La Cinématographie Française (1938)

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14 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ rxYT xrxxxx: C'uNÉMmtRAPHiE FR( .miSE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ TOUJOURS L’AVILISSEMENT DU PRIX DES PLRCES Æu. wu. Les Taxes pendant les premiers mois de 1938 Suivant son habitude, Se Ministère des Finances vient de pubiâer les chiffres des recouvrements d’impôts du ï" janvier au 30 avril 1938. Le spectacle a versé 36 millions 043.000 francs, soit 3 millions et demi de plus que les évaluations budgétaires. Situation encore imprécise dans le Nord pour le Prix des Places La question du prix des places provoque, dans de nombreuses régions de France, des discussions importantes. La région du Nord n’échappe pas à cet état de choses. Le grand nombre de salles existant dans la région (plus de 400) et la diversité des milieux (grandes villes, agglomérations industrielles ou minières, stations balnéaires, pays agricoles, etc...) provoquent inévitablement des différences considérables dans le prix des places. Ces prix s’échelonnent de 1 francs (quelquefois même de 0 fr. 50) à 3 francs, de 2 à (3 ou 10 francs, ou de 5 à 15 francs, scion les villes, ou même selon les salles d’une même grande ville. Cette question du prix des places se complique d'ailleurs tout naturellement de la question des programmes et s’il esl logique de payer cher un fauteuil luxueux et confortable dans un palace pour un lilm en exclusivité, il est liés naturel de payer bon marché pour s’asseoir sur un banc incommode devant un lilm vieux de 12, 18 ou même 30 mois... Les prix des places sont donc en fonction d’influences nombreuses et variées el une codification absolue est impossible. Peulêtre y a-l-il moyen de déterminer par région ou par agglomération quelques prix minima, en tenant compte pour une large part du confort de la salle, du caractère de la clientèle, de la qualité et de l’âge des iilms projetés, etc., etc... Dans la région du Nord (départements Nord, Pas-de-Calais, Somme) et sur l’insistance du Syndicat des Loueurs, le Syndicat des Directeurs avait étudié des barèmes de prix minima de places. Après deux réunions assez mouvementées, où les intérêts s’étaient parfois heurtés assez violemment, l’assemblée générale avait décidé de mettre en vigueur, à partir du 1 ” ' avril 1938, deux barèmes de prix minima des places et de supprimer tous billets de faveur. Cette application... pratique devait être faite sous la surveillance (j’allais écrire : menace) du Syndicat des Distributeurs du Nord... Mais, depuis cette époque et malgré plusieurs réunions intersyndicales, l’application est restée lettre morte. Il semble d’ailleurs difficile qu’il en soit autrement, car l’accord n’est pas absolu entre Distributeurs eux-mêmes sur ce sujet et il est même fort possible cpie prochainement le Syndicat des Directeurs reprenne sa liberté quant à la question de prix minima des places. Cependant, seule une collaboration entre Distributeurs et Directeurs doit permettre, dans un avenir plus ou moins proche, de trouver un compromis capable de donner satisfaction le mieux possible aux deux parties en présence dans l’intérêt même du cinéma... Mais cela ne peut être obtenu que dans une atmosphère de cordialité et de sympathie réciproque. Nous recevons de M. Jean Galia, directeur des Nouveautés, du Vox et du Rex de Toulouse, la lettre suivante : Monsieur le Directeur, .4 la dernière réunion des exploitants de Toulouse, il avait été convenu (pie nous devions faire un effort pour T augmentation du prix des places. J'avais fait remarquer moi-même que, contrairement à l’été dernier où j'avais des prix des places à 2 fr. 50 en matinée el 3 et 3 fr. 50 en soiree, je prenais l'engagement de ne pas mettre les prix d’été et de continuer les tarifs d'hiver; ceci afin que lu clientèle ne trouve pas une trop grosse différence à Ventrée de la saison, époque èi laquelle les prix seraient