La Cinématographie Française (1938)

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iO »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ a^^mmPH,r ccnxTxxn ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ travaillait en famille, à cette époque, ce nouveau venu fut accueilli d’abord avec réserve. U y avait des gens qui trouvaient ses goûts trop avancés et les ouvriers n’ aimaient pas, au début, V exigence excessive de ce jeune garçon. Mais tout cela changea rapidement, il encourageait à tel point l’initiative de chaque collaborateur, il avait un tel flair des gens capables de contribuer par leur talent au succès du décor que, bientôt, il ne comptait que cl’ innombrables amis parmi ces peintres, menuisiers, etc.., sans parler de ses assistants et dessinateurs qui lui sont, actuellement, redevables d’une situation enviable. C’est Jacques Feyder oui comprit, le premier, toute la valeur de ce jeune garçon. Quand il tourna son Gribiche, Meerson eut la première occasion de se manifester comme décorateur-novateur. Ce ne furent que ses premiers pas, mais il y montra un goût sobre et un vrai sens d’humour (le décor de la s(dle d’ éludes) . Puis ce fut Carmen. où il fit cet immense décor de la rue du Serpcnf, que des gens venaient admirer en 1925, aux studios « des Réservoirs » comme ils l’ont fait dix ans plus tard pour la Kermesse Héroïque. Ensuite, Un Chapeau de paille d’Italie de René Clair, et Les Nouveaux Messieurs, le dernier film muet de J. Feyder. Meerson devint, depuis, le collaborateur le plus étroit dp ces deux grands metteurs en scène français, dont il était également un ami des plus aimés, car Meerson possédait aussi d’autres grandes qualités pue son talent. Il avait un grand cœur d’artiste, un cœur vibrant et large, un esprit fin et une grande bonté. Les « mots » de Meerson, pleins d'esprit et de finesse, couraient les studios et même arrivaient quelquefois de Londres à Paris. Etant déjà très souffrant, il travaillait jour et nuit avec acharnement. Ce qui charmait en lui, c’est que ce garçon. qui fit une masse de trouvailles remarnnables dans son métier et dans son art. n avait aucun sens pratique dans la vie personnelle. C’était un véritable esprit de bohème. Combien de fois lui demandait-on des dessins ou des documents de ses décors [ pour une exposition '■ Il n'en avait jamais, car il ne les gardait pas, comme il était incapable de garder de l’argent, qu’il donnait I lar arment à ses camarades de Mont Parnasse . Jl me revient à la mémoire l’image de Meerson, mélancolique et triste, assis le soir \ sur une banquette à l'entrée du studio de Montreuil, entourant de ses bras le cou d’un oros chien noir qu’il avait ramassé quelque part, (tans la rue. et à cause dtuquel le vettron de ! hôtel ou il habitait l’avait mis à la porte. Il ne voulait, pour rien au monde, se séparer de ce chien. Il avait fait du chemin depuis, une grande carrière. Son nom était devenu célèbre partout. Mais cette image ne peut s’effacer de ma mémoire, car c'était le vrai visage de Meerson qui restait toujours tel aue nous l’avions connu au début de sa carrière. Y. Zederbaum. j B Wil] Hays et les chefs des huit grandes compagnies cinématographiques américaines : Barnev Balaban (Paramount). Nate Blumberg (Universal), Harrv Cohn (Columbia), George Schaefer (United Artists). Sidnev B. Kent (20th Fox), Léo Spitz (B. K. O.), Harry Warner (Warner) et Nicholas Schenck (M.-G.-M.) ont été reçus à la Maison Blanche par le Président Boosevelt le samedi 25 juin. Cette visite était motivée par la campagne menée dans certains milieux contre le soi-disant monopole formé par les huit compagnies faisant partie de l’organisation Hays. Nous prions donc les retardataires, notamment les Directeurs des Colonies, de l’Afrique du Nord, de Belgique et de Suisse, de hâter l’envoi de leurs cartesréponses. POUR NOS CORRESPONDANTS. — L’effort fait par la plupart de nos correspondants régionaux à l’occasion du Concours mérite une récompense. Les organisateurs ont donc décidé qu’un Prix spécial sera attribué au correspondant de la région d’où seront parvenues le plus grand nombre de réponses. ■ v VOICI LA VOITURE DU GAGNANT DU CONCOURS DU NOUVEAU TITRE DE " LA CHALEUR DU SEIN " Sur la demande des organisateurs, il a été décidé que LE CONCOURS EST PROLONGÉ JUSQU’AU 31 JUILLET Zarah Leander et Ferdinand fiarian dans La Habanera. Un Accord cinématographique Anglo-Italien Une nouvelle compagnie vient de se former à Londres dont la raison sociale est « Anit » (pour Anglo-Italian ) et qui a pour but de distribuer en Angleterre une sélection des meilleurs films de la production italienne. Cette compagnie devra produire quatre films britanniques à Londres, cela pour répondre aux exigences du quota. UNE ERREUR s’est produite à la page 1 98, de notre numéro 1025. C’est PIERRE RENOIR et non JEAN RENOIR qui interprète LE RECIF DE CORAIL Nous sommes persuadés que nos lecteurs auront rectifié d’eux-mêmes, et nous prions les intéressés de nous excuser. Une Nouvelle Société de Distribution de Films français en Egypte On nous apprend d’Alexandrie que M. Robert Agiman vient de fonder en collaboration avec M. Victor Ades et M. Joseph Agiman, une société dont le but sera la distribution de films français en Egypte, Syrie et Palestine. Le siège de cette société est établi au 14, rue de France, à Alexandrie (Egypte).