La Cinématographie Française (1938)

EXX7 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ FR^PSNISI R/IPWE SE sxxxxxxxxxxxXxxxxxxxxxC Pr <r Gaumont un projet est étudié Reprise de l’actif par un groupe Havas sous le nom de Stem-Film L'Assemblée générale extraordinaire de G.F.F.A. s'est valablement tenue le 22 juin. Elle a décidé la dissolution de la société, sous condition qu’un accord soit réalisé pour la reprise de l’actif et du passif par une société, organisée, paraîtil, par l’Agence Havas. Les bruits qui courent sur cette combinaison sont les suivants : Une nouvelle société, sous le nom de âtern-Film, avec un capital frais de 12 millions, reprendrait, dans l’actif, les studios, les agences et les théâtres. Elle ne prendrait, dans le passif, que les charges correspondant à ces trois catégories d’actif. Ainsi basée, dégagée de tout le poids mort financier accumulé depuis les erreurs de M. Déviés, une affaire pourrait tenir. Les experts l’ont chiffré : l’actif utile vaut SO millions. C’est de cet actif utile, seul, qu’il nous semble être question. En ce cas, 12 millions, ce serait pour rien ! Thomson serait dans le groupe Havas. Comme il est également dans le nouveau groupe Pathé, faut-il s’attendre à une fusion d’intérêts ? Il est une chose certaine : M. Pioton, administrateur provisoire, a dit que si une solution n’était pas trouvée avant 3 semaines, la caisse serait vide et la faillite obligatoire. + Â Rome Marcel L’Herbier réalise “Terre de Feu” avec Tito Schipa et Mireille Balin Lundi 4 juillet, Marcel L’Herbier, assisté de Jaque Catelain, commencera à Rome la réalisation de Terre de Feu avec Tito Scliipa, Mireille Balin, André Lefaur, Louise Carletti, Sergeol, Aquistapace, etc... Ce film, dont le sujet se déroule en partie dans le bagne argentin, d’où son titre, est une production Manenti Film de Rome, distribuée en France par Eclair-Journal et diffusée dans le monde par Filmexport. Avant son départ pour Rome, Mireille Balin, toute heureuse d’avoir repris son activité dans le film français, nous a confié qu’après Terre de Feu elle tournera sous la direction de Germaine Dulac dans Colomba, puis elle interprétera le principal rôle féminin dans Makao. Et Hollywood ? demandions-nous. Bien qu’on ait juré de me ramener làbas, je resterai en France, le climat californien étant contraire à ma santé. — Pourtant, les dollars ?... Non, croyez-moi, même du point de vue matériel, les vedettes françaises ont tout intérêt à rester chez elles. — M. C.-R. ■ M. Jojot, l’actif directeur de cinémas, vient de traiter pour l’équipement de sa nouvelle salle ci Paris, le Ney (1.200 places), boulevard A ;ey, des appareils die projection Victoria V JB, avec système sonore Polyphonie de la S. A. Cinemeccanica de Milan, dont les ayents exclusifs pour la France et les colonies sont les établissement Cinélume, 3, rue du Colisée, Paris. Une Importante Société de Production s'est créée: “SOFROR” Ludwig Berger va réaliser en France TROIS VALSES arec Yvonne Printemps et Pierre Fresnay — Tout récemment, M. Ludwig Berger a j tourné le premier grand film hollandais : Pygmalion, de Bernard Shaw, dont le rendement dans les 300 salles des Pays-Bas a été extraordinaire. — Le cinéma possède deux langages in 1 ternationaux, nous dit M. Ludwig Berger, la musique et l’humanité. Mettant en application ce nrincipe, M. L. Berger réalisera tout d’abord un grand film musical : Trois Valses, puis un grand film humain sur La Croix Rouge et la vie mouvementée de son fondateur. Trois Valses, d’après l’onérette de Léopold Marchand et Albert Willemetz, qui, on le sait, a été le plus grand succès théâtral de l’année, sera interprété par Yvonne Printemps et Pierre Fresnay. Hans Muller, l’auteur de L’ Auberge