La Cinématographie Française (1938)

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227 rxxxxxxx? ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦ fjrSiFW?UtTl,R/\PHIE FROM)JSE gxxxTTixm.xxxxxxxxxxxx3 Mme Etzeberg annonce déjà pour la saison prochaine : Blanche Neige et les Sept Nains, Le Quai des Brumes, Ad rie une Lecoiwreur, {'Etrange M. Victor, Quadrille et Chéri Bibi. Le Théâtre Apollo a connu ses meilleurs succès de la saison d’hiver avec : La Grande Illusion, Le Roman de Marguerite Gautier, Marthe Richard, Le Messager, Le Jardin d’Allah, Abus de Confiance, Double Crime sur la Ligne Maginot, Drôle de Drame, Ignace, Orage, Mollenard, Regain, Marie Walewska, La Schpountz. Pour le directeur de l’Olympia, les plus fortes recettes ont été faites avec : Les Perles de la Couronne, La Chaste Suzanne, Ces Dames aux Chapeaux Verts, La Dame de Malacca, La Mort du Cygne, J’Accuse, Soeurs d’Armes, Désiré, Alibi, La Citadelle du Silence, Naples au Baiser de Feu, Prison sans Barreaux, Le Tigre du Bengale et Tombeau Hindou. Ce palmarès, cpie constituent les titres des films projetés à Nantes pendant la saison 1937-1938, montre l’effort accompli par les directeurs de salles qui ont tenu à présenter au public tous les succès. La « Bagarre » du prix des places va L a saison 1937-1938, virtuellement terminée, laisse des résultats s/atisfaisants. Pas de progression marquée des recettes dans l’ensemble, m a i s de bonnes moyennes maintenues. Economiquement, la place est très touchée. On n’a M Henri ROUX Pu> dans ces directeur de l’Alhambra à conditions, Romans. soh'ger a aug, menter les prix fixés à 5 et 7 francs. Pour un grand film ou pour une œuvre exceptionnelle, les directeurs, durant la saison, ont appliqué parfois une majoration temporaire d’un franc par place, que le public a accepté sans discussion. Cela n’a pas empêché ces mêmes directeurs de « brader » le prix des places, dans des cas plus nombreux. C’est, en effet, à Romans, qu’a été innové ce système en vertu duquel les dames accompagnées ne paient pas. Ce procédé est appliqué souvent, en début de semaine (mercredi, jeudi et vendredi), même avec de bons films. Il représente, des places, qui, dans les trois salles, sont dans la pratique, la généralisation du demi-tarif, deux personnes ne payant que pour une. Cette manière de faire est profitable à un directeur lorsqu’il est seul à l’appliquer, mais lorsque les trois salles adoptent le procédé, tout le monde y perd. Fernandel dans une situation critique de Ernest, le Rebelle. t-elle empêcher que cet effort puisse se poursuivre ? Ce serait regrettable à tous points de vue : pour les producteurs, pour les exploitants et pour le public. — Jac Les concurrences locales s’exercent sous la forme des cirques de passage et des soirées de société. Détail piquant: ce sont les directeurs qui se font tort à eux-mêmes en louant leurs propres salles aux Sociétés locales, lesquelles s’en servent pour des représentations payantes qui ont comme résultat d’enlever le public aux séances normales de cinéma... Les meilleurs rendements de la saison écoulée ont été Titin des Martigues, La Grande Illusion, Le Carnet de Bal, Ignace, Sœurs d’Armes, etc... Pour la prochaine campagne, il est certain que les directeurs vont se trouver dans l’obligation de majorer leurs tarifs. Abandonneront-ils pour cela cette politique qui consiste à vendre certains soirs, le cinéma, au rabais ? Nous ne le pensons pas. Et cela montre l'urgence de la réglementation du prix des places en province. H. Revol. 