La Cinématographie Française (1938)

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24 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CK€fePH'E HXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3 Le Vicomte de SAINT-CHOUL CITOYEN DE CLOCHEMERLE Production FORRESTER-PARANT ( à suivre) réclamation n’est pas seulement pour Calais. Je vois, d’après l’article paru dans La Cinématographie Française, de cette semaine, qu’il y a aussi le meme désordre dans la location des films aux petites salles ci SaintEtienne et à Lyon. Vous en conclurez certainement avec moi que ce n’est pas les directeurs de première vision qu’il faut réglementer, mais la location des films. Cette situation ne peut durer et il importe de prendre d’urgence, dans un intérêt commun, les mesures nécessaires. A. Moncharmont. LA COMPAGNIE PARISIENNE DE LOCATION DE FILMS 49, Avenue de Villiers — Wagram 13-76 présente FLORELLE MAURICE LAGRENÉE PIERRE STEPHEN dans Un Meurtre a été commis Scénario et Réalisation de CLAUDE ORVAL avec JACQUES VARENNES GEORGES PAULAIS MILLY MATHIS PAR UNE COLLABORATION ENTRE LOUEURS ET DIRECTEURS IL FAUT CONSTITUER PAR RÉGION UN STATUT DE LA LOCATION ET DE L’EXPLOITATION M. A. Guichot, directeur de l’Esplanade Cinéma de Nice nous adresse une lettre fort sensée que nous nous faisons un plaisir d’insérer. * * * La question du prix des places qui fait l'objet depuis quelque temps d’un grand tam-tam dans les journaux de notre corporation est plus complexe qu’on ne se l'imagine. Tout d’abord, que Messieurs les loueurs qui me semblent mener la campagne s’en prennent à eux-mêmes, car même si la vérité doit leur déplaire, ne sont-ils en grande partie à l'origine de la débâcle actuelle ? N’ont-ils pas, pour la plupart, par une soif exagérée du profit, mis les exploitants dans de telles situations qu'il en est résulté pour beaucoup sinon la ruine du moins une situation à ce point précaire qu’ils ont dû recourir aux expédients. Si Ton veut que les prix des places redeviennent équitables, il faut que les loueurs se plient à une discipline de location où leurs intérêts ne seront pas les seids à sauvegarder. Il serait trop long d'entrer dans le détail, mais tous les gens de métier comprendront. Il me semble qu’avant de courir sus à l’exploitant, Messieurs les loueurs devraient faire leur mea-eulpa, et revenir à des méthodes de location plus rationnelles et moins tyranniques. J’ai cru nécessaire de faire entendre cette protestation contre une campagne où il m’a semblé rencontrer trop de parti-pris contre les exploitants, comme s’ils étaient les seuls en cause. Ces griefs exposés et les torts de chacun reconnus, on pourrait passer l’éponge et constituer par région, par une collaboration entre loueurs et exploitants, un statut de la Location et de /'Exploitation des films. Tant que cette collaboration ne sera pas effective, tout ce que Ton fera ou rien — d un côté comme de l’autre — reviendra au même. Toutefois, le point délicat est celui-ci : réaliser l'accord d'abord chez les loueurs. Or, dès que ces Messieurs se mettent à table, il y en a toujours un ou plusieurs qui tirent dans les jambes des autres. Comme il en est à peu près de même parmi les exploitants, ça finit un peu comme à la Société des Nations !... Veuillez agréer, Monsieur, etc... A. Guichot. Nous sommes persuadés que la proposition de M. Guichot sera approuvée par la grande majorité des distributeurs, loueurs et directeurs. Nous sommes entièrement d’accord avec M. Guichot pour dire que seule une collaboration loyale entre loueurs et directeurs pourra résoudre le délicat problème du prix des places. LE PRIX DES PLACES A LYON L'activité cinématographique lyonnaise semble entrer dans une nouvelle phase et l’arrivée récente de deux nouveaux directeurs à la tête des deux principaux établissements n’est point sans contribuer à ce renouveau. Au Pathé Palace, c’est M. Damblans qui, prenant la suite de M. Mallet, rappelé à Paris pour prendre en mains des responsabilités plus importantes, s’adapte à la vie lyonnaise et à l’exploitation délicate et combien '^«auu I fMWlMBrttl “OUB I UUlUBHBuil We Millions 1ME(MUÏÏU1! iftt duit or .. fflWBIH lî.’UALJ l. |o:o AüCtiAJicv. I |t rvIUi u UKWt I âiwiuij tcMeü ïîmIj I i a j Façade de l’Olympia de Nantes pour J’accuse. souvent difficile de la plus grande salle de la ville et de la région. Le prix des places que le Pathé maintient au niveau qui s’impose, en raison, non seulement des obligations d’amortissements des films, mais aussi bien des frais inhérents aux palaces cinématographiques, n’est point sans susciter de la part d’une clientèle qui compte et fait attention, un mouvement d’abstention qu’il importe de surveiller de très près. Et tout comme M. Maillet, M. Damblans demande qu’afin de justifier le maintien drs jjrix actuels, tout au moins pour les soirées, il faut suivre une politique d’exclusi vi té imposant au moins huit semaines de décalage entre la sortie du film en première vision et sa projection dans les salles de quartiers. Même opinion auprès de M. Alamelle, nouveau directeur de la Scala de Lyon, cinéma du circuit Siritzky. « Si, dans diverses villes, nous expose M. Alamelle, M. Siritzky est entré dans la bagarre du prix des places et a répondu aux politiques de ses collègues par une politique adaptée à leurs façons de comprendre la concurrence et l’exploitation, nous entendons à Lyon demeurer sur le plan où se maintiennent les exploitations de premières visions. « M. Siritzky entend servir non seulement