La Cinématographie Française (1938)

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200 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CXXXXXXXXXXX3 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CONTRATS Situation ou ucjicctlc-n. Film Le contrôle de la distribution : situation de prospection des agences à Nancy, Strasbourg, Rennes, etc... Si cette division des agences cinématographiques est pratique quant au fonctionnement des services des maisons de distribution, elle ne correspond nullement à une répartition rationnelle. Les agences ne constituent pas un tout homogène. C'est pourquoi, tout en tenant compte de la division en grande régions cinématographiques, je me suis efforcé de réaliser une seconde répartition des salles en centres cinématographiques. Nous avons procédé à une étude complète de toutes les salles existantes en France. Nous les avons dénombrées, nous les avons classées par ordre d’importance, étudié leur programmation propre, déterminé la concentration cinématographique de chaque département, compte tenu du goût particulier de chaque public, et nous avons ainsi été conduits à adopter la division suivante : Ville de Paris, sa banlieue proche, le Bassin Parisien, la Bretagne, la Touraine, la Région du Nord, le Nord-Est, l’ Alsace-Lorraine, le Centre-Est, le Centre, la Savoie et le Bassin du Rhône, le Bassin de la Garonne : Toulouse et le Languedoc, la Côte d’Azur. D es différences fondamentales existent entre ces différentes régions du seul point de vue de la concentration cinématographique. Pour Paris, la banlieue et les grandes villes, il existe un cinéma par 9.000 habitants. La totalité de la population de ces villes peut aller au cinéma sans avoir à effectuer de grands trajets. Elle dispose de salles spacieuses donnant de nombreuses séances. En province, par contre, sur 34.000.000 d’habitants, le tiers seulement est directement desservi par des salles de spectacles de format standard. 11 existe en moyenne un cinéma par 4.600 habitants de population urbaine, mais il s’agit de salles de moindre contenance que les salles des grandes villes et effectuant moins de séances. Pour avoir toute sa portée, cette statistique devrait être complétée d’une seconde qui tiendrait compte du nombre de places mises par semaine à la disposition des spectateurs. Cependant, si l’on considère uniquement la population urbaine desservie, le nombre de cinémas par habitant ne diffère pas sensiblement suivant les régions. Il en va tout différemment si l’on considère la population totale. La Côte d’Azur, par exemple, dispose d’un cinéma par 4.800 habitants de population totale. Par contre, la Bretagne et la Touraine ne possèdent qu’un cinéma par 24.000 habitants. Il convient toutefois de signaler que pour ces dernières régions, cette infériorité se trouve compensée, en partie, par l’existence d’un grand nombre de cinémas de format réduit, principalement de patronages. Ces statistiques quelque peu arides ont été présentées sous une forme amusante dans le 1.000* numéro de La Cinématographie Française (décembre 1937). L’étude entreprise actuellement portera pour chaque ville, pour chaque région, sur le nombre de spectateurs pouvant être amenés dans les salles obscures, tant en raison de l’importance de la population, que des occupations des habitants (industries ou commer ces importants), de leur capacité d’achat cinématographique. Les conclusions de ces études devront être confrontées avec les résultats déclarés par les directeurs de salles. Les rendements obtenus dans des villes présentant les mêmes caractéristiques seront utilement comparés et permettront de dégager des enseignements précieux. Une collaboration plus grande entre exploitants, distributeurs et producteurs ne pourra être que fructueuse pour tous. L’augmentation importante des recettes qui peut être réalisée permettrait aux producteurs de mieux équilibrer leur budget, elles les inciterait à améliorer sans cesse la qualité de leurs films, et les ex ploitants verraient ainsi venir dans leurs salles une partie de la population qui ne se déclare pas actuellement encore satisfaite de la qualité moyenne des films qui sont présentés. Une tâche importante reste donc a réaliser dans ce sens. J’ai effectué la première tranche des travaux qui consistait à dresser la liste rigoureusement exacte de toutes les salles de spectacle de format standard existant en France et dans les pays limitrophes, et à déterminer pour chacune d’elles toutes ses caractéristiques. Parallèlement, un travail semblable a été entrepris depuis déjà deux ans pour les salles de format réduit.