La Cinématographie Française (1938)

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42 ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦ d»É®R, fr^KT^si RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS La Vie, l’Art et TAmonr Comédie doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : George Fitzmaurice. Interprétation : Robert Montgomery, Rosalind Russell, Robert Benchley, Iielen Vinson. Doublage : Studios M.-G.-M. éi Paris. Production : Harry Rapf. Edition ; M.-G.-M. Un épisode de La Vie île Bohème modernisée à l’américaine avec fonds de buildings, et renforcée de « gags » humoristiques de la meilleure veine. L’ensemble est charmant, frais et jeune sans prétention. Un artiste peintre, pauvre mais plein de talent, épouse une jeune tille de la liante société, qui rompt avec sa famille pour l'amour de lui. Après une période assez difficile, le jeune peintre réussit à se faire un nom, mais son succès le grise et il galvaude son talent pour de l’argent; économe, sa femme le quitte, mais tout rentrera dans l'ordre dès que notre artiste aura pris conscience de son erreur. Cette comédie sentimentale où abondent les scènes humoristiques telles que la bagarre dans le square ou l’expulsion des journalistes, scènes enlevées dans un mouvement vif et bien amusant, ne vise pas à la comédie de caractère; cependant, certains traits justes et humains, parfaitement mis en valeur par la réalisation adroite du metteur en scène George Fitzmaurice donnent à ce film une tenue qui fait souvent défaut à beaucoup de productions de ce genre. L’interprétation est excellente; Robert Montgomery est un jeune et sympathique artiste peintre; Rosalind Russell, qui ressemble à Myrna Loy, joue avec beaucoup de sensibilité les scènes d’émotion, et Robert Benchley tient avec esprit le rôle d’un ami parasite, mais dévoué et affectueux. — v. — Sur la Pente (City Girl) Drame doublé (A) i i | Origine : Américaine. Réalisation : Alfred Werker. Interprétation : Phyllis Brooks. Ricardo Portez, Robert Wilcox, Douglas Fowley, Chik Chandler. Studios : Twentieth Century Fox Hollywood. Doublage : Fox Saint-Ouen. Enregistrement : W. E. Production : Sol M. Wnrtezl. Edition : Twentieth Century Fox. O11 retrouve dans Sur la Pente quelques personnages typiques du drame social américain : des petits et grands gangsters, un petite tille du peuple avide de luxe, el insensiblement entraînée au vice et au crime, et un honnête défenseur de la loi entouré de l’appareil implacable de la justice et de la police. C’est un peu comme une jungle où fauves grands et petits se combattraient, puis feraient face aux chasseurs bien armés chargés de les traquer et île les abattre. On y ressent une impression de fatalité et d’enlisement et les personnages semblent dans l’impossibilité de sortir de ce cercle infernal ou ils se sont enfermés. Il y a là un essai gauche, mais intéressant de psychologie criminelle. De plus, Sur la pente est remarquablement joué par une étonnante petite comédienne très jeune et très jolie, qui apparaît sous deux incarnations : une blonde souriante à fossettes, une brune grave et mystérieuse : Phyllis Brooks. Ricardo Cortez joue, avec son excellent métier, le rôle du grand « racketeer » vaincu, et les autres « types » humains de cette aventure quasi documentaire sont fort bien venus. Le film a une « ambiance » dramatique parfaite, une proI gression de l’émotion qui serre Un Parfait Gentleman Comédie gaie doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : Tim Whelan. Interprétation : Frank Morgan, Cicely Courtneidge, Ileather Angel, Herbert Mundin, Una ü’Connor. Postsynchronisation : Studios M. G. M. Edition : M. G. M. Voilà une comédie gaie, alerte, typiquement américaine, dont les effets, bien que souvent un peu trop appuyés, feront rire. L’intrigue, peu compliquée, nous montre un père prodigue dont les excentricités et les dépenses exagérées nuisent à la carrière de son fils qui est pasteur. Ces excentricités froissent profondément l’évêque reçu par le ministre désireux d’obtenir les bonnes grâces de son supérieur. Le major Chatterin, qui s’exhibe sur la scène d’un music-hall en compagnie d’une actrice qu’il a tirée d’embarras, compromet définitivement l’avenir ecclésiastique de son fils. Pris de remords, il abandonnera le théâtre et grâce aux quelques milliers de francs qu’il a gagnés, le pasteur pourra se marier, tandis nue lui-même unira sa vie à l’artiste dont il fut le partenaire. Ce sujet est traité avec simplicité sans grande recherche de mise en scène. Certains passages, parsemés de gags ne manqueront pas leur effet comique, bien que l’ensemble du film manque de finesse. L’action est soutenue nar une bonne interprétation que domine le jeu très personnel de Frank Morgan. Le doublage est correct, mais il est bien difficile de traduire avec exactitude certaines plaisanteries américaines. à la gorge. La mise en scène paraît absolument banale, et pourtant les images sont fortes et saisissantes. Excellent doublage. — x. — L’Espionne de Castille (The Firefiy) Aventures romanesques doublées (G) Origine : Américaine. Réalisation : Rob&rt Z. Leonard. Interprètes : Jeunette Mac Donald, Allan Jones, Warren Willam, Henry Daniell. Studios : Culver City (U.S.A.). Doublage : M.-G.-M., Paris. Musique : Rudolf Friml. Producteur : Haut Stromberg. Edition : M.-G.-M. La principale qualité de ce film consiste dans la voix et le jeu de Jeanette Mac Donald et de son nouveau partenaire, Allan Jones, que l’on vit déjà dans les deux films des Marx Brothers : Une Nuit éi l’Opéra et Un Joui • aux Courses. Jeanette Mac Donald chante quelques airs charmants, qui n’ont pas été doublés, et exécute une danse gitane qui ne manque pas d’attrait. Le sujet n’offre pas en luimême un grand intérêt : l’action se déroule à Bayonne et en Espagne, au moment des Guerres Napoléoniennes. Jeanette Mac Donald incarne une espionne espagnole qui vient en France pour surprendre les secrets de l’Etat-major, et Allan Jones est un agent français du contre-espionnage. Tous deux tombent amoureux, ce qui ne facilite pas leur mission. Séparés par la guerre, ils se retrouveront plus tard, en pleine bataille, et, après la paix, s’épouseront et vivront heureux. Si la vraisemblance est souvent égratignée dans ce film bien réalisé, mais dont certaines scènes paraissent un peu longues, reconnaissons qu’il comporte d’agréables moments. Le doublage en français des dialogues est très soigné, et les voix sont naturelles. Les chansons sont en anglais et on les suit avec des sous-titres. — o. —