La Cinématographie Française (1938)

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ctoÉirômS&R/ FR®WKJS RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ TOUJOURS LE PRIX DES PLACES Je reçois d’un de mes bons amis. Directeur à Paris et en Province, et de plus membre du Conseil du plus important Syndicat de l’Exploitation, une note sur la bagarre du prix des places dans une grande ville du Sud-Ouest. Mon ami ajoute : « Ainsi que vous le constaterez vousmême par les prix pratiqués actuellement et par les cartes de réduction accordées, les salles de vision ultérieure devraient logiquement mettre leurs places à deux francs... en attendant mieux. Est-ce cela que les organisations, qui prétendent défendre le prix des places, trouvent comme solution ? » « J’aimerais beaucoup avoir l’avis de La Cinématographie Française sur cette question ». Mon avis, il est très simple, trop simple certainement pour les bagarreurs. Il faut que les Directeurs et les Loueurs examinent la situation, prennent des décisions, et les appliquent. Pratiquement, créer des Commissions Mixtes analogues à celle de Paris, réviser les prix de places et les prix de programmes, et nommer des gendarmes pour appliquer les barèmes, en leur donnant, comme moyens de coercition, l’amende corporative et la suppression pour les uns, de films ; pour les autres, de dates. Je n’espère pas qu’un souffle civique M. Darryl F. Zanuck, Ancien Combattant , Officier de la Légion d’Honnear Dans quelques Jours, après un court séjour à Londres, M. Darryl F. Zanuck, directeur de la Production et vice-président de Sa 2üth Century-Fox, sera à Paris. IV!. Zanuck est l’un des plus importants animateurs du cinéma américain. On lui doit la mis© en œuvre d’un grand nombre de films. Citons, parmi les plus récents : L’Incendie de Chicago, Suez, Alexander’s Ragtime Band dont les deux derniers n’ont pas encore été projetés en France. Au cours d’une cérémonie amicale, remise sera faite à M. Darryl F. Zanuck des insignes d’ûfficier de la Légion d’Hormeur. Car M. Zanuck, avant d’être un grand producteur fut, pendant la guerre, comme engagé volontaire, un combattant du front français. sensationnel passe à travers toutes les cervelles. J’attends que les gens deviennent raisonnables à la suite de leur excès de déraison. Quand ils se seront tous bien embêtés les uns les autres, le mot de la fin viendra : « Mais, après tout, si l’on s’entendait ? » Les Directeurs commenceront par s’entendre pour « se défendre » contre euxmêmes. Les Distributeurs, à leur tour, institueront leurs règles du jeu. Enfin ces clients et fournisseurs, ne vivant que les uns par les autres, se découvriront autour de la même table non plus ennemis, mais amis. Il ne s’agit pas de construire une République d’Utopie. Les concurrences resteront toujours les concurrences. Chacun espérera toujours être plus malin que le voisin. M ais quelques règles simples, comme un tarif minimum, sans exagération, un classement des catégories de salles, un maximum de recettes pour les locations à forfait, servent de frein sur une mauvaise pente. Est-ce trop demander ? P. A. HarlÉ. Le Décret sur les Importations Quand on lit : Les films originaux en langue française réalisés à l’étranger seront obligatoirement présentés au public au début de la projection avec l’indication du pays d’origine, des studios, etc., cela veut dire : au début de la bande, dans le générique, et non en première partie de programme. Des amis qui tournent à l’étranger, et qui savent le français, mieux sans doute que ne le sait le rédacteur officiel, se sont trouvés fort inquiets. Qu’ils tournent donc en paix ! Leurs films seront les bienvenus. LAZARE MEERSON En 1924 arriva à Paris, de Berlin, un jeune garçon de 23-24 ans, qui entra, comme décorateur, à notre petit studio de la rue du Sergent-Bobillot à Montreuil. Prisonnier civil, en Allemagne, pendant la guerre, il y avait acquis quelques vagues notions d’architecture et de dessin et y avait débuté dans des petits sketches de music-hall, ne trouvant pas moyen d’y faire de la décoration de cinéma, vers laquelle il était irrésistiblement attiré. La vie, pleine de misère et df aventures, qu'il avait dû mener, avait laissé sur lui des traces ineffaçables et avait surtout profondément ébranlé sa santé, ce qui ne l’avait cependant pas empêché d’acquérir une culture générale assez considérable. Ce garçon était Lazare Meerson qui, depuis environ 15 ans, était considéré comme le meilleur décorateur du cinéma et qui vient de succomber à Londres, à une longue maladie, contre laquelle il luttait courageusement depuis des années, tout en continuant d’affirmer son talent exceptionnel et sa personnalité originale. Meerson a fait son apprentissage de décorateur et d’ architecte du cinéma avec une rapidité étonnante, et en très peu de temps s’affirma comme un excellent professeur pour les autres. Son instinct d’artiste l’avait préservé, en Allemagne, de la lourdeur et du goût discutable, de la banalité et des mauvaises traditions, et lui avaient permis d’assimiler, en très peu de temps, l’esprit de la culture artistique française, qu’il apprit à aimer profondément. Ce même instinct le guidait dans la sélection de ses collaborateurs, ses ouvriers, ses assistants, qu’on rencontre maintenant dans tous les studios parisiens et dont plusieurs sont devenus d’excellents décorateurs, dont nous voyons constamment les noms à l'écran. Au studio de Montreuil où tout le monde Notre Numéro du 12 Août 1938 sera consacré à la BIENNALE DE VENISE. — 1500 exemplaires en seront remis au Jury et au Public de cette manifestation mondiale. Textes et Documents AVANT LE 5 AOUT