La Cinématographie Française (1938)

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18 l'ZYYYYXTT'ZZlLZTTTTTTTTTXl ANALYSE ET ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