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III
Machine à faire le Brouillard
Plusieurs lecteurs ont demandé ce qu’était la machine à brouillard louée par les établissements Mole-Richardson de France.
En se référant au croquis joint, voici le mode de fonctionnement de cette machine.
On met l’huile dans le réservoir 1, dont la pression, donnée par la pompe P2 est contrôlée par un manomètre, la pression étant en service portée à 20.
L’huile est une huile fluide d’une viscosité déterminée, avec un point de volatilisation assez bas. Une huile industrielle genre Castrol peut, à la rigueur, convenir.
Du réservoir 1, l’huile va au filtre mobile 2, car il est nécessaire que la filtration soit parfaite pour que les injecteurs II et 12 fonctionnent normalement.
L’huile va donc sous faible pression du filtre 2 aux réservoirs en verre OA et OB.
plus grande est la quantité de gaz produits. Les gaz vont ensuite dans une chambre de réfrigération contenant de la glace carboneige (acide carbonique solidifié), ils s’échappent ensuite dans une conduite souille d’environ dix centimètres de diamètre, qui permet de les diriger à volonté.
Le brouillard est constitué par des particules minuscules d’huile en suspension dans l’air insufflé par le ventilateur.
Par temps calme ou en studio, les résultats obtenus sont excellents, la meilleure démonstration faite jusqu’ici étant le beau film de Marcel Carné, Quai des Brumes.
Le brouillard d’huile est infiniment plus homogène et moins pénible à supporter que celui des cônes fumigènes.
A. P. Richard.
Schéma de la machine à brouillard Mole-Richardon
Quand on veut faire fonctionner la machine, on commence par faire chauffer les résistances R qui entourent deux cylindres métalliques lisses Cl et C2. Dès que l’intérieur des cylindres marque au thermomètre T 130 degrés C environ, on vaporise à l’intérieur des cylindres grâce aux injecteurs une certaine quantité d’huile. Cette huile vient des nourrices 6A et (iB qui sont sous pression venue de la pompe PI.
On peut à volonté isoler une des nourrices et n’avoir qu’un au lieu de deux groupes vaporisateurs en fonctionnement suivant la quantité de fumée désirée.
L’huile vaporisée est expulsée des cylindres par un violent courant d’air venu du groupe moto-ventilateur 3-4.
La vitesse d’expulsion des gaz est réglée par le rhéostat 5.
En période de repos, le ventilateur conlinue à fonctionner à bas régime de façon à ce .rjue la température de l’intérieur des vaporisateurs se tienne entre 120 et 130 degrés. Plus vite on actionne la pompe PI.
Victoria
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L’Equipement de Télévision Thomson-Houston
Avant d’exposer l’état actuel de la question du point de vue technique, rendons hommage à ceux qui ont contribué par leurs études aux résultats de la télévision.
Après Bain et Bakewell, c’est May en 1873 qui trouve le moyen de transformer la lumière en variations électriques; c’est ensuite Ayrton Perrey et Garrey qui étudient la question; Elster et Ceiteî réalisent en 1890 une cellule photoélectrique; puis viennent les travaux de Braun, Rosing, Swînton, Forest et Lauguier. Mais ce n’est qu’en 1919 que Dauvillier, Hokweck, Mihaly, Valensi, Shroter Skappy en Europe, Jenkins et les ingénieurs de la General Electric Cy et de la Bell Téléphoné Cy aux Etats-Unis fixent les conditions de fonctionnement des tubes à faisceau électronique mobile, préconisent l’emploi de signaux de contrôle à la lin de chaque ligne et de chaque image, substituent l’onde porteuse au til électrique. Mais ce n’étaient encore que travaux de laboratoire. Baird, Ives, Bainbridge et Zworykin font franchir le pas décisif du domaine pratique. L’«œil électronique» de l’installation Thomson et les iconoscopes ou émitrons de la Société Anglaise Electric and Musical Industries sont les applications des travaux de ces savants.
La Compagnie Française Thomson-Houston, à la suite d’études importantes, s’as
sura des licences et décida la construction d’un équipement de télévision.
Dans l’appareil Thomson, la fréquence d’exploration horizontale est de IL 375 lignes par seconde, la fréquence d’exploration verticale de 50 demi-images par seconde, soit 455 lignes; les signaux de fin de ligne sont constitués par des impulsions brèves et les signaux de fin d’exploration verticale par des impulsions larges.
Les diverses opérations fondamentales sont :
1" La transformation de l’image optique en image électrique;
2° L’analyse de cette dernière à une cadence déterminée, c’est-à-dire la production d’un courant électrique dont la loi de variation en fonction du temps est égale à la loi de variation des éclairements quand on parcourt l’image à la cadence choisie;
3° L’amplification de ces impulsions;
4“ La production de signaux de synchronisation (de ligne ou d’image);
5° Le mélange des signaux d’image aux signaux de synchronisation, afin de déclancher les relaxateurs du récepteur à l’extrémité des explorations de ligne et d’image;
7° La modulation de l’onde porteuse par les signaux de vision et de synchronisation.
Un équipement de télévision constitue, en quelque sorte, la synthèse de tous les per
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