La Cinématographie Française (1938)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 211 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ L’EXPLOITATION ET SES PROBLÈMES ASSEMBLÉE GÉNÉRALE AU SYNDICAT FRANÇAIS LE SYNDICAT FRANÇAIS PREND POSITION CONTRE LA CONSTRUCTION DE NOUVELLES SALLES Le Syndicat français tient deux Assemblées par an. Nous appelons donc l’attention des directeurs de cinémas, nouveaux venus dans Je métier, sur l’Assemblée du 14 décembre dernier dont le compte rendu a paru dans notre numéro du 17 décembre dernier. Au bureau siégeaient : MM. Lussiez, président; M. Bernheim; M. Bastide et Maître Lévêque, avocat-conseil du Syndicat français. L’exposé de M. Lussiez fut une mise au point, en juin 38, des diverses questions dont le Syndicat est saisi par ses membres ou dont ses rapports constants avec les administrations publiques et les autres groupements syndicaux de la corporation lui imposent l’examen. Nos lecteurs, qui suivent chaque semaine nos rubriques, sont parfaitement au fait de ces questions. Le point le plus important à propos de ces rapports, esl la discussion actuelle avec la Chambre Syndicale des Distributeurs (on sait que tous les groupements, et naturellement le Syndicat français font partie d’une Confédération générale de l’Industrie) à propos des clauses des contrats-types de location. Notamment, la question de Vapplicaiion généralisée de la location au pourcentage, le paiement des films-annonce et de divers accessoires de lancement des fdms trouvent une opposition fort nette de la part des représentants des directeurs. C’est la première fois depuis que l’ancienne Chambre Syndicale Delac a été remplacée par la Confédération, que des discussions sont portées hors du secret de ses délibérations. Il faut espérer que ce léger nuage, fort justement motivé de part et d’autre, ne se condensera pas en orage. Le métier a besoin d’une ligne continue dans ses défenses extérieures. RAPPORT MORAL M. Gérard, l’actif secrétaire général du Syndicat, lit le rapport moral du Conseil. 11 met en évidence la très brillante activité de l’association. Le rapport moral trouve sa confirmation dans le bref exposé de la situation financière. L’actif du Syndicat s’élève à près de 200.000 francs. L’élévation des taux de cotisations a accru de plus de 60.000 francs annuels les recettes sociales. La réserve en Banque s’élève à plus de 130.000 francs. M. Lussiez fait part accessoirement à ses collègues des bons résultats du Muguet de Mai, créé par une collaboration de toute l’industrie. Le succès premier, morteste, mais d’un bon augure pour les années suivantes, est principalement dû à l’Exploitation qui a aidé à la vente dans ses établissements. La Vie Juridique du Syndicat M® Georges Lévêque, avocat conseil du Syndicat Français, fait un excellent exposé, dans leurs grandes lignes, des activités du Syndical en matière juridique. Au Conseil d'Etat, la lutte se poursuit contre la concurrence des Municipalités et les abus de pouvoir des Maires. Sur ce point, le Conseil d’Etat, seule défense des particuliers contre les excès de l’étatisation, a une orientation qui nous est favorable. Il ne semble pas que l’affaire Gaumont, dont le circuit serait une concurrence redoutable s’il n’était pas chargé des impôts et patentes que payent ses voisins patentés, soit en route vers une « nationalisation ». Dans les procès en concurrence illicite des municipalités. notamment à Poitiers, à Meaux, les Directeurs ont eu gain de cause. Cependant, M® Lévêque, tout en recommandant aux exploitants de ne laisser faire aucun passe-droit sans se défendre immédiatement par les voies de justice, rappelle