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salles ont pu constatei' également un accroissement de recettes qui est sensiblement du même ordre, à une ou deux exceptions près.
Deux salles vont subir des transformations qui seront appréciées de leur clientèle.
Celles du Normandy, de MM. Chometon et Noblet sont d’ordre technique. Cette grande salle moderne va être dotée, en effet, des nouveaux appareils Philips, du type encore perfectionné de ceux qui équipent la salle de cinéma du paquebot « No rmandie ». De plus, un écran plus grand va prendre la place de celui qui est utilisé actuellement.
M. et Mme Cartier, propriétaire du Kursall, entreprennent des améliorations intéressant le confort des spectateurs. Les fauteuils vont être changés, ainsi que l’éclairage et la décoration tant intérieure qu’extérieure.
CE QUE SERA LA SAISON PROCHAINE
Il est peut-être prématuré de parler avec certitude de ce que sera la prochaine saison. Actuellement, nous en sommes à la période d’établissement des contrats, du moins en ce qui concerne les propriétaires de salles. Pour les circuits c’est une autre affaire, les programmes étant traités aux sièges parisiens de ces exploitations et les chefs de postes ne possédant, pour la plupart que des renseignements vagues sur les productions qui passeront dans les salles qu’ils dirigent au cours des mois saisonniers de 1938-1939.
Voici, toutefois, un aperçu des programmes de premières visions que nous aurons à apprécier dans quelques mois.
Au «Sélect Pathé» nous verrons: Blanche Neiye et les sept nains, Tragédie Impériale, Les Gens du Voyage , Ma Sœur de lait, L’Etrange M. Victor, et la production de l’Alliance Cinématographique Européenne.
A P «Empire» et à 1’ «Alhambra (circuit Siritzky) : Le Quai des Brumes, Barnabe, d’autres grands films français et les importantes productions de la Fox-Film et de la Métro Goldwyn.
Pour l’Eden la Société Marivaux a réservé un certain nombre de premières visions sur lesquelles M. Berthout, l’actif Directeur ne possède aucune précision, mais dont l’électisme (pii ne fait aucun doute, satisfera la nouvelle clientèle qui a pris le chemin de cette belle salle.
Passons aux exploitants havrais, propriétaires de leurs salles.
M. Chassain à qui appartiennent « Le Carillon », le « Grillon », et 1’ « Apollo », passera dans la première et la troisième de ses salles, en deuxièmes et troisièmes vi
sions, les films (pii ont fait d’excellentes exclusivités. En ce (pii concerne « Le Grillon », il poursuivra un essai (pii a donné de très bons résultats : la présentation de films en version originale. C’est ainsi q i ’ il a retenu entre autres : Peler Ibbeston, Bold Caballero, La Force des Ténèbres, Fifi, Peau de Pèche, Folie Douce, etc.
MM. Chevalier au « Palace ». continueront à composer leurs programmes avec des grandes productions, en secondes et troisièmes visions avec, exceptionnellement des exclusivités.
Au « Normandy », nous verrons en deuxièmes visions, à la suite de l’accord passé entre MM. Chometon et Nobet, et M. Siritzyky, les films (pii figurent aux programmes du circuit Siritzky.
Pour le « Kursaal », M. et Mme Cartier, ont traité à côté de reprises de grands films français, une importante série d’exclusivités américaines. C’est ainsi qu’ils nous présenteront : L’Incendie de Chicago, la grande réalisation de la Fox, Marie Waleswka, Capitaines Courageux, Le Prince et le Pauvre, Une Etoile est Née, pour ne citer que ceux-là.
Au « Royal », M. Germond passera des films, français pour la grande majorité, qui auront été classés parmi les meilleurs par le succès. Il en est de même pour M. Delamare, propriétaire de 1’ « Idéal-Ciné ».
LE CINEMA GRATUIT
Cet article serait incomplet s’il ne signalait un fait qui, s’il ne lèse pas d’une façon appréciable, les exploitants du Havre, pose ici également une question que les loueurs seront appelés à solutionner un jour ou l’autre, en prenant en considération les justes réclamations des exploitants normaux, et en ne concédant la passation de leurs films (pie sous certaines conditions.
Il existe en notre ville un cinéma Gratuit.
C’est celui du « Casino » dont les représentations ont lieu dans la salle de théâtre de cet établissement.
