La Cinématographie Française (1938)

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24 cm ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ □ CINE R/IPHIE SE A St-Etienne l’avilissement è Prix des Places Tribune Libre Simple histoire. Le chiffre total des recettes du mois de mai pour les grandes salles (Fémina, Rex, Alhambra, Kursaal, Royal) a été de : 423.500 fr. Sur cette somme, la location a encaissé un pourcentage de : 136.000 fr. Pour le même mois, les cinémas permanents (Ciné-Presse, Coucou, Eden, Ciné-Prix) ac'cusent une recette globale de : 258.000 fr. MM. les distributeurs lyonnais ont touché sur ce chiffre, la coquette somme de : 16.000 fr. Morale. — Les recettes des permanents étant effectuées au détriment des grandes salles, ces dernières, enregistrent pour le mois de mai, line chute de : 258.000 fr. dans leur chiffre d’affaires. D’autre part, la Distribution Lyonnaise qui a consenti aux permanents des minima dont le prix pour chaque film varie de 500 à 1.000 fr., a encaissé sur ce chiffre de 258.000 fr., la somme impressionnante de : 16.000 fr. au lieu de 80.000 fr., montant du pourcentage qui lui aurait été attribué si ces recettes avaient été réalisées dans les salles de première vision ; donc, perte nette pour la location : 64.000 fr. par M. Salangros Et cela va continuer en s’amplifiant jusqu’à la fin de l'année 1940, époque bénie qui marquera vraisemblablement l’extinction du stock de films traités au rabais par les permanents de Saint-Etienne. La mise en vigueur de la résolution adoptée par la Chambre syndicale des distributeurs lyonnais qui substitue au forfait la location au pourcentage en imposant en même temps un minimum de prix de places ne prendra donc son effet que dans deux ans et demie. Il convient de se préparer dans le silence, le calme, et... la résignation à savourer les bienfaisants effets de la décision de MM. les distributeurs qui ont bien voulu envisager cette mesure de protection; en regrettant néanmoins que la dite décision envisage une date de réalisation aussi lointaine. Un peu de patience, que diable, Messieurs les exploitants de première vision !... La distribution, consciente de ses devoirs et de ses intérêts, s’o'ccupe de vous... Salangros. Le Central-Cinéma de Nice en partie incendie Nice, 12 juillet (de notre correspondant) : Un incendie s’est déclaré vers 3 heures ce matin dans la salle du Central-Cinéma, place du Pin. L’alarme a été donnée par l’un des locataires de l’immeuble qui fut réveillé par des craquements sinistres. Le feu s’était déclaré pour une cause encore inconnue aux premiers rangs des fauteuils du balcon. On suppose qu’un spectateur aurait jeté sa cigarette non éteinte sur le tapis et qu’à la faveur d’un léger courant d’air comme il en existe constamment dans les grandes salles, le feu aurait été attisé durant quelques heures après la représentation. L’in'cendie a pu être maîtrisé par les pompiers après une heure de travail. Le balcon est presque entièrement détruit, de même le plafond. La cabine est intacte. Le Central-Cinéma qui avait été construit il y a une quinzaine d’années contient un millier de fauteuils. Il est dirigé par l’un de ses propriétaires, M. Laudent. Les travaux de réfection exigeront environ deux mois. Ed. E. De nombreuses Salies nouvelles s’ouvrent ou se construisent à Marseille L’Inauguration du Cinéphone-Riroli à Paris Mercredi 13 juillet, a eu lieu l’inauguration de la septième salle du circuit Cinéphone : le Cinéphone-Rivoli, située 117, rue Saint-Antoine, et construite par Paul Hartmann. Cette salle, qui possède une grande façade bien éclairée et très attrayante, réunit tout ce qui est susceptible de contribuer an confort des spectateurs. Elle possède 500 places (fauteuils Dunlopilo). Les appareils de projection sont des Rrockliss Simplex avec des reproducteurs sonores R. C. A. Un écran « panoramique » permet de tripler instantanément la surface de l’écran, ce qui est d’un gros intérêt pour les actualités. Deux groupes de moteurs Diesel fournissent le courant électrique. Un système de réfrigération Carrier assurera à la salle une température constante. Cette salle, qui a ouvert avec Ramuntcho, donnera, à chaque séance, un grand film, de courts sujets et les actualités. Malgré toutes sortes de circonstances qui semblent s’opposer à la bonne marche du cinéma, nombreuses sont les nouvelles salles qui vont s’ouvrir à Marseille. Les constructions battent leur plein, depuis la nouvelle salle « Cinélux » qui va s’élever en pleine Cannebière, sous le patronage de la Foire de Marseille, jusqu’à différentes salles de quartier. A Saint-Jérôme s’édifiera le « Trianon », au Rond-Point du Prado « Le Prado Cinéma » ; au Chartreux, une nouvelle salle dont la dénomination n’est pas encore établie. Il y aura encore d’autres nouvelles salles au quartier « Oddo », une autre probable ment en plein centre, sans compter les différents projets qui semblent devoir se réaliser. L’Inauguration du César En attendant, l’inauguration du « César » vient d’avoir lieu en présence de nombreuses personnalités du cinéma. Située à la place Castellane près du Châtelet et de l’Eldo, cette coquette salle de 500 places appartient à la société marseillaise « L’Immobilière Cinématographique », qui a l’ex'clusivité d’une partie de la production des films Marcel Pagnol. A la fois par reconnaissance pour la Société des Films Marcel Pagnol, et en l’honneur du brillant auteur marseillais, à qui sont dus tant de succès de la scène et de l’écran, les administrateurs de l’immobilière Cinématographique ont décidé de donner à leur salle le nom de « César », à l’instar d’un cinéma de Paris qui fut baptisé du même nom et enregistra dès son ouverture les plus belles recettes de la capitale. Placée sous la direction de M. Rossi, le précieux collaborateur direct de M. Marcel Pagnol, la coquette salle de Castellane ne peut qu’enregistrer un suc'cès des plus éclatants, car nul n’ignore dans la corporation que M. Rossi présente une carrière de plus de vingt-cinq ans de théâtre et cinéma, où après différents stages dans les plus importantes salles de Marseille, nous l’avons vu toujours aux côtés de M. Marcel Pagnol pour le lancement des grands succès tels que Marius, Fanny, Angèle, César, Regain, Topaze, Le Schpountz... Ne voulant pas être en reste avec Paris, ' « César » avait inscrit à son programme d’inauguration César, de Marcel Pagnol qui, malgré trente-deux semaines d’exclusivité au Noailles de Marseille, a réalisé de belles et intéressantes recettes. Arletty, Jeanne Lion et Gabrielle Dorziat dans La Chaleur du Sein de Jean Boyer E. Tosello.