augmentés. Il avait été aussi fortement question des cartes de réduction et à l’unanimité les Directeurs avaient dit qu’il ne serait plus l question de pratiquer ce procédé, étant | donné (pie les prix d’hiver devaient être maintenus. Malgré cet accord, la ville esl aujourd’hui inondée de cartes à prix réduits. J’en ai en ma possession du Triaiion-Palace (salle de grande classe) à 3 el 4 francs en matinée et soirée pour des films inédits. Je proteste énergiquement car le Directeur de cet établissement fut le premier à donner l’initiative de l’augmentation des prix. Il est inadmissible qu’une salle des plus Réunion Générale en Septembre Sous la présidence de M. Georges MaurelLafage, une réunion du bureau de la « Fédération Générale des Associations des Directeurs de Spectacles de Province » a eu lieu mardi matin, 28 juin. Les présidents des diverses Associations et Fédérations de Province assistaient à cette réunion à l’issue de laquelle a été décidée une grande manifestation corporative organisée par la « Fédération » el qui aura lieu le mardi 27 septembre à Lyon. Voici les importantes questions qui figureront à l’ordre du jour : Limitation des salles; Prix des Places; Contrat-type et minimum; Patronages : Examen de la situation du Spectacle au point de vue fiscal. Toutes les Associations de province seront invitées luxueuses offre en matinée et soirée des places ci 3 et 4 francs pour des films inédits tels que Le Crime du Docteur Crespi et en première par lie MM. les Ronds-de-Cuir, et la semaine suivante La Reine Victoria. Et ici le rapprochement est vraiment pénible quand on compare des établissements de ce genre avec des salles de deuxième vision, beaucoup moins confortables, telles que Les Nouveautés et le Vox qui pratiquent en ce moment des prix de 4 et 5 francs avec de vieux films comme Le Roi des Resquilleurs, Tumultes, Le Rosier de Mme Husson, Stupéfiants, etc..., où les copies sont en mauvais état, le rendement moins bon el les programmes plus difficiles à passer. Je m’adresse maintenant à M. Dorfmann, qui est intéressé aux affaires du TrianonC al ace el en même temps membre de la Chambre Sgndicale des Loueurs de Films de Bordeaux et qui était un des plus passionnés à trouver un accord, et je lui demande : Quel esl celui qui avilit le prix des places ? Est-ce vous qui, scuis rien dire et sans aucune raison, portez les tarifs à un taux tellement bas qu’il sera plus tard bien difficile de faire encaisser aux clients une augmentation d’autant plus sensible; ou est-ce moi qui avais pris par écrit l’ engagement d’augmenter mes tarifs à l’entrée de la saison ? Je vous prie, etc... J. Galia. Nouvelles Salles en Tunisie il s’agit du Fémina, salle de premières visions que projette d’ouvrir, en mars 193„ 4L René Smadja, sur l’avenue Jules-Ferry. Elle contiendra environ 1.000 places, sièges en Dunlopillo et d’un confort inégalé à ce jour, parait-il. La façade ne le cédera en rien au luxe de l’intérieur et sera d’une présentation tout à fait moderne. On parle également de Cinéac qui ouvrira une salle d’actualités de près de 300 places, également sur l’avenue Jules-Ferry à remplacement du hall d’une maison de machines agricoles très réputée. L’inauguration en est prévue pour la rentrée d’octobre. A l’A. B. C., les travaux de transformation se poursuivent, tandis que la Brasserie Lorraine a fermé ses portes pour céder la place à Cinélorraine. Les loueurs se frottent les mains, mais qu’en pensent les exploitants actuels ? .4. Rigopoulo. Sous-titres en toutes langues pour films parlants TITRA-FILM 26, Rue Marbeuf, PARIS TéL ÉLYSÉES 00-18 et 00-29 Le procédé TITRA-FILM vous garantit sur n’importe quelle émulsion positive, ancienne ou récente des impressions claires, nettes, sans bavures et lisibles même sur fond blanc TITRA-FILM EST LE MEILLEUR PROCÉDÉ APPLICABLE AUX FILMS EN COULEURS Les copies sous-titrées par TITRA-FILM peuvent être vernies, lavées, nettoyées etc., sans aucun inconvénient. G. Dejob.