1 * * * La saison cinématographique à Valence, qui se termine actuellement, comptera parmi les périodes satisfaisantes, malgré les difficultés de tout ordre que rencontre l’exploitation. En dépit du renchérissement de toutes choses, les prix d’entrée, dans des cinémas, sont restés à des niveaux très inférieurs. Des distributions souvent massives de cartes de famille, billets de réduction, billets de publicité sont effectuées presque régulièrement. Aussi, le demi-tarif est-il la règle, et assiste-t-on à ce fait qui peut surprendre: c’est que les représentations du dimanche sont celles où les recettes, proportionnellement, sont inférieures à celles des autres jours de la semaine. Il est certain que bénéficiant de faveurs largement accordées en semaine, le public délaisse les séances du dimanche où les réductions ne sont pas accordées. Les directeurs n’envisagent pas de changer le prix de leurs places, sauf pour quelques films très importants. Dans cette question, il faut tenir compte de la situation particulière des cinémas. Ceux-ci constituent trois grandes salles offrant un total hebdomadaire de 38.000 fauteuils à remplir, pour une population de 25.000 habitants. Les concurrences locales sont assez limitées. Quoique le passage d’un cirque, ou une soirée au Théâtre Municipal avec une grande vedette, « vident » les cinémas durant plusieurs jours. Les efforts des directeurs en matière publicitaire ont été classiques. Cependant d’intéressantes façades ont été réalisées, elles bénéficient d’une attention du public, et sont d’un excellent rendement parce que les trois cinémas valentinois sont situés sur l’artère très passagère (pie suit la grande route Lyon-Marseille. L’avilissement du prix des places a augmenté la fréquentation des salles, de sorte que l’ensemble des recettes s’est maintenu, comme nous le disons ci-dessus, à un chiffre satisfaisant. H. R. TARBES-LOURDES Saison très brillante Tarbes, juin (De notre correspondant particulier). La saison, qui vient de s’écouler, a été particulièrement brillante dans notre ville, et les différents directeurs de salle nous ont présenté, dès leur parution, toutes les belles productions de Tannée. Le Rex s’est particulièrement distingué avec La Grande Ilusion, Un Carnet de Bal, Ramuntcho, Regain, L’Alibi, Orage, Ces Dames aux Chapeaux verts. Les Perles de la Couronne, Abus de Confiance, L’Escadron blanc, Naples au Baiser de Feu, Désiré réalisant avec ces productions de magnifiques recettes. L’Olympia, salle plus populaire, a victorieusement concurrencé le Rex au point de vue recettes, nous présentant : Ignace, La Citadelle du Silence, Les Rois du Sport, Maman Colibri, La Dame de Malacca, Forfaiture, Légions d’Honneur, Les Gens du Voyage, de Jacques Feyder actuellement dans la région. II est à signaler que Lu Marseillaise passant au Cinéma Rex, n’a eu qu’un succès relatif, étant donne l’intense publicité faite sur ce film. Le Théâtre Caton n’a pas voulu faire moins bien et nous a présenté avec un succès qu’il aurait mérité plus grand, Le Messager, Gueule d’Amour, Drôle de Drame, L’Affaire Lafarge, Prisons sans Barreaux, La Mort du Cygne, Le Coupable. L’Impérial : Gribouille, La Chanson du Souvenir, La Légion des Damnés, Capitaines Courageux, La Reine Victoria et quelques belles reprises ont assuré à ce cinéma populaire une saison brillante. Les directeurs des salles de Tarbes son! très discrets au sujet de leurs projets, mais nous sommes persuadés que leur effort, dont ils sont d’ailleurs largement récompensés, se continuera, et que la nouvelle saison se prépare très belle — ./. A. Castets. A LOURDES, au Moderne et au Majestic, deux salles groupées sous la direction de MM. Glédat et Lafferère, la programmation avait été choisie avec soin et les films français, dont la qualité est nettement en progression, reçoivent un excellent accueil. .7. A. C. (pies Maufra. VALENCE et ROMANS PRIX RÉDUITS, DEMI-TARIFS ET ENTRÉES GRATUITES POUR LES DAMES ACCOMPAGNÉES