du Cheval bhme collaborera avec Léopold Marchand pour l’adaptation. Nous sommes persuadés que ce premier : film de M. Ludwig Berger sera non seulement un succès en France, mais dans tous les pays du monde. Tous les atouts se trouvent réunis pour que Trois Valses devienne un film musical prestigieux. j Une société de films français vient de se créer : SOFROR au capital de 1 million entièrement versé. SOFROR est dirigée par M. Ludwig Berger, le célèbre metteur en scène de Rêve de Valse, Guerre des Valses, qui, avec M u r n a u, Lubitsch et Pommer constituait M. Ludwig BERGER pendant p 1 u sieurs années, la grande force du cinéma allemand. Comme Lubitsch, Murnau et Pommer, AI. Ludwig Berger était appelé à Hollywood où il tourna un des tout premiers films en couleurs : Le Vagabond Roi, puis Le Petit Café, avec Maurice Chevalier. C’est d’ailleurs Ludwig Berger qui, pendant son séjour à Hollywood, réussit à décider Françoise Rosay à tourner. Une Nouvelle Salles de 1.100 Places Boulevard Mortier On vient de commencer la construction d’une nouvelle salie de l.lOO places boulevard iVlortier à Paris. Le propriétaire de cette salle est M. Cerisier. Les architectes sont MM. Nicolas et Lardillier. ♦ Une Nouvelle Société de Distribution : NATIONAL DISTRIBUTION FILM On nous informe de’la création d’une nouvelle société de distribution : « National Distribution Film », 120, avenue des Champs-Elysées, Balzac : 1(5-34. Cette jeune firme étudie actuellement un programme de distribution de films français et sera à même d’annoncer dans quelques semaines sa sélection 1939. « L. MEERSON est mort Le décorateur Lazare Meerson, qui collabora longtemps au cinéma français et appartint à la brillante équipe de René Clair, est mort à Londres après une courte maladie. Nous publierons la ‘semaine prochaine un article sur sa carrière artistique. 40 Films Américains Réédités aux Etats-Unis Le Motion Picture Herald annonce que 40 films américains sont actuellement réédités par les grandes compagnies : de nouveaux manuels d’exploitation, de nouvelles publicités sont faits pour la sortie de ces films qui sont lancés de la même façon que de nouvelles productions. D’autre part, on annonce la reprise de 245 films, à la simple, demande des exploitants. La Première mondiale de LA COQUELUCHE DE PARIS le premier film américain de Danielle Darrieuxi C’est ce soir, vendredi 1er juillet, qu’a lieu au cinéma Lord Byron, sur les Champs-Elysées, à Paris, la première mondiale, en il séance publique, de La Coqueluche de Paris \ (The Rage of Paris), le premier film américain de Danielle Darrieux. Contrairement à ce qui avait été annoncé, j Danielle Darrieux n’assistera pas à cette soirée. Mais dès hier, dans la coquette salle du i Studio Bertrand, rue de Sèvres, le public j qui était venu voir Cette Sacrée Vérité a eu la surprise d’assister, en supplément au pro i gramme, à une projection de La Coqueluche de Paris. A cette « preview », comme on dit à j Hollywood, assistaient Danielle Darrieux, i son mari Henri Decoin, et deux des chefs | de Universal : Mr. J. Cheever Cowdin, pré | sident du Conseil d’administration de cette ! compagnie et Mr. Joseph Ii. Seidelmann, directeur des ventes à l’étranger. Tous deux j étaient venus spécialement de Londres, où i ils séjournent actuellement. MM. Canty et i Kœnig ainsi que plusieurs journalistes, aux f quels on avait demandé de garder le secret > le plus absolu sur cette projection, étaient également présents. ♦ Les Présentations à Bordeaux A Bordeaux, Paramount a présenté le 21 juin : La Huitième Femme de Barbe Bleue et Une Nation en Marche. Le 22 juin : Toura, Déesse de la Jungle; La Voix qui accuse et Artistes et Modèles. Ces présentations ont rencontré le meilleur accueil.