La Cinématographie Française (1938)

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Remarque peu encourageante, nous dirons même décevante, le total des recettes du deuxième trimestre est inférieur de : 654.867 francs environ à celui du premier trimestre de la saison, octobre à fin décembre 1937, et il est également inférieur de : 43.151 francs environ, au trimestre cette même période, janvier à fin mars 1937. A un point de vue général, c’est encore la « Crise » économique qui semble jouer le plus grand rôle dans la diminution des recettes de nos grandes salles de première vision, mais il faut considérer aussi qu’elles sont l’objet d’une concurrence effrénée de la part de certaines salles dites de deuxième vision qui, par leur confort, leur modernisme, leur installation sonore et une programmation soignée. agrémentée de temps à autre de premières visions, drainent vers elles une nombreuses clientèle, ouvrière et bourgeoise, en raison de la modicité du prix des places. Des prix d’entrée aussi réduits pourraient-ils permettre une exploitation saine de nos grandes salles. Nous n’hésitons pas à répondre par la négative. Les temps sont révolus où nos grandes «ailes du centre jouissaient d’un prestige incontestable, en agrémentant la présentation des films muets, de parties orchestrales parfaitement réussies, ainsi que par la présentation d’attractions de tout premier plan dont le public a gardé le meilleur souvenir. Mais, le film parlant et sonore a fait son apparition et cet important perfectionnement. s’imposant par sa technique nouvelle a amené peu à peu la disparition des avantages que seules pouvaient offrir des affaires puissamment organisées. A l’heure actuelle, aucun salle n’est digne du Septième Art, si elle n’est équipée pour la présentation des films parlants et sonorisés, aussi toutes nos salles toulousaines sont-elles ainsi équipées. On comprend, dès lors, que la concurrence devienne plus âpre, en raison des prix d’entrée réduits, pratiqués par les salles de deuxième vision. L’Effet de la crise, a influé sur le prix des places au cours de la saison et c’est ainsi qu’après avoir débuté aux prix anciens. certaines salles se sont vues dans 1 obligation de les réduire, au cours du dernier semestre. D’autres n’ont rien modifié à leur manière de faire, mais ont distribué un plus grand nombre de cartes de réduction ou d’abonnement. Des prix exagérément élevés, ne peuvent pas être pratiqués à Toulouse, mais il est indispensable de se tenir dans la bonne moyenne et nous répétons encore qu’il est regrettable que certains Exploitants, en avilissant les prix, ne comprennent pas qu’ils portent préjudice, non seulement à l’ensemble de la Corporation, mais également aux maisons de location de films qui ne peuvent, de la sorte, obtenir pour leurs productions des prix suffisamment rémunérateurs. Nous disons précédemment que certaines salles de deuxième vision, font également des premières vision et nous indiquons le préjudice porté, de ce fait, aux salles faisant exclusivement des premières visions. Nous devons également signaler que certaines salles créées à l’origine pour présenter des actualités à prix particulièrement bas, passent à l’occasion certains grands filins anciens, qui contribuent à amener dans ces établissements, une assez nombreuse clientèle. Au cours de nos précédentes chroniques, nous avons eu l’occasion de signaler le Façade originale des Variétés de Toulouse pour Le Schpountz danger créé par un trop grand nombre de salles. Nous estimons, depuis longtemps, qu’elles sont en surnombre dans notre Cité Rose el cependant, deux nouvelles salles, Le remarquable lancement de Double Crime sur la Ligne Maginot au Trianon-Palace de Toulouse Façade des Variétés de Toulouse pour Légions d’Honneur vont encore ouvrir prochainement dans les faubourgs de Toulouse. En ce qui concerne la programmation, constatons que malgré la difficulté des temps, les chefs de nos différents circuits, ont, en vérité, gâté leur public cette saison. Tous, sans exception, se sont appliqués à présenter les Productions les plus récentes et les mieux réussies. C’est ainsi que nous avons vu se dérouler sur nos écrans, les meilleures superproductions, en même temps qu’elles étaient présentées au public parisien. C’est là un signe des temps et une nécessité qui s’impose pour retenir une clientèle avide de voir du nouveau. Les productions médiocres n’ont réuni qu’une assistance clairsemée. Seules, les bandes vedettes ont réalisé des recettes intéressantes et cela a montré à nos exploitants la voie vers laquelles ils devaient aiguiller la marche de leur affaire. Voici maintenant quelques indications sur les productions présentées pendant la saison 1937-1938, jusqu’à ces dernières semaines. Au Gaumont-Palace Le Poisson Chinois Le Messager L'escadron Blanc La Danseuse Rouge Gueule d’ Amour ■ Le Secret de la Mer Rouge Le Chanteur de Minuit Cinérire Mirages A Venise une nuit Hula Passeurs d’Hommes Ces Dames aux Chapeaux Verts Le Mensonge de Nina Petrowna Une Aventure de Buffalo Bill Y oshiwara Sœurs d’ Armes Drôle de Drame La Fessée Nuit de Princes Le Puritain Les deux Combinards L’Affaire Lafarge Nostalgie Les Gens du Voyage Ames à la Mer Chéri Bibi La Dame de Pique Planchette La 3" Flèche tuera Rendez-vous des Champs-Elysées Nuit de Feu Un Scandale aux Galeries Les Hommes de Proie Le Gentilhomme Amateur Le Mystère de la Section 8 Sonate à Kreutzer Cavalerie Héroïque Panique dans la Jungle Ça c’est du Sport. Toutes ces productions donnèrent ample satisfaction.