La Cinématographie Française (1938)

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170 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ C1NEF TR4 iR/\PïBBE 1SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦A nombre de nouvelles vedettes, qui ont déjà su se créer une très vive popularité. En jetant un rapide regard sur la saison 1937-1938, on se rendra facilement compte qu’elle a été pour le cinéma français l’une des plus actives et des plus prospères. Durant les neuf derniers mois, pas loin de 90 films français de long métrage ont été montrés sur nos écrans, sans compter les journaux d’actualités d’Eclair-Journal, de même qu’un très grand nombre de courts métrages. De tous les films présentés cette saison, il convient de citer parmi ceux qui obtinrent le plus de succès : Un Carnet de Bal, Le Grande Illusion, Un Amour de Beethoven, Le Mensonge de Nina Petrovna, La Porte du Large, Le Messager. Gribouille, Courrier-Sud, La Danseuse Bouge, Double Crime sur la Ligne Maginot, Abus de Confiance, La Citadelle du Silence, Sœurs d’ Armes, Prends la Boute, Yoshiwara, Nitchevo, Samson. Naples au baiser de feu, avec le populaire chanteur Tino Rossi, fut sans contredit le film qui attira les plus nombreuses foules. Présenté au cinéma Saint-Denis à Montréal seulement trois semaines après la visite parmi nous de Tino Rossi, ce film a joui d’une très forte publicité. L’expansion du 16 mm. Depuis quelques mois, l’exploitation du film de 16 mm. semble prendre de plus en plus d’ampleur dans la province de Québec. Grâce à ce genre de film, le cinéma français pourra désormais pénétrer dans les en droits où il lui avait été impossible de le présenter jusqu’à ce jour. Car, un très grand nombre de petites villes et de villages ne possèdent pas de salles de cinéma. Cependant, il est regrettable de constater qu’en France on ne semble guère se soucier de donner de l’expansion à l’étranger au filin de 16 mm., car il est très difficile pour nos importateurs d’obtenir les copies en 16 mm. Les usines de tirage les font attendre un temps infini, et souvent ils obtiennent les copies demandées un an après la sortie ici du film en format ordinaire. Quand finira-t-on par comprendre en France l’importance qu’il y a à bien organiser l’exploitation et l’envoi des films pour l’étranger ? Jean Clavel. POLOGNE La vogue du film français Le lilm fiançais continue son progrès sur le marché polonais. Au cours du dernier trimestre, les salles d'exclusivité à Varsovie passaient entre autres : L’Orage (grand succès), La Bue sans joie, Dédé, La Dame de Pique, La Chaste Suzanne, L’Or dans la Bue, L’Ile des Veuves, Marthe Biehard, Mademoiselle Docteur, Lac aux Dames. Ce dernier cas est particulièrement significatif : il y a trois ans, le distributeur qui importa ce film ne pouvait pas le placer en exclusivité. La renommée de Simone Simon est entre temps devenue si grande qu’aujourd’hui le film a pu être placé. On annonce une quantité importante de films français pour l’été et pour la prochaine saison. Malgré celte avance dans la capitale, le film français rencontre cependant encore beaucoup de difficultés en province. Parmi les films étrangers qui nous sont parvenus d’autres pays, c’est Marie Walewslca, La Huitième Femme de Barbe-Bleue et M ad about Music (Deanna Durbin) qui ont eu les plus grands succès d’exclusivité. La production nationale nous a donné peu de films nouveaux : Wizos, d’après un roman de Maria Rodziewicz, réalisé par J. Gardan pour Sfinks, remporta un succès très satisfaisant. Plusieurs films cependant sont en chantier. Ils seront présentés au début de la saison prochaine. Signalons surtout Granica, une réalisation de J. Leytes pour Parlo-Film, Deuxième Jeunesse (version polonaise de Maman Colibri ) réalisée par M. Waszynski pour Feniks; Gehenna, que J. Gardan tourne pour Age-Film; Dr. Wilczur, une production de W. C. F., mise en scène par M. Waszynski. Un essai bien intéressant vient d’être effectué par la P.A.T. qui entreprit un grand film consacré entièrement à un acteur. Cet acteur, Ludwik Solski, une des gloires du théâtre dramatique polonais, continue encore sa carrière d’une façon brillante malgré l’âge de plus de 80 ans. Le film en question, conçu sous forme d’une causerie entre l’illustre acteur et un critique de théâtre, reprend les scè (De notre Correspondant particulier.) nés les plus caractéristiques des pièces qui ont fait la gloire de l’artiste. Ainsi seront fixés et enregistrés ces véritables sommets de l’art dramatique polonais et les générations futures de comédiens et de gens du théâtre pourront facilement se rendre compte de la valeur de cet art. Le célèbre monologue de L’Avare figure aussi dans ce film. On attend avec intérêt l’accueil qui sera fait à ce film par le public normal des salles de cinéma. Nous avons déjà signalé que la plus importante maison polonaise, les studios et laboratoires Falanga, fêtait cet année leur quinzième anniversaire. Les propriétaires de la maison, MM. Dekierowski et Drzewicki, organisèrent à cette occasion une série d’importantes réceptions pour les membres des milieux cinématographiques. Dans les discours prononcés à cette occasion, les orateurs ont souligné les progrès considérables de la production polonaise, dus dans une grande partie à l’effort technique de la Falanga. Le Conseil supérieur de la Cinématographie en Pologne étudie actuellement un plan Sofia, juin 1938. — Par rapport aux années précédentes, les films français ont enregistré cette année une avance considérable au point de vue de la qualité et de la qualité. Plus de 50 films français viennent de passer dans les différentes salles denuis le début de la saison; il est bien évident que le film français a remporté le plus de succès devant les productions étrangères en éclipsant de façon définitive les films allemands général de redressement de la cinématographie dans ce pays. La question des taxes, droits de douane, licences d’exploitation, fonds du film, seront traités d’une façon très détaillée. D’autre part, les milieux du cinéma ont été avisés que du côté du Gouvernement on étudie également la question du cinéma au point de vue des intérêts de l’Etat. Une organisation nouvelle vient d’être fondée : L’Association du Développement du Film Polonais. Parmi les fondateurs, on trouve plusieurs personnalités très en vue dans la vie publique polonaise, ce qui permet d’espérer que l’organisation nouvelle pourra relever la compréhension du rôle du film dans les milieux dirigeants du pavs. On craint cependant dans certains milieux professionnels que cette Assciation, si elle néglige le concours des hommes du métier, ne fasse des erreurs nuisibles aux intérêts de l’industrie cinématographique. Pour terminer, signalons que M. Ordvnski, président du Conseil supérieur, travaille actuellement à la post-synchronisation du célèbre film de Walt Disney : Blanehe-Neiae et les Sept Nains, et, dans un domaine différent, qu’on étudie à Varsovie la possibilité de création des salles d’actualités cinématographiques. Un essai dans ce sens vient même d’être réalisé par M. Hochmann dans le sous-sol du café Esplanade, mais dans des conditions techniques et de programmation qui ne permettent de tirer aucune conclusion en ce qui concerne le goût du public varsovien pour ce genre de spectacle. André Buszkowski. (De notre Correspondant particulier.) si souvent tendancieux. Seules, les grandes œuvres américaines s’imposent parfois, car les producteurs américains n’envoient que leurs meileurs films qui sont rares à s’imposer à nos spectateurs, comme les réah'sations françaises, avec leurs inégalables interprétation et mise en scène font réapparaître la poésie à l’écran. Nous avons nu voir pendant ce trimestre plusieurs réalisations françaises qui se sont attribuées beaucoup de succès dans différen BULGARIE Les films français en tête