Certes, les films donnés en cet endroit, ont passé depuis longtemps longtemps sur tous les écrans de la ville, et d’autre part, malgré sa gratuité, le cinéma du « Casino » situé loin du centre de la ville, n’attire qu’un nombre excessivement restreint de spectateurs (au plus quelques dizaines); il n’en reste pas moins que de telles pratiques sont parfaitement inadmissibles. L’on ne peut, à ce sujet, que se rallier aux suggestions logiques émises par M. Montcharmont exploitant ealaisien qui, dans un des derniers numéros de notre revue a posé excellemment le problème.
Marcel LAGNEAUX.
NANTES
La Répercussion du Permanent à Nantes
La « Bagarre » du prix des places ne pouvait pas ne pas avoir sa répercussion à Nantes, et les cinémas Nantais, depuis le début d’avril dernier, ont été secoués également par la lame de fond qui a bouleversé l’exploitation dans tant de villes.
Une lame de fond ? C’est un événement toujours grave, même pour une cité maritime comme Nantes, qui voit son fleuve suivre de si près les oscillations de la marée.
C’est l’ouverture du « Bex », un nouvel établissement, créant à Nantes la formule du Permanent, qui déclencha la « Bagarre ».
Dans cette coquette salle de 500 places environ, le Directeur, M. Fernand Jean, lançait un genre nouveau de spectacle : un film d’actualités, et une courte bande, soit une heure 50 à une heure 55 de projection.
Le « Bex » affichait le prix des places
suivant: Orchestres, 4 1rs, Balcons 5 francs
Evidemment, le nouveau « Permanent connut d’abord le succès de la nouveauté (pii attira tout Nantes dans la salle de rue Racine.
Mais, quelques semaines passées, les di recteurs des salles de première vision, de vaient déclarer que le « Bex » leur faisait une dure concurrence, principalement : matinées.
Aussi, d’un commun accord, ces salles ramenèrent le prix de leurs places, qui était en matinée, de 5, 8 et 10, à 4, 6 et 7 francs
« Nous avons un peu plus de monde, me disait le Directeur de l’une de ces salles Mais — c’est triste à dire — nous faisons moins de recette, et la faute en est au Per manent, qui, passant des films n’ayant pas la classe de ceux que nous donnons en ex elusivité c’est le moins qu’on en puisse dire nous a contraint à cette diminution] des prix. »
Ils ajoutent, ces Directeurs des salles première vision :
« Une partie du public ne fait pas immé diatement la différence entre 1 heure 50 films datant d’un an ou plus et deux heuresl et demie ou deux heures trois quarts de spectacle, avec un film tout récemment lan cé; elle ne voit qu’une chose : la somme: payée aux guichets, et nous, avec nos beauxj films, loués très chers, nous n’arrivons plus à faire de recettes suffisantes. »
Et ils concluent :
« La création du Permanent a donné à notre Industrie — qui n’en avait vraiment] pas besoin une nouvelle difficulté, et de taille, puisqu’elle touche aux recettes : Si cette situation se prolonge, il nous sera im possible, la saison prochaine, de louer films qui vont sortir.
A ces arguments, le Directeur du « Rex >: rétorque :
« Ma nouvelle salle a utilisé une formule neuve pour Nantes : 1 h. 50 d’un spectacle de famille; il est évident que je ne peux demander au spectateur le même prix à l’entrée (pie pour un spectacle de deux lieu-] res trois quarts, comportant un film tout récemment lancé à Paris.
« J’ai fixé le prix de mes places entre celui des salles de première vision et celui des salles de quartier; 1 franc de moins les premières, 1 franc de plus que les se condes.
Cela ne cherchait pas du tout à faire baisser les prix des salles de première v sion (pii, maintenant, pour un même prix donnent un spectacle plus important que « Bex ».
Le conflit en est là pour l’instant, chacun restant sur ses positions et il n’interviendra certainement pas de solution avant la fin la saison d’été. Mais, la situation n’en de meure pas moins extrêmement délicate dangereuse.
D’autre part, l’année 1938 ne s’est guère montrée jusqu’à présent sous de favorables auspices.
Il a fait beau. Il y a eu du soleil; il n’y pas eu un jour de pluie depuis des mois et les Directeurs, en ces après-midis de di manche au ciel bleu, (pii ont favorisé sans arrêt février, mars, avril, et mai, se sont dé sespérer à leurs guichets.
La saison n’a point été bonne; pourtant, quelques films ont connu un beau succès en recettes.
Pour le Katorza : Carnet de Bal, l'Habit Vert, l’Escadron Blanc, Légion d’Honneur, Un Soir à Marseille, Femmes Marquées, Trois Jeunes Filles à la Page, Les Bois du Sport et Trois Artilleurs aux Pensionnats furent les meilleurs.
La Directrice de cet Etablissement,