La Cinématographie Française (1938)

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250 fi\E^fTgr.R/u>HiF FRmlblSE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ consiste à installer deux rangs mauvais trop près de l’écran, de façon que le troisième rang qui devrait être le premier, ait 1 attrait du troisième rang en ayant les qualités d un premier rang normal. Pour une salle en exploitation permanente, au Studio notamment, l’une des trois salles de 'a Canebière à Marseille, nous avons établi : le sens unique au parterre et au balcon, une circulation aisée et supprimé les strapontins. Grâce à ces dispositifs cette salle de 700 places arrive à contenir jusqu’à 1.000 personnes pendant une séance. » ; * * * . j « Il faut toujours que le public entre dans une salle par le fond et sorte au pied de l'écran. » « Je voudrais encore vous parler de la circulation à sens unique et de ses nombreux avantages, continue Mlle Gorska. « Il faudrait toujours entrer dans une salle par le fond et sortir au pied de l’écran, quitte à ramener le spectateur sur la rue au point où il a franchi le seuil par la création de circulations annexes latérales ou souterraines. « Cette règle est valable pour l’orchestre et les balcons. Pour ceux-ci, l’ingéniosité de l’architecte est mise à rude épreuve, mais il peut valablement s’inspirer des exemples de circulation les plus anciennes, de celle des cirques romains notamment. Les foules romaines étaient nombreuses et marchaient à pisd comme les modernes, dans l’enceinte du cirque ou du théâtre naturellement. A besoins identiques, solutions identiques. « Le gros avantage de cette disposition à laquelle le public se plie de la meilleure grâce du monde, est qu elle vide les salles en un clin « Dans une ville comme Paris où l’on est rarement sur un terrain nu, nous dit avec raison M. Hirsch, ce sont les emplacements qui décident de la force des salles. Aussi, pour le Ciné Vox, 34, boulevard de Clichy, où nous avons une salle toute en longueur et fort étroite, j ai dû loger la cabine dans le plafond pour lui trouver de la place et pouvoir réaliser des projections directes. Vous n’ignorez pas que la projection en arrière a des inconvénients et nécessite pour le son des appareils spéciaux, les haut-parleurs ne pouvant plus être dans l’axe de la salie. « Le Ciné i .y a été aménagé dans un très vieil immeuble ou :e trouvait l’ancien cabaret du Néant. Nous avons pris le rez-de-chaussée, le premier étage et un peu du sous-sol, mais nous n’avons que 7 mètres de hauteur. Alors, comme je vous l’ai dit, nous avons mis la cabine dans la charpente. Ainsi placée, elle est à 13 mètres de l’écran; nous avons une projection très courte. « Nous avons rattrapé la longueur démesu d’œil et sans gêne. Le spectateur apprécie le souci du constructeur qui lui évitera le piétinement dû aux évacuations ralenties par des sorties exiguës. L’exploitant s’en trouve bien. Le public, aux heures d’affluence dans les salles à spectacle permanent, peut très aisément être admis en surnombre. Rentrant face à l’écran, le spectateur attend volontiers debout en se répandant dans les allées transversales, la minute où une place se libère. II voit le spectacle et ne proteste que si son attente se prolonge un peu trop. « A l’exploitant d’être assez habile pour éviter d’excéder les limites de la patience humaine. « Ce procédé nous a permis de voir une salle de 250 places assises donnant un spectacle de 60 minutes admettre 600 spectateurs en une heure. De telles pointes font de beaux résultats dans la moyenne des recettes. « Par contre, des salles établies à l’envers (entrée sous l’écran ou près de lui) , aboutissent à des catastrophes financières. Le public aussitôt admis s’arrête devant l’écran, bouche les passages, gêne les spectateurs assis. La méconnaissance de cette loi a coûté la vie commerciale de certaines exploitations. « Enfin, la disposition que nous préconisons permet de discipliner le public et d’éviter en cas de panique les embouteillages inévitables. Or, I expérience a prouvé que les accidents causés par la panique sont de beaucoup plus importants que ceux causés par le feu. « Et voilà le spectateur pleinement satisfait, il ne manque qu’un bon film à son bonheur complet. Ceci n’est plus du domaine de l’architecte ! » S. G. D. Maquette de la future façade du Cinélat formant palissade pendant I exécution des travaux au Boulevard Saint-Michel Le Ciné Vox, 34, Boulevard de Clichy à Paris rée de la salle, 6 m. X 40 m., en la coupant par un balcon. Nous avons deux rangées de fauteuils avec une allée centrale, quatre fauteuils à droite, cinq à gauche. En tout 460 places. « L’ambiance de la salle est favorable. Les murs sont saumon, les fauteuils rouges, le tapis chiné beige. A l’éclairage indirect, j’ai adjoint quelques tubes lumineux au-dessus du balcon pour donner un peu de variété. Le Cinéma Saint-Didier « Nous avons le chauffage direct au gaz dans cette salle. La Société du Gaz donne maintenant de très grandes facilités et leurs appareils ont l’avantage de chauffer l’air directement, c’est la flamme même du gaz qui chauffe. C’est économique. « En décembre, j’ai transformé, dans un bâtiment existant 48, rue Saint-Didier, un magasin d’automobiles en salle de projection. Le problème était assez particulier. Le local était très vaste et j’ai pu trouver aisément les espaces nécessaires, mais il y avait de grandes poutres apparentes, très volumineuses, au plafond. Je n’ai pas voulu me contenter d’habiller tout cela de staff. C’est facile à l’architecte, mais c’est coûteux pour le propriétaire. J’ai conservé le quadrilage de l’ancien vitrail pour faire un plafond lumineux et j’ai accroché des corbeilles de staff de chaque côté pour constituer l’éclairage indirect. L’effet n’est pas vilain. Ce plafond sert pour la ventilation en même temps. « De chaque côté de l’écran, j’ai utilisé les angles morts en établissant deux balcons accessibles pendant les entr’actes d’un bar situé derrière l’écran. Cela varie un peu l’aspect de cette nouvelle salle. Il follt d6 l’Ingéniosité, déclare M. Hirsch Le Ciné Vox et le Saint-Didier