La Cinématographie Française (1938)

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25 • -JÊt cine^Sel&R. FR^JpfôlS RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ YVES L. BRUNOT nous parle de la technique dn doublage des films A la terrasse d’un grand café, une voix rieuse me tire de ma rêverie... — Ah, tiens... Brunot ! Heureux de vous féliciter de votre doublage du Prisonnier de Zenda. Le réalisateur des plus grands succès de doublage exécutés par lui à la « Synchronisation » parmi lesquels je me rappelle Une Etoile est née , Stella Dallas et Le Charme de la Bohême, esquisse un mouvement modeste. Puis me confie : — Oui, après tout, le metteur en scène d’un bon doublage a peut-être un petit mérite. Autrefois voyez-vous la « post-synchronisation » était avant tout une question de mécanique et de technique. Il s’agissait à l’aide d’un appareillage plus ou moins perfectionné d’attraper le synchronisme c’est-à-dire un mouvement de lèvres capable de remplacer par un texte français les dialogues d’origine. Et actuellement ? En ce moment le doublage est devenu autre chose, du moins à mon point de vue. L’artiste français qui se substitue à son sosie du film original n’est plus, comme autrefois, un instrument mécanique prêtant sa voix au doubleur... et rien que sa voix. Aujourd’hui, il est devenu le collaborateur qui doit apporter un talent éprouvé et des dons de véritable création à son metteur en scène... Vous dites « metteur en scène » ? — Parfaitement... Jadis (et il n’y a de cela pas très longtemps) n’importe qui pouvait faire du doublage français, à condition de posséder un matériel assez sensible pour pouvoir enregistrer le son de la voix humaine et des textes synchrones, sinon intelligents. Mais ce temps est passé et les « doubleurs-amateurs », peu à peu , disparaissent pour laisser la place aux « metteurs en scène de doublage ». Aujourd’hui, où la « post-synchronisation », elle aussi, est devenue un art, où il est possible de donner à une œuvre doublée la même valeur artistique cl d’évocation que l’original, il est indispensable que celui qui dirige le doublage sache faire « jouer » ses interprètes et ne se borne plus à leur faire réciter des textes. Alors, est-ce là aussi le motif qui vous fait engager des artistes professionnels pour vos productions ? — Absolument... Depuis que j’ai créé à Saint-Cloud les studios qui portent mon nom, j’ai la ferme volonté de ne faire travailler chez moi que des comédiens ayant fait leurs preuves et possédant assez de sensibilité pour comprendre que le doubla"e actuellement n’est pas un métier qui déclasse, mais une mission artistique qui peut se placer sur le même plan qu’une création théâtrale ou cinématographique. Diriger des interprètes qui jouent, sentent et vivent des rôles, créés par l’image par les artistes d’autres pays, voilà, à mon avis, le but que doit se poser un vrai « doubleur de films »..., but que moi aussi je me suis posé. — En somme, vous voulez faire du film français avec des images venant de l’étranger ? Vous 11e pouviez mieux définir ce à quoi je voudrais arriver. Atteindre dans le domaine du doublage une perfection telle que le miblic de nos salles, en voyant mes films, soit surpris et qu’il fasse sienne la réponse que fit récemment à M. Berman, représentant du grand producteur américain David O. Selznick, un spectateur oui venait de voir mon doublage de Une Etoile est née, et questionné sur la qualité de ce travail : « Je n’aurais jamais cru que les acteurs américains puissent parler le français avec cette aisance... et sans accent ». Je vous dirai encore que je nrépare actuellement la « postsynchronisation » de Marco Polo, Les Aventures de Tom Saloper, La Joyeuse Suicidée, The Drnm, pour les Artistes Associés, et de L’Impossible Monsieur Baby. Ralph L. FORMATIONS DE SOCIETES S SOCIETE IVOLGA, S. R. L., capital 250.(100 francs, siège social : 3, rue Laugier, Paris. Objet : achat, vente et exploitation de salles cinématographiques. Associés : MM. Vassily IvanoiT et Alexandre Chiliansky. Gérant : M. Ivanoiï, qui aura seul la signature sociale; il aura les pouvoirs les plus étendus pour administrer la Société. SOCIETE D’EXPLOITATION D’IMBLES A USAGE COMMERCIAL E l D HABITATION, S. R. L., au capital de 25.000 francs. Siège social : Drancy (Seine), chemin de la Courneuve, 25. Objet : création, exploitation, location, vente et acquisition de tous fonds de commerce concernant le cinéma, etc. La Société est gérée par M. Lorenzo, dit Laurent Bosio, demeurant à Drancy (Seine), chemin de la Courneuve, 25. MEl ■ SOCIETE DES ARTS DRAMATIQUES, S. R. L., capital 30.000 francs; siège social : 65, avenue des ChampsElysées, Paris. Objet : opérations ayant trait, directement ou indirectement à l'industrie et au commerce du spectacle. Associés : MM. Michel Grunkrug, Robert Blum et Marc Asarow. Gérant : M. Grunkrug. 1 SOCIETE DE PRODUCTION ET D’EXPLOITATION DU FILM LE PASSAGER, Société à responsabilité limitée au capital de 25.000 francs, dont le siège est à Paris, 46, rue Pierre-Charron. Les participants sont : 1° M. Stengel. 2° M. G. Renault. 3U M. R. Wheeler. Le gérant est M. René Wheeler. CESSIONS DE SALLES ÿ Vendeur : Marceau MONTUELLEGOUILLARD. Acquéreur : Société PIERREPONT cl LAURENT. Fonds de commerce d'entreprise de cinéma, connu sous le nom de Caméo, exploité à Avion (Pas-de-Calais), rue Charles-Ferrand. Oppositions : étude de M" ’lhumerelle, huissier à Virny. a La Société CINEMA VOX a l’ail apport à la NOUVELLE SOCIETE CINEMA VOX du fonds de commerce de cinéma sis à Lyon (Rhône), 50 bis, rue Marietton. Oppositions : au siège du fonds gjj Le bail-gérance du fonds de commerce de cinématographie sis au Ramcv (S.-et-O.), avenue du Chemin-deFer, 8!), consenti par MM. LEBLANC et CONTESTE à M. THOMAS, a été résilié. Oppositions ; M1' Labour, notaire a I'ranconville. ■ LA SOCIETE AVRON PALACE, dont le siège social est 7, rue d’Avron, à Paris, élisant domicile en la demeure de Mme Dina TOLMAN, associée-grrante, fl, rue Lagrange à Paris, a cède à M. Edmond VERDAN et Mme Léa COULONVAL, son épouse, demeurant ensemble 33, rue Raspail, à LcvalloisPcrret (Seine), l’exploitation à titre de bail de fonds de commerce d’un etablissement dénommé AVRON PALACE, sis 7, rue d’Avron, Paris-20®, pour trois années, à courir du 19 janvier 1938 à midi. A partir de cette susdite date du 19 janvier 1938, toutes les opérations commerciales du cinéma AVRON PALACE seront conclues, réalisées et soldées par M. et Mme Verdan à leurs propres et exclusifs frais, risques et périls. a Vendeur : BEAUMONT-LEIGNEL. Acquéreur : RAVEZ-CARTIGNY. Fonds de commerce de cinéma, cale, exploité à Iwuy (Nord), 13, rue Clemenceau. Oppositions : M* Canner, notaire a Cambrai. g Vendeur : Société ASSO et LIHRMANN. Acquéreurs : M. et Mme PRAT. Fonds de commerce de cinéma connu sous le nom de CAMEO, exploité à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), 99, boulevard Gergovia. Oppositions : étude de M® Jeulin, notaire, rue Bonnabaud, 5, Clermont-Ferrand. g Vendeurs : M. et Mme Oscar HURZELER et Marie BANDEL. Acquéreur : Léon MEYER. Fonds de commerce de restaurant et cinéma, VILLE DE PARIS, exploité à Haguenau (Bas-Rhin). Oppositions : étude de Me Frankhauser, notaire à Haguenau, Si Vendeurs : époux MAZIRE-DELASSISE. Acquéreurs : époux MARCENARYMORINEAU et ROUSSEL-GUG. Fonds de commerce de cinéma exploité à Montivilliers (S. -b), 13, rue Thiers. Oppositions : étude de M"' Le Roux, notaire au Havre, 20, place de l’Hôtelde-VilIe. g Vendeurs : époux PANICHKLLÏ. Acquéreur : KÜPENAGUE. Fonds de commerce de cinéma, à l’enseigne CASINO CINEMA, exploité à Morsang'-sur-Orge (S.-et-O.), 37, rue Jcan-Raynal. Oppositions : au fonds vendu. g] Vendeur : CARTER Y. Acquéreurs : époux BRIQUE SCIINEIDER. Fonds de commerce de cinéma, CINEMA JEANNE-D’ARC, à Mirecourt (Vosges), 1, rue de l’Abbé-Grégoire. Oppositions : M® Aubry, notaire. Mirecourt. | Vendeur : Mlle JAUSSAUD (Yvonne) . Acquéreur : TEXIER (Emile) et MARIN (Louis). Fonds de commerce d’entreprise cinématographique CINE COLISEE, exploité à Sétif (Alger), 17, avenue JeanJaurès. Oppositions : M® Paul Bonnet, notaire, Sétif. Quelle que soit F importance de votre salle, vous pouvez assurer economi(j[llGniGnt son confort atmosphérique par une installation ESODYEP Toutes installations d’aération naturelle VENTILATION GÉNÉRALE (soufflage el aspirafion) CONDITIONNEMENT DE L’AIR par groupe monobloc “ Aérodyne (Breveté S. G. D. G.) avec distribution d’air, rafraîchissement ou réfrigération pour 1 été et avec réchauffage pour l’hiver. TOUTES ÉTUDES ET DEVIS SUR DEMANDE ÂÊ RO DYNE, Société Anonyme tremblay" 04-37 2, Rue Emile-Boutrais, FONTENAY-sous-BOIS (Seine)