elstree). Lüver's Knot (A. B. P. C.), réalisation de Paul Stein, avec Diana Churchill. St Martin’s Lane (Mayflower), réalisation de Tim Wheelan. Production de Eric Pommer, avec Charles Laughton et Vivien Leigh. Opérateur : Jules Kriiger. Studios Fox-S3ritish (Wembley). Second Thoughls (20th-Fox), réalisation d’Albert Parker avec Frank Allenby. Studios Nettlefold (Walton on Tha mes). Chez Louis (Smith produt.), avec Dorothy Boyd et Leslie Perrin. Studios Stoll (Cricklewood). — Bedtime Story, avec Leslie Waring. NOTA. — Cette liste ne comprend que les derniers films commencés. La Version américaine de “ Fanny ’* Le titre définitif de la version américaine de Fanny, de Marcel Pagnol, qui vient d’être tournée aux studios M. G. M. de Hollywood par le metteur en scène James Whale, réalisateur de Show Boat et de Après, s’intitulera définitivement Port of the Seven Sens (textuellement Le Port des Sept Mers). Le premier titre annoncé avait été Madelon, nom qui, depuis la Grande Guerre et la célèbre chanson, symbolise pour les Américains la femme française du Peuple. Une scène du film Le Petit Chose L'Italie s’occupe activement de l’Exportation de ses Films L’U. N. E. P. (Unione Nazionale Esportazione Pellicole) se propose de fonder des agences dans les principales capitales. Celle de Londres est déjà établie et fonctionne depuis quelque temps. Il vient d’en être installé une à Berlin. Dans les Studios de Hollywood Studios Columbia. — Trait Blazers, film de cow-boys, avec Buek Jones. Studios ÎVt.-G.-M. — Trois Camarades, d’après le roman de Flrich Maria Remarque, Réalisation de Frank Borzage; Interprètes : Robert Taylor, Robert Young, Franchot Tone, Margaret Sullavan. Judge Hardy’ s Children (Les Enfants du Juge Hardy), avec Lewis Stone, Mickey Rooney, Ceci lia Parker et Jacqueline Laurent (la vedette féminine de Sarati le Terrible). Studios Paramount. — Cocoanut Grove, film musical avec Fred Mac Murray, Ben Bine et les Yatch Club Boys. Studios R. K. O. — The Marriage Business, réalisé par Christy Cabanne, avec Victor Moore, Allan Lane et Vicky Lester. Studios 20th Century Fox. — Alexander's Ragtime Band, film musical d’Henry King, musique d’Irving Berlin, qui retracera l’histoire du Jazz. Interprètes : Tyrone Power, Alice Faye, Don Ameche, Jack Haley. | Liltle Miss Broadway avec Shirley Temple, Jimmy Durante. La Bataille de Broadway avec Victor Mac Laglen et Louise Hovick. Studios Universal. — State Police avec John King. Studios Warner-First National. — Crime School (L’Ecole du Crime) avec Humphrey Bogart et Gale Page. Tous Droits réservés, avec Errol Flynn, Olivia de Havilland, Rosalind Russell, Walter Gonnelly, réalisation de Michael Curtiz.