La Cinématographie Française (1938)

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIME FR RAPNIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ 212 txxx: que la concurrence, pour être véritable, doit être basée non sur une simple gestion, niais sur une concession effective avec cahier des charges. M" Lévêque signale le curieux abus de pouvoir d’un maire qui a fait interdire la projection de Marinella. Les poursuites ont commencé, sur la base d’un arrêté municipal évidemment illégal et qui n’est même pas motivé ! Correctionnelle. Après avoir signalé qu’il est très rare qu’un Directeur soit poursuivi pour les cas de chèque sans provision ou de non-paiement, le Conseil du Syndicat signale les cas trop fréquents de blessure par imprudence, opérateurs blessés par mauvaise installation de cabine, jambes cassées, chutes (mauvais état des éclairages ou des fauteuils). M' Lévêque dit que la jurisprudence estime de plus en plus grande la responsabilité des Directeurs, « le fait de prendre un billet de place donnant au spectateur le droit à un séjour tranquille pendant toute la durée de sa présence à l’intérieur de l’établissement ». Ainsi les responsabilités doivent être l’objet d’assurances bien établies et les règlements de police (un nouveau se prépare) doivent être appliqués à la lettre. C’est ce que tout à l’heure confirmera AI. Bernheim, de la Commission du matériel, qui se met à la disposition de ses collègues pour toutes vérifications de cabines, travaux et examen des contrats d’assurances. Commerce. M° Lévêque indique qu’il est souvent plus intéressant de s’adresser directement au Tribunal de Commerce qu’à nos commissions d’arbitrage, que celles-ci soient cefle qui siège chez les Directeurs ou celle des Distributeurs. Il propose un vœu (voté à l’unanimité), demandant la constitution d’un véritable Tribunal arbitral, pouvant également régler les conciliations, établi hors des deux syndicats et disposant d’un personnel de greffe totalement indépendant. Non-Flam. AI. Lussiez reprend la parole pour dire la situation vis-à-vis du décret toujours en suspens, du non-flam. Cette suspension sera probablement prolongée d’une nouvelle période, mais on exigera sans doute que la bande-amorce soit en non-flam. Le projet demande également (ce qui semble contradictoire) que les bobines soient maintenues à 300 mètres. Les appareils modernes étant généralement conçus pour un plus long bobinage (allemands 1.81)0 mètres, américains 600 mètres) le Syndicat proteste et discute. NOUVELLES SALLES ET PRIX DES PLACES M. Bastide donne un exposé extrêmement clair de la question, et non moins catégorique : On veut hausser le prix des places. C’est juste et la Commission mixte a l’approbation des délégués syndicaux de l’Exploitation. Ensuite, la question soulève beaucoup de cas particuliers, et il faut trouver des solutions qui n’empêchent pas un travail optimum, pour les recettes. La discussion est en cours. Au lieu de deux avant-premières les directeurs en demandent une seule. Egalement, au lieu que les distributeurs proposent un tarif minimum, portant sur les * flIKL places les moins chères, les Directeurs demandent un tarif minimum triple, portant sur les prix moyens el les prix forts. Le point second, et sur lequel s’élève avec vigueur AI. Bastide, est la création, sans cesse observée, de salles nouvelles, généralement inutiles pour le rendement. Les loueurs, qui d’abord s’en réjouissent, voient quatre salles ne plus faire la recette totale que faisaient les deux plus anciennes. Al. Bastide demande une commission mixte (Directeurs, Distributeurs) pour porter un remède rapide à cet état de choses qui devient très dangereux. Quel que soit notre amour de nos libertés, s’écrie-t-il, nous ne voulons pas en mourir ! Et il demande que la commission mixte qu’il propose ail pouvoir de prévenir les constructeurs de salles de leur erreur et de leur couper tout ravitaillement en films s’ils persistent. Nouveaux membres au Conseil II est ensuite procédé à l’élection des nouveaux administrateurs et des trois commissaires aux comptes pour 1938. Sont nommés : MAI. Jousseaume (SaintGermain-en-Laye), Bastide (Neuilly), Brocard (Paris), de Lobel (Paris), Réynaud (Alontargis), Carmona (Paris), Van Joie (Paris), Lallemand (Paris), administrateurs sortants, et Lob (Paris), Weinberg (Paris), Gondroyer (Epinay-sur-Seine), Dornois (Villeneuve-Saint-Georges)), et Promeyrat (Alfortville). Les commissaires aux comptes sont Roux, Renaud et Blondeau. PALMARES Suivant la coutume, le Syndicat français a décerné une Médaille d’honneur aux directeurs ayant plus de 20 ans d’exploitation. AI. Alareel Bêle, directeur du Verdier-Palace à Montrouge (Seine). AI. Maurice Bréard, directeur du Bon Cinéma à Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados). AI. Régis Jean, directeur du Cinéma des Arcades à Strasbourg (Bas-Rhin). Marika Rokk dans le 61m A. C. E. Carrousel RECOMPENSES Personnel administratif du Syndicat Al. Lucien Aloncet, secrétaire administratif (.Médaille de Bronze). Mlle Jeanne llandeynès, seçrétaire-sténo (Médaille d’argent). Aille Eliane Boissier, secrétaire-sténo (Médaille de Bronze). Les Récompenses accordées par le Syndicat MEDAILLES DE VERMEIL (15 ans de service et au-dessus) Mme Odette Dizier, ouvreuse au cinéma Stanislas de Lunéville (Meurthe-et-Moselle). AL Théodore Laffont, opérateur au cinéma La Cigale à Quillan (Auae). AI. René Sionière, contrôleur au Casino du Rainey (Seine-et-Oise). AI. Erédéric Sihr, chef-opérateur au cinéma Central, Colmar (Haut-Rhin). AI. Antoine Fehrenbacher, caissier au cinéma Eden à Colmar (Haut-Rhin). AI. Albert Kauffmann, portier au cinéma Central de Colmar (Haut-Rhin). AI. Emile Riess, contrôleur au cinéma Eden à Colmar (Haut-Rhin). Mme Eve Denni, ouvreuse au cinéma Eden à Colmar (Haut-Rhin). AI. Paul Haas, opérateur au cinéma AIoderne à Guebwiller (Haut-Rhin). Mme Marguerite Aletzner, contrôleuse au cinéma Eden à Colmar (Haut-Rhin). Mme Joséphine Umhang, contrôleuse au cinéma Central à Colmar (Haut-Rhin). Mme Esther Kranjcevic, chef ouvreuse au Clichy-Palace à Paris. MEDAILLES D’ARGENT (10 ans de service et au-dessus) Aille Fanny Schuh, secrétaire au cinéma Central à Colmar (Haut-Rhin). Aille Agathe Falk, ouvreuse au cinéma Central à Colmar (Haut-Rhin). Mme Séraphine Fehrenbacher, ouvreuse au cinéma Eden à Colmar (Haut-Rhin). Aime Térèse Horny, caissière au cinéma Vauban à Colmar (Haut-Rhin). AI. Joseph Guth, opérateur au cinéma Vauban à Colmar (Haut-Rhin). Al. Gustave Dreyfus, contrôleur au cinéma Vauban à Colmar (Haut-Rhin). Aime Mathilde Magnier, ouvreuse au cinéma Stanislas à Lunéville (Meurthe-et-AIoselle). AI. Lucien Alontchovet, opérateur au cinéma Central de Nogent-sur-Marne. AI. Georges Dubosc, opérateur au Bon Cinéma de Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados). AI. Robert Bellot, opérateur au Paris-Ciné à Paris. Mme Lina Lagardère, ouvreuse au ParisCiné à Paris. MEDAILLES DE BRONZE (5 ans de service et au-dessus) AI. Stoïko Vladimir, opérateur au Gambetta-Etoile à Paris. AL Albert Limouzin, opérateur au ParisCiné à Paris. AI. Rodolphe Carrier, chef de poste au Paris-Ciné à Paris. Mme Renée Gilles, ouvreuse au Saint-Lambert à Paris. Al. Cb. Julliard, comptable, Cinéma des Familles à Provins (Seine-et-Marne). Al. C. Dizier, contrôleur au Stanislas Cinéma à Lunéville. AI. André Bonhomme, opérateur au cinéma Agora à Paris. AI. André Leguin, opérateur au PhénixCinéma. AI. Roger Üllivon, contrôleur principal rm Clichy-Palace à Paris. Mme Mathilde Bréant, caissière au ClichyPalace à Paris. AI. Pierre Goubkine, homme d’entrelien au Clichy-Palace à Paris.