La Cinématographie Française (1938)

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RAPHIE SE 199 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ Le Contrôle de la Distribution ET DE L’EXPLOITATION par Pierre CHÉRET Dans notre numéro du 25 Mars 1938, page 149, M. Pierre Chéret nous a décrit son système du contrôle budgétaire de la production de film. Voici la deuxième partie de son exposé fait au court d une conférence devant le Comité National de l Organisation Française ; celte seconde Partie a trait au contrôle de la Distribution et de /’ Exploitation. Division de la France en régions cinématographiques avec indication des zones indécises Le film, une fois produit, se présente sous la forme d’un négatif ayant, s’il s’agit d’un film de long métrage, de 2.400 à 3.000 mètres de moyenne. On tire de ce négatif un certain nombre de positifs appelés copies d’ exploitation et qui seront confiés aux théâtres cinématographiques pour être projetés en public. Ce droit de représentation est concédé aux salles de spectacles moyennant une redevance fixée soit à raison d’un pourcentage de ia recette nette d’exploitation, soit à raison d une somme forfaitaire, soit d’un pourcentage avec un minimum garanti. Les salles de spectacles de format standard sont, en France et en Afrique du Nord, au nombre de 4.000 environ. Elles projettent dans une même séance soit un film de long métrage accompagné de dessins animés, de documentaires ou de courts sujets, soit deux films de long métrage. Dans le premier cas, il s’agit en terme de métier de « simple programme », dans le second cas de « double programme ». Un même film, quelle que soit sa classe, ne peut évidemment passer dans la totalité des salles existantes. En effet, un nombre important de salles se trouvent en concurrence les unes par rapport aux autres, se partageant la clientèle. Une salle faisant des premières visions de film dans une ville n’acceptera pas de passer un film qui aura été projeté au préalable dans une autre salle de première vision. Les possibilités d’un film, c’està-dire le nombre de locations qu’il Classement des cartes maîtresses indiquant toutes les caractéristiques des salles de France et d’Afrique du Nord Conservation des fiches de programmation. — Cette armoire peut contenir 2.000.000 de documents pourra réaliser, sont essentiellement variables avec la qualité du film. II ne semble pas pouvoir dépasser sensiblement 1.800 locations sur la France. Le placement des films dans les théâtres cinématographiques est réalisé par des organismes de ventes dénommés « distributeurs ». Ces distributeurs disposent d’un réseau de voyageurs et d’agents, qui prennent les bons de commandes, et de services intérieurs chargés de veiller à la bonne exécution des ordres pris, à la livraison et au retour des copies d’exploitation, à leur entretien, à la vente du matériel de publicité, à l’encaissement et à la répartiion des recettes réalisées. II existe en France deux catégories principales de distributeurs; d’une part, ceux dont l’organisation couvre la France entière, d’autre part, les distributeurs dits « régionaux » qui ne se chargent du placement des films que pour une partie déterminée de la France. En règle générale, on distingue en France cinq grandes régions cinématographiques : La Grande Région Parisienne, les régions de Lille, Bordeaux, Lyon et Marseille. Le périmètre de ces agences n’est pas uniforme. Suivant les maisons de distribution, des départements font partie d’une agence ou d’une autre. La Grande Région Parisienne également dénommée Agence de Paris, se divise généralement en trois agences : Paris, Banlieue, Province. Dans certaines maisons, il existe