La Cinématographie Française (1938)

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42 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦+ :yt cine FR RAPHIE SE EXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXT! CETÏE SEMAINE... DANS LES STUDIOS PARISIENS GRANDE ACTIVITÉ CARREFOUR ET TRAIN POUR VENISE I Enfin, terminons ce « panoramique » sur les deux productions que la B. U. P. fait tourner en ce moment à Billancourt : Carrefour et Train pour Venise. Dans Carrefour , nous avons eu l’occasion de voir tourner une scène de Cour d’Assises — plantée LE GRAND REVE I La saison cinématographique bat son plein. La production est en pleine épanouissement, et nous avons été visiter quelques productions importantes en cours de réalisation. Un film d’un accent nouveau, interprété uniquement par des jeunes : Le Grand Rêve (ex-Altitude 3.200) vient de se terminer au studio de Neuilly. On sait que ce film est réalisé par Jean Benoît-Lévy, d’après la pièce de Julien Luchaire. Ses jeunes protagonistes : Jean-Louis Barrault, Odette Joyeux, Fabien Loris, Dorat, Blier, Dolly Mollinger, Jacqueline Porel, Maurice Baquet étaient tous des dernières prises de vues effectuées dans un décor parfaitement réaliste représentant l’intérieur d’un refuge en haute montagne. Une réception avait été organisée par les promoteurs de cette production : MM. Lévy-Strauss et Graëtz, pour permettre aux journalistes d’assister aux derniers tours de manivelle. Ce qui était pour le moins original. La majeure partie des scènes a été exécutée dans les Alpes maritimes, en pleines cimes neigeuses. Guy (Wanda), dans l’un des costumes dessinés par J. K. Benda, et exécutés par Muelle, présente une de ses créations chorégraphiques au Baron de Kempelen (Conrad Veidt) qui la juge derrière son face a main. Le grand acteur Conrad Veidt nous dit son plaisir de tourner en France, et dans une œuvre de cette envergured animer un personnage aussi curieux et caractéristique que celui de Kempelen, qui fut un ami de Catherine II de Russie et qui présenta à sa cour le fameux automate Joueur d’Echecs. Dans quelques jours, aura lieu la fameuse scène des « Robots », gardes du corps de Kempelen, qui mettront en pièces le traître Nicolaïeff. Pour cette scène, des danseurs, conduits par Léo Staats de l’Opéra, entreront dans les corps inanimés des automates et composeront un fantastique, un hallucinant ballet dont nous reparlerons. Jean Dréville dirige Le Joueur d’Echecs avec calme et méthode, entouré d’une parfaite épuipe technique, et nanti de tous les moyens désirables pour que son film soit un des plus larges efforts de l’année. Le Joueur d’Echecs La réception de Catherine (Frarçoise Rosay) à ia cour de Russie LE JOUEUR D’ÉCHECS M Une danse d’époque XVIII siècle m’accueille aux studios de la Villette, dans les deux grands salons dorés, enluminés, précieux qu’Aguettand a fait édifier pour Le Joueur d’Echecs. M. Lenoir, au piano, accompagne la danseuse qui trace de délicates arabesques. Edmondc Pierre Renoir et Jean-Louis Barrault dans La Piste du Sud LE CAS DE CONSCIENCE I Aux Studios de Montsouris, autre atmosphère, moins souriante, plus austère du film Le Cas de Conscience. Nous sommes chez un savant (Roger Karl), dans son laboratoire méticuleusement monté en éprouvettes, objets de chirurgie et de biologie, car ce personnage admirable cherche la guérison du cancer. La femme du savant (Mireille Balin) sera-t-elle enlevée à son devoir et à sa vie de tendresse par un autre homme (Jules Berry) un autre savant? Le beau scénario de Léopold Gômez est réalisé par Walter Kapps, et le décor vaste et scrupuleux dans sa reconstitution qui comprend tout l’appareillage du radiologue, est l’un des ensembles de R. Quignon. Ajoutons que la distribution du film compte encore Jean Toulout, Colette Darfeuil, Mussine, J. Tissier et Roland Toutain. LA MAISON DU MALTAIS M Aux Studios de Saint-Maurice, tournant alternativement sur plusieurs plateaux, Pierre Chenal et son cameraman Curt Courant procèdent aux premières scènes importantes de La Maison du Maltais. On a tourné récemment, dans la | mense ensemble est d’envergure et Chenal compte tourner des scènes de mouvement rendues plus vivantes par le fond mouvant où se profile le port. DURAND BIJOUTIER M Pour les dernières scènes de Durand Bijoutier, Jean Stelli, le metteur en scène, et les producteurs Juven et Campeaux avaient convié la Presse parisienne à venir bavarder avec les artistes de ce film, qui est l’adaptation de la pièce de Léopold Marchand. L’auteur, le metteur en scène et les principaux acteurs : Blanche Montel, Jacques Baumer, Monique Rolland, Jean Wall firent les honneurs du joli décor d’Aguettand représentant un bar de grand hôtel avec son hall, donnant sur un paysage Deauvillais. Signalons que ce film se situe dans une atmosphère très vivante, et que plusieurs scènes ont été tournées dans un « complexe » comprenant un extérieur de rue, très réelle, et la devanture d’une riche bijouterie, avec son prolongement intérieur. maison très couleur locale du Maltais et de son fils (Martial Rëbe et Dalio), avec Viviane Romance, qui joue Safia, et Gina Manès. Puis, ce fut la boutique de Sinoël avec Labry et Aimos. Actuellement, on tourne dans le très vaste décor de la rue de Sfax, reconstituée sur le plateau, et prolongée par un système de glace dépolie sur laquelle on projette des vues prises par Courant à Sfax, et qui font vivre le grouillement de la rue indigène. Cet im