La Cinématographie Française (1938)

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230 CINE FR JMPHIE CXXXXXXX2 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ cela, 3 à 5.000 francs par semaine : en période d’hiver, la somme s’élevait, en moyenne, à 7.000 francs, comprenant quelquefois des manifestations originales, dont la plus marquante reste la course de garçons de café, organisée en ville, au moment de la présentation des Rois du Sport ; nous en avons d’ailleurs dit quelques mots, en temps voulu. Quant à M. Xardel, il est un adepte de la publicité classique : Dans une ville aussi dense que Metz, où presque tout le monde se connaît, il serait difficile de tromper le public. Je compose de bons programmes et les premiers spectateurs en parlent autour d’eux... J’estime inutile, ici, de sacrifier de grosses sommes à la publicité. J’en fais, mais sans l’intensifier. Et pour les très grands films ? Evidemment, il faut les pousser un peu plus. Mais j’évite les procédés sensationnels, car, ensuite, la clientèle, retrouvant une publicité normale, pourrait avoir l’impression, qu’après un chef-d’œuvre, on lui offre un spectacle médiocre. Mon souci principal est la régularité; la fidélité du public en dépend... LES RESULTATS DES DERNIERS MOIS Si mars a été un peu faible, par la faute d’un soleil inattendu, avril, mai, et le début de juin ont, grâce au mauvais temps, donné un renouveau de vigueur à l’exploitation. On enregistre des recettes supérieures à celles de 11)37, pendant la même période, et on peut établir ainsi le palmarès des films les plus appréciés : Au « Palace »: Marie Walewska, a « marché » magnifiquement, et Le Messager presque aussi bien; puis se distinguent Si tu reviens, Tamara la complaisante, Alohd, Sœurs d’Armes, La Mort du Cygne... Par contre, La Marseillaise a fait du mauvais « travail »... Au « Royal »: îleidi, avec Sbirley Temple, tient nettement la tête du peloton, complété par 13e Enquête, On lui donna un fusil, Sous la Robe Rouge, Fièvre des Tropiques, J'ai le Droit de Vivre... A la « Scala »: (films allemands surtout : c’est Le Chant de l’Alouette qui prime, suivi de Mâdchenpensionnat, Liebes Régiment, Confetti, Furie die l'Or Noir... Au « Vox »: Les 2 Combinards ont atteint 53.000 francs ; Un Soir à Marseille, 48.000 francs ; Tornade, 46.000 francs ; Le Monsieur de 5 Heures et L’Occident, 45.000 francs ; La Loi de la Forêt, 44.000 francs. Le rendement le plus faible, pour cette salle, est de 37.500 francs. Au « Vox », de Eorbacb : Le Saut de lu Mort a réalisé 6.000 francs en deux jours, et Ben-Hur 8.586 francs en cinq jours. Il y a lieu d’ajouter que le chiffre d’af faires annuel du « Vox » de Metz, doit, à la fin de juin, dépasser 2.250.000 francs, contre un million et demi l’année précédente. Toutes ces précisions nous ont été données par l’actif directeur du groupement « Vox », M. Félix de Vidas, qu'assistait son sympathique chef-comptable, M. II. Meisenzahl. MAINTENANT... ET PLUS TARD... Fin juin et courant juillet, le « Palace » doit donner Regain. Mlle ma Mère, Quadrille et Les Filles du Rhône. Pour la prochaine saison, il affichera Le Schpountz, Bar du Sud, J'Accuse, Prison sans Barreaux, Les Nuits Blanches de Saint-Pétersbourg, etc... Il est intéressant de noter qu’il possède une salle spéciale servant à « visionner » les films. Quant au « Vox », son directeur, qui fait fréquemment le voyage de Paris, a retenu Les Disparus de Saint-Agil, Le Charme de la Bohême, La Rue sans Joie, Ernest le Rebelle, IJ ur ricane, La Belle Etoile, Carrefour, Terre de Feu, Volpone... Devant cet aperçu très satisfaisant, il est permis de penser que le cinéma continuera, à Metz et dans la région, sa progression régulière et méritée, d’autant plus que des hommes énergiques, habiles et dévoués à leur profession, se