La Cinématographie Française (1938)

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25 rrxxxxxxxi^æmaaco^cms FR|J3 jESlSI ÜAPtSIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ses intérêts d’exploitant et de société à circuit important, mais encore le cinéma à son origine, c'est-à-dire dans la production. Sa politique est d’assurer à un producteur l’amortissement de son film à son départ dans l’exploitation. Et cela ne peut être que si les salles de première vision maintiennent leurs prix de places à des taux qui paient. La solution la plus heureuse à notre avis est de rechercher dans le décalage entre la première et la deuxième vision, une raison pour les clients de venir dans nos salles. C’est nous qui faisons les sacrifices des lancements et de la publicité, c’est à nous d’en récolter les fruits. Si on ne veut pas accepter le décalage que nous demandons, il nous faudra aviser en plein accord à une baisse massive des prix sur tous nos tableaux. Le résultat sera immédiat, à prix égaux, les gens viendront chez nous et délaisseront les salles de quartiers. Et nous poignarderons d’un coup, sans pour cela nous sauver complètement, et la production et l’exploitation de deuxième zone. Mais cela, nous entendons l’éviter à tout prix et nous comptons bien que nos collègues, les premiers intéressés, aussi bien que les loueurs lyonnais nous y aideront ». ; * ' * * A Saint-Etienne, une bagarre extrêmement sévère est aujourd’hui déclanchée. L’éclosion de salles à spectacles permanents entraîne un décalage de la clientèle, qui se traduit par des statistiques effarantes mais d’une tragique éloquence. Les salles aux places de 2 et 3 francs totalisent 18 à 20.000 francs de recettes hebdomadaires, tandis que les grandes salles dont jadis les totaux se chiffraient entre 50 et 100.000, plafonnent péniblement à 30 et 40.000. On a pu lire dans cette revue la circulaire que M. Salengros, en plein accord avec ses collègues stéphanois a adressée à tous les loueurs lyonnais. Souhaitons que la région lyonnaise ne soit point frappée comme l’est actuellement la région marseillaise, où la bataille par le prix des places a pris une telle acuité que distributeurs et directeurs de salles semblent ne plus savoir comment l’industrie cinématographique pourra se tirer de la bagarre. S. Meunier. Vive réaction des Directeurs contre la décision des Distributeurs de facturer les Films-Annonces De Marseille, on nous communique que : L’Association des Directeurs des Cinémas de Marseille a voté à l’unanimité, durant la réunion du 11 courant, de ne plus payer les emballages : boîtes et sacs ainsi que les films-annonces que les maisons de location réclament actuellement même pour les contrats en cours. De son côté, le Syndicat Français des Directeurs fait allusion, dans son organe du 21 mai, à une circulaire datée du 9 mai en demandant à ses adhérents de s’y conformer. Le Syndicat ajoute que «pour le paiement des films-annonces un grand nombre de maisons de distribution, de la région parisienne notamment, ne semblent pas avoir donné suite à leurs prétentions, et sur ce point encore la réaction unanime des Directeurs de Cinéma a porté ses premiers fruits ». Les distributeurs motivent leurs décisions en déclarant que trop souvent les directeurs oublient de retourner à temps clichés et films-annonces, ce qui entraîne des frais trop onéreux. « Saison de Reprises Avec quels films les cinémas pourront-ils s’alimenter cet été? Dès cette fin de mai, la question commence à se poser sérieusement pour les exploitants, principalement à Paris. De tous les grands films français projetés en exclusivité au cours de ces deux derniers mois, aucune sortie générale n’aura lieu avant le 15 septembre. D’autre part, la plupart des nouveaux films doublés disponibles sont déjà sortis. Comme leurs collègues américains et anglais, les exploitants de France vont donc être obligés de donner des films moyens, qui n’avaient pas encore trouvé de dates de sortie ou des reprises. Le mouvement a déjà commencé : PortArthur. Quelle Drôle de Gosse, Le Chien jaune, Dernière Heure, Le Grand Jeu, Au Service du Tzar, Hôtel des Etudiants sont Le Claudius BRODEQUIN CITOYEN DE CLOCHEMERLE Production FORRESTER-PARANT (à suivre) donnés cette semaine dans certaines salles du 15°, du 18" et du 19" arrondissements. Nous avons entendu dire que certains circuits envisageraient de fermer la moitié de leurs salles pendant les mois de juillet et d’août. De plus en plus, la saison d’été constitue un grave problème pour l'exploitation, et cela dans tous les pays. Exhibitor. UNE BONNE CONFISERIE EST LE COMPLEMENT D’UN BON PROGRAMME Uai (fe LE CONFISEUR DU CINÉMA MASSILIA NORD: MASSILIA SUD: 18, Rue Pierre-Levée 74, Boulevard Chave — PARIS — MARSEILLE — OBF.RK.AMPF 16-64 COLBERT 21-00 LE NORMANDY à Rouen s’équipe en 16 m/m Nous apprenons que M. Leroy, vient d’installer au cinéma Normandy, à Rouen, un appareil 16 mm. exploitation de l’O.G.C.F. à lampe haute intensité Ashcraft. Cette installation a été réalisée par les Etablissements Olivères, 72, avenue Kléber à Paris. Audience dramatique à la Cour d’Assises. C’est l’une des scènes les plus émouvantes de Carrefour, film réalisé par Kurt Bernhardt et interprété par Charles Vanel, Jules Berry, Suzy Prim et Tania Fedor