La Cinématographie Française (1938)

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29 rxxxxxxxxTYrxxxxxxrxxm ciiNÊj^^RAPHÎE txxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxa Les Films en Versions originales Pierre Brasseur et Madeleine Robinson dans Gosse de Riche qui sortira très prochainement en exclusivité sur les boulevards. Vogues 38 Tourné sur procédé Technicolor (G) Interprétation : Joan Bennett, Warner Baxter. Edition : United Artists. La grande nouveauté de ce film c’est d’offrir, presque durant toute sa projection, les plus chatoyantes images de femmes ravissantes vêtues de toilettes ultra modernes, et souvent d’une grande élégance. On déplore que nul film français n’ait été consacré à magnifier notre HauteCouture parisienne qui pourrait si bien s’aider du cinéma pour maintenir dans le monde un prestige à présent menacé. Le scénario de Vogues 38 est mince, mais soutenu par une mise en scène habile, aux détours pleins de fantaisie. Il y a dans Vogues 38 de remarquables tableaux colorés, des recherches d’effets naturels; notamment l’aurore sur Manhattan où se composent des rayons dorés et roses sur les pierres et le marbre des gratte-ciels. Enfin, les tonalités délicates du procédé mettent en valeur les harmonies des toilettes portées par les charmants mannequins d’Hollywood. Film sans souvenir, mais soirée enchanteresse grâce à sa succession d’images véritablement excellentes. Goldwyn Follies Réalisé sur procédé Technicolor (G) Interprétation : Adolphe Menjou, Andrea Leeds, Véra Zorina, Edgar Bergen et sa poupée, les Ritz Brothers. Edition : United Artists L’intrigue ténue, est un prétexte à ballets, chants, présentation de gi i ls on de danseuses classiques. Adolphe Menjou est, avec son ironique assurance, le « produeer » de revues filmées qui cherche et trouve le bon sens et le goût personnifiés dans une petite provinciale charmante (Andrea Leeds). La vedette est jouée par une danseuse russe, fort belle et qui danse sur les pointes avec une sorte de génie : Véra Zorina. Le film regorge de scènes splendides, notamment le ballet parodiant Roméo et Juliette et le gracieux ballet dans un décor classique avec des ballerines vêtues de gaze étincelante. Le numéro éblouissant du ventriloque Edgar Bergen et de sa poupée Charlie Mc Carthy réjouira tous les spectateurs, et on peut dire que les quatre sketches des trois Ritz sont d’une bouffonnerie irrésistible. Bon film, luxueuse mise en scène, accumulation de gags, de jolies filles et de « clous ». La technique des couleurs est en constant progrès. Soulignons la beauté des couleurs des étoffes et des décors de tons glacés. Prison Centrale ( Penitentiary ) (G) Film de : John Brahm. Interprétation : Walter Connoly, John Howard, Jean Parker et Robert Barrat. Production : Columbia. Edition : Astra Paris Film. John Brahm a tourné Prison Centrale dans les grands décors, non détruits du fameux Big House. Il a, avec grande habileté, utilisé quelques scènes de ce film, scènes générales montrant des centaines de détenus rangés dans la cour, massés, ou rentrant en cellules. Pour le reste, il a intégré dans ce cadre austère et sinistre, une plausible et émouvante histoire de prisonnier modèle, venu là par un coup de fatalité, et qu’un amour sauvera de la tourbe, de l’emprisonnement définitif. Trois interprètes pathétiques forcent l’ad miration : Walter Connoly, aussi habile à jouer des rôles tragiques, qu’à camper des millionnaires grotesques, John Howard, enfin Robert Barrat qui est, avec force, l’odieux garde-chiourme. Et plusieurs autres rôles de forçats sont tenus avec une vérité qui fait frissonner. Jean Parker, toujours charmante, mais un peu fade, est l’enjeu de ce terrible combat. Les scènes de révolte sont bien conduites et l’atmosphère du film est d’une intensité dramatique complète. Le Nation en Marche (Well’s and Fargo) (G) Film de : Frank Lloyd. Interprétation : Fronces IJee, Ch. Morgan, Joël Mac Créa, Bob B unis. Production : Paramount. On retrouve dans Well's and Fargo (La Nation en Marche), les éléments qui avaient permis, jadis, la réalisation de La Cara | vane vers l'Ouest, et plus tard, de La Piste des Géants. Mais l’histoire de La Nation en Marche est plus complète miisque centrée autour de l’évolution d’une société de transports et de messageries : Well's and Fargo, celle-ci participe à la grandeur des Etats-Unis de 1845 à 1865. Vingt années de lutte, où les pionniers, partis de Saint-Louis pour la Californie, bâtissent des pays, des cités, des fortunes en proie cependant aux luttes des autochtones, à l’agio, à la spéculation et à la guerre civile. Les principaux rôles de ce film d’action vigoureux et pittoresque, où abondent ies tableaux d’épopée, sont Joël Mac Créa, Frances Dee et Bob B urns. Signalons le clou constitué par la bataille des convois nordistes contre les assaillants sudistes, et le voyage des premiers wagons couverts vers la Californie, ainsi que de somptueux bals coloniaux. MkOAC.I 00 QUikPN særsQKi 0MÆ ^ 0 ' o w , , , VJ, 1 pwb; /fr ■ /VG, \%d f7Aj (l * /■ «tV O . ■ v cf ffrt r‘<rcc crsyrsyry irffZ , .J, Après PÉPE-LE-NtOKO&l ’n M NAPLES AU BAISER DE FEU 'V'i \ t f t Ëfrfctesfc nattireHemGnc unricTn ÿîft