La Cinématographie Française (1938)

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IV c‘lNÉr»^^1RApHiE E1XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX1 fectionements récents de la technique radioélectrique (cellules photoélectriques ultrasensibles, lampes à vide amplificatrices à très grande pente, etc...). D’autre part, étant donné le grand nombre de lignes et la fréquence de succession des images, pour transmettre correctement l’image, il est nécessaire d’amplifier des fréquences allant des fréquences les plus basses, y compris la fréquence zéro (puisque l’équipement permet la transmission de la composante continue), jusqu’à 2,5 mc/s, c’est-à-dire une bande de fréquence comprenant toutes les fréquences industrielles, musicales et de radio-diffusion. Ainsi, l’écart en amplification ne dépasse pas 0,2 db (2,3 %); encore n’estil atteint qu’à la fréquence la plus élevée. La difficulté d’amplifier une pareille gamme de fréquence étant résolue, une deuxième difficulté s’est présentée, celle de la modulation de la haute fréquence. Parmi les autres « curiosités » de l’équipement, citons l’utilisation : 1° d’un très grand nombre de multivibrateurs; certains sont auto-oscillateurs et le plus grand nombre à déclenchement provoqué; 2° de diviseurs de fréquences du type « compteur électronique »; 3” de mélangeurs à aiguillage qui permettent à un instant donné de substituer à un signal déterminé un autre signal de forme différente; et surtout 4° l’utilisation générale de lampes à vide poussé et l’absence de toute valve à vapeur de mercure ou à gaz rare, dispositifs instables et inutilisables pour la télévision. L’équipement Thomson est plus particulièrement caractérisé par l’utilisation de l’iconoscope, par le grand nombre de lignes, par l’intercalement des lignes d’une demiimage entre les lignes de la demi-image précédente, par la synchronisation de la fréquence d’exploration verticale sur la fréquence du secteur et enfin par la conseï cation de la composante continue : 1“ L’iconoscope. — L’iconoscope, qui transforme les éclairements variables en impulsions électriques, se présente sous la forme d’une enceinte sphérique à long col en pyrex dans lequel un vide très poussé a été obtenu, contenant un canon à électrons avec sa grille de contrôle et ses lentilles électroniques, une mosaïque photoélectrique avec sa contre-plaque destinée à recueillir les impulsions électriques et les bobines de déviation du faisceau électronique. Ce transformateur photo-électrique est très sensible grâce aux effets combinés de l’accumulation des charges et de la sensibilisation progressive des cellules; 2° Grand nombre de lignes par image. — Ce nombre, le plus grand de ceux utilisés, correspond sensiblement au pouvoir séparateur de l’œil. Tl est de 445 par image (au lieu de 441 en Amérique et 405 en Angleterre); 3° Système à lignes intercalées. — Le scintillement d’image a complètement disparu grâce à la succession des demi-images tous les cinquantièmes de seconde. Le système choisi — nombre de lignes par seconde non multiple du nombre d’images à la secon de — ne peut donner de bons résultats à la réception que si trois conditions sont réalisées à l’émission : o) Conservation des signaux de synchronisation de lignes pendant l’émission des signaux de synchronisation d’images pour éviter foute variation de régime; b) Fréquences de ligne et d’image rigour usement liées. La méthode employée cons ffe à choisir un maître oscillateur dont I fréquence est le plus petit commun multiple de la fréquence des lignes et de la fréquence d’exploration verticale (22.750) et à diviser cette fréquence par 2 pour obtenir la fréquence d’exploration horizontale (11.375) et par 445 pour obtenir la fréquence d’exploration verticale (50). Ce résultat a été obtenu par des compteurs électroniques; c) Signaux de synchronisation de lignes et d’images nettement différenciés par leur durée; 4° Synchronisation de la fréquence d’image sur la fréquence du secteur. Si l’on suppose que le filtrage de l’alimentation du récepteur est insuffisant, on voit des bandes noires apparaître sur l’écran. Immobiles, ces bandes seraient invisibles, mais lorsqu’elles se déplacent, elles sont gênantes. Il fallait donc, soit un filtrage excellent, qui aurait été très coûteux, soit synchroniser la fréquence d’exploration sur la fréquence du secteur. Cette synchronisation est obtenue de façon continue et il est impossible de remarquer la plus petite bande noire à l’écran. 5° Conservation de la composante continue dans l'émission. — Puisque les signaux de vision sont toujours séparés par des signaux de synchronisation ramenant à zéro le taux de modulation, on pourrait croire qu'il suffit de transmettre les fréquences supérieures à la fréquence des lignes pour que l’éclairement moyen de l’image soit transmis, et effectivement les signaux ayant cette forme contiendraient bien toutes les indications permettant de déterminer la teinte moyenne de l’image, mais le taux de modulation correspondant au noir de l’image serait variable et fonction de l’éclairement moyen; les conséquences de ce fait seraient désastreuses à deux points de vue; a) ou bien les signaux de synchronisation ne correspondraient pas à 0 % de modulation ou bien leur amplitude serait variable en fonction de la teinte moyenne; b) la puissance qui serait dépensée dans l’émetteur serait beaucoup plus grande qu’il n’est nécessaire. De toutes façons, des phénomènes transitoires interviendraient au moment du passage d’une teinte moyenne à une autre teinte moyenne, ce qui aurait pour résultat de fausser les valeurs de l’éclairement. L’équipement Thomson transmet la composante continue et les signaux de synchronisation correspondent rigoureusement à un taux de modulation nul, ce qui a l’avantage supplémentaire d’assurer la svnchronisation parfaite des récepteurs, même en présence de parasites atmosphériques très violents. J. Turquan. HAUT PARLEURS levtten AMPLIFICATEURS PICKUPS Wîbsier LAMPES AMbRICAINES Chmem i/ CELLULES PHOTOELECTRIQUES yiSITRON IMPORTATEURS EXCLUSIFS 1 B, rue Gustave-Eiffel, 13 LEVALLOIS (Seine) Tél. : Per. 33-30 et 33-31 Télégrammes : Debor-Levallois FOURNITURES GÉNÉRALES CINÉMATOGRAPHIQUES E. STENGEL Téléphone: BOTZARIS Î9-26 Chèques Postaux 396.38 11 13, Faubourg Saint-Martin — PARIS (Xe) Charbons: ciELOR-LORRAîNE, conradty’S-norris, siemens-pl an ia \ Alternatif et Continu, Normaux 6t Haute Intensl.é Lampes de Projection et d’Excitation : YVEL, SULLY, PHILIPS, GECO ( Lumière bleue, Charbons fOUf AfC à Ciseaux Miroirs, Objectifs, Condensateurs. Lanternes, Bobines, Enrouleuses, Presses à coller. Lanternes PUBLICOLOR pour clichés de publicité et permettant la présentation des génériques en relief et en couleurs. Lanternes de contremarche. Tableaux PRIX DES PLACES. Planchettes à tickets, à monnaie. Plaques de contrôle pour Caisse. Films et clichés de publicité (Livraison rapide et soignée). TICKETS. Cartes de sortie. Bandes annonces (en stock et sur commande). PAPIER fond d’affiches. Bandes encadrement. Vestiaire. NUMEROS de FAUTEUILS. Cendriers de luxe et réversibles. Appareils « Loué ». Punaises-aiguilles pick-up-Pathéine. Zapon-parfums. Huiles à parquet. 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