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Les Dieux du Stade
(LES JEUX OLYMPIQUES 1936, I e partie)
Grand documentaire parlé en français (G)
Amour d’Espionne
(Lancer Spy)
Film d’espionnage doublé (G)
Origiee : Américaine. Réalisation : Gregory Ratoff. Interprètes : George Sanders, Dolorès del Rio, Peter Lorre, Virginia Field, Sig. Rumann, Joseph Sehildkraut.
Studios : Hollywood.
Doublage : Fox-Europa, SainlOuen.
Edition : 20//) Century-Fox.
Ce film d’espionnage, dont l’action se déroule en Angleterre et en Allemagne, au cours de la Grande Guerre, contient des incidents qui ne sont pas toujours très vraisemblables, mais il possède du mouvement et beaucoup d’éléments de surprise qui tiendront le spectateur en haleine.
Il constitue un spectacle agréable que l’on suit avec le même intérêt que l’on lit les romans d’aventures, sans trop penser à la logique.
Le sujet est basé sur la ressemblance extraordinaire qui existe entre un officier de la Marine anglaise et un officier allemand fait prisonnier par l’Armée britannique. L’officier anglais prendra la place de l’officier allemand, simulera une évasion, rentrera en Allemagne et cherchera à s’emparer des plans de l’Etat-major qui doivent décider du sort de la Guerre.
Le faux officier est reçu en Allemagne comme un héros. Une agente du Service Secret allemand, qui a des soupçons, est mise sur ses pas. Mais la jeune femme s’éprend de l’Anglais, et quand elle découvre la vérité, l’aide à obtenir les plans et à s’échapper. Après une terrible poursuite, il réussit à passer en Suisse et à transmettre les plans en Angleterre.
La réalisation de Gregory Ratoff est soignée et l’interprétation de bonne qualité avec en tète George Sanders dans le double rôle des deux officiers, et Dolorès del Rio dans celui de l’agente du Service Secret. Doublage convenable. — o. —
Origine : Allemande. Réalisation : Léni Riefenstahl. Musique : M. Winclt.
Studios : Berlin.
pour une œuvre de ce genre, montrant pendant deux heures un stade, ses occupants, ses athlètes, pris au cours de journées et de nuits, en pleine action, en plein paroxysme. On risquait la monotonie de gestes humains parallèles, d’efforts répétés. Rien n’est moins monotone que cet admirable film. Léni Riefenstahl a eu îaison de le dédier à la Jeunesse du Monde, parce cpi’avec Les Dieux du Stade, elle a vraiment construit un hymne en images à la gloire du corps humain.
Cette bande a été réalisée après une préparation extraordinaire et l’emploi d’appareils automatiques de tous genres, permettant vues en plongée, vues glissées, tournantes, etc... C’est ce qui rend possible cette condensation en moins de deux heures de ces épreuves importantes de courses, de sauts à la perche, de lancements du disque, du javelot, du marteau, avec l’essentiel des performances et la fixation merveilleuse des meilleurs moments, des plus beaux records (course de .fesse Owens, sauts à la perche...).
Les Dieux du Stade commencent par un prologue où « passent » quelques statues de la Grèce Antique, remplacées par un athlète humain porteur de la
Enregistrement : Klang film. Production : Olympia. Edition : Filmsonor.
llainme symbolique apportée, par relais, jusqu’au stade olympique. Les épreuves commencent par le lancement du disque... et se terminent par Je Marathon. Le film est un kaléidoscope de jambes qui courent, de visages crispés par l’effort, de mains qui battent l’espace, el de milliers de [êtes joyeuses ou durcies, dans l’attente du miracle athlétique. L’excellent montage des kilomètres de pellicule fait que rien dans ce que nous voyons ne ralentit le rythme prodigieux de la bande et que c’est vraiment la quintessence des épreuves tpii a été enregistrée... et que l’on nous montre, dans leur vitesse normale ou dans d’émouvants ralentis.
La beauté photographique est de premier ordre. Le montage sono-visuel de cette bande témoigne d’une perfection technique insurpassable. Et la virtuosité des prises de vues, si elle donne une impression d’aisance, évoque aussi pour les gens du métier l’appareillage compliqué et minutieux qu’elle nécessita. Le tout produit une impression de clarté, d’harmonie, de force et d’action incessante. Ajoutons que tout le film est commenté en français et fort bien.
Un grand, un beau film, un noble film.
Valet de Cæur
Comédie doublée (A)
Origine : Américaine. Réalisation : W. S. van Dyke IL Doublage : M. G. M. Paris. Interprétation : Jeanne Harlow, Robert Taylor, Reginald Owen, Una O’Connor.
Studios : M. G. M. Culver City. Enregistrement : VL. E.
Edition : M. G. M.
La charmante Jeanne Harlow a joué dans Valet de Cœur son dernier grand film, puisque pour Saratoga, elle fut en partie doublée par une autre jeune femme blonde. On éprouve beaucoup de plaisir el un peu de mélancolie à la voir rieuse, claire, et si bonne comédienne, apporter vraiment le maximum d’esprit et de nuances à un rôle assez conventionnel dans un film qui ne l’est pas moins. C’est un peu comme une résurrection.
Christiane Witherby était ruinée, assaillie par des créanciers et un huissier... elle croyait épouser en la personne de Claude Dabney un richissime industriel, el Claude Dabney supposait Christiane assez riche pour renflouer son affaire de bonneterie. Ce mariage de dupes aurait lieu si le fils cadet des Dabney, traité en paria parce qu’il avait fait G mois de prison pour une peccadille d’étudiant, ne bouleversait les plans des deux fiancés, en devenant le maître d’hôtel de Christiane Witherby. Il rachètera les créances contre Christiane grâce à l’argent donné par Claude pour déguerpir. Et le jour du mariage, il introduira huissier et déménageurs. Claude ne résistant pas à une telle catastrophe, lui, Raymond Dabney épousera Christiane. Honnête mise en scène, sans surprise, avec décors et photographies moyens, montage idem, et un assez bon dialogue français dans la version doublée.
Robert Taylor est toujours le très beau garçon qui plaît aux femmes. Quelques bonnes silhouettes, notamment l’anglaise LTna O’Connor dans un rôle de femme de chambre grincheuse et dévouée. — x.
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Il v avait un échec possible