trouvent aux postes de commande. — Alain d’HARSY. AFRIQUE DU NORD ALGERIE Baisse immodérée du Prix des Places La saison 1937-1938 a enregistré la projection de nombreux beaux films, tant français qu’étrangers, et les spectateurs nord-africains seraient malvenus s’ils se plaignaient des programmes qui leur furent offerts, aussi bien dans les cinémas de première vision que dans ceux de quartier. Malgré de gros frais qui vont sans cesse en augmentant, les exploitants de l’Afrique du Nord ont fait et font tout ce qu’ils peuvent pour donner du nouveau dans le laps de temps le plus rapide quand ce n’est pas parfois avant Paris. N’omettons pas de citer l’ardente concurrence créée par les spectacles « en chair et en os », selon la formule populaire consacrée organisée par les théâtres, music-halls, brasseries, cirques de passage, etc... Mai;; il est une situation alarmante sur laquelle on n’insistera jamais assez : la baisse iim Crée du prix des places. C’est ainsi que nous possédons actuellement à Alger des sait s offrant deS séances cinématographiques à 3, 4 et 5 francs ; à Oran, à 3 francs ; à Tunis, a 2 fr. 50 et 3 fr. 50 la place ; seuls, Constantine et Casablanca n’ont pas encore été atteints par la contagion. A qui la faute ? A certains loueurs, peu dignes de ce nom, qui veulent à tout prix placer leur marchandise. Il faut que cette situation anormale cesse au plus tôt, car il est illogique de voir tout augmenter et l’exploitation ciné matographique baisser ses prix. Les programmes avec trois films de valeur pour le tarif unique de 3 francs (voir Oran), ont assez duré. Il faut que l’union des agences de location ou plutôt des grandes maisons de location mettent à la raison les petits loueurs qui ne paraissent avoir aucune conception des affaires .et de la logique. Il faut aussi (pie Paris s’empare de la question et jette un œil plus intéressé sur la situation lamentable dans laquelle patauge actuellement l’exploitation en Afrique du Nord. Il faut enfin que les distributeurs parisiens imposent à leurs agents d’ici, des limites strictes et raisonnables dans les prix de location. N’offret-on pas des programmes complets comprenant des films de marque pour la somme dérisoire de 1.000 francs, en plein centre d’Alger ! Ceci exposé, disons (pie la saison 19371938 s’est terminée sur des productions françaises et étrangères aux mérites divers. Nous citerons ainsi : Le Tigre du Bengale, Le Tombeau Hindou, Forfaiture, Hall d’entrée de l'Empire d’Oran Ceux de Demain (L’Enfant de Troupe), Les Pirates du Rail, Rembrandt, Eléphant Bog, La Mascotte du Régiment, Balthazar, Sur les Ailes de la Danse, A New York tous les Deux, La Révolte, Un Homme a Disparu, Café Métropole, La Vie Privée du Tribun, L’Aventure de Minuit, Scandale aux Galeries, etc... En attendant, les directeurs de circuits et les indépendants préparent d’ores et déjà leur programmation pour 1938-1939, sollicités en cela par une ample et intéressante floraison de films. Nous croyons savoir, d’autre part, que des moyens de défense sont envisagés par les exploitants de salles de première semaine, qui ne tiennent pas à ce que les errements de la défunte saison se renouvellent. Parmi ces moyens de défense, il est bien entendu que les mesures de protection de sorties de films sont à l’ordre du jour. Et c’est, somme toute, bien légitime. — Paul SAFEAR. MAROC La Saison d’Eté va s’ouvrir mais le Prix des Places au Maroc ne sera pas diminué Le premier semestre de la saison 1938 n’a pas été mauvais pour le cinéma marocain. Contrairement à ce (pii s’est passé ailleurs, il ne s’est produit dans l’Empire fortuné, ni de grèves corporatives, ni diminution du prix des places. Ces faits négatifs, en apparence, sont le signe d’une santé agréable à constater. Chaque semaine, les programmes offerts