La Cinématographie Française (1938)

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23 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CÎNÏl*flJmRy FR^P&SI RAPHIE 'SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦» POUR LES Rubrique consacrée à la vie du métier, DIRECTEURS niâis 9HS51 Tribune libre de nos Abonnés Directeurs. La Taxe Municipale ne doit pas être augmentée Le Bureau du Syndicat Français des Directeurs est actuellement saisi des protestations d’un certain nombre de directeurs de province, signalant que, du fait de l’augmentation des taux de la taxe d’Etat, les tarifs de la taxe municipale à laquelle sont soumis leurs établissements ont été égale ment augmentés. Le Bureau Syndical précise que la majoration de la taxe municipale ne doit pas présenter obligatoirement un caractère automatique. L’exposé des motifs des récents décrets gouvernementaux a nettement indiqué, en effet, qu’il s’agissait d’une augmentation des impôts d’Etat et non des impositions communales. I! est toutefois regrettable, dans le cas particulier du Cinéma, que le texte législatif ayant institué la taxe municipale sur les spectacles ait donné comme base d’imposition à cette dernière une « proportionnalité » avec l’impôt d’Etat. De là proviennent les situations regrettables constatées aujourd’hui, qui ont déjà permis à certaines administrations communales de relever les tarifs, ou qui ont amené dans d’autres cas certains agents de perception à majorer de leur propre chef les taux de la taxe municipale. Le Bureau Syndical conseille donc aux Directeurs de Cinéma, déjà soumis à une augmentation ou avisés de cette dernière, d’intervenir d’urgence auprès de leurs Municipalités pour leur indiquer qu’il résulte des déclarations officielles elles-mêmes que l’augmentation de 8 % était prévue sur les impôts d’Etat et non pour les taxes municipales. Dans un intérêt commun Directeurs et Distributeurs doivent conclure des accords équitables A Calais la situation est identiaue à celle de Sf-Etienne Une Lettre de M. Moncharmont A la suite des articles publiés la semaine dernière, sur la situation désastreuse régnant à Saint-Etienne, M. A. Moncharmont, directeur de l’Alhambra de Calais, salle de 1.200 places (première vision, équipement Western) et du Théâtre des Arts, de Calais, salle de 1.400 places (première vision, équipement Western) , nous adresse une lettre dans laquelle il signale la situation difficile des salles de première vision de Calais et fait appel à la bonne compréhension des distributeurs et directeurs pour trouver un terrain d’entente. Laissons la parole à M. Moncharmont : « Je lis avec intérêt et me permets de vous féliciter de signaler, dans votre numéro du 20 mai, la situation de plus en plus inquiétante qui est faite dans certaines villes comme Saint-Etienne et Lyon aux salles de première vision, du fait de ce que les maisons de location louent à bas prix, de 200 à 1.000 francs des fdms payés en première vision de 4 à 10.000 francs. Calais, le 23 mai 1938. « A Calais, la situation est encore pire. 11 y a trois salles de première vision et quatre salles de deuxième. Trois/; salles de deuxième sur quatre passent chacune deux programmes par semaine, souvent composés par quatre grands fdms, et l’on voit, par exemple, deux films payés trois mois avant 10.000 francs chacun dans chaque salle de première vision, passer dans la même se Façade du Cinéma Capitole à Gand. la salle la plus importante des Flandres (Directeur J. Lummerzheim). maine deux et trois mois après, ensemble et dans le même programme à 2 et 3 francs les places. « J’ai appelé l’attention du Syndicat régional de Lille sur la situation, et les distributeurs de films ont reconnu qu’il fallait réglementer la question des dits films. « J’ai insisté pour obtenir la suppression du passage de deux programmes dans la semaine et de fixer un minimum de prix de location qui soit proportionné aux recettes moyennes de la salle. « Le problème ne touche pas seulement les salles de première vision, mais aussi et davantage encore les loueurs de films qui, en réglementant d’un commun accord les chiffres de location des deuxième, troisième et quatrième vision, permettront aux salles de première vision — les seules qui leur procurent la majorité des recettes pour amortir leurs films — de réaliser des recettes plus élevées. « 11 est donc d’un intérêt commun que directeurs et distributeurs concluent un accord équitable qui permette à chacun de vivre suivant les possibilités de chaque salle et de chaque ville ». A. Moncharmont. Et voici la lettre que M. Moncharmont vient d’adresser au Président du Syndicat des Loueurs de Films du Nord et du Pas-deCalais à Lille. Mon cher Président. Excusez-moi de vous écrire à nouveau pour l'affaire qui nous intéresse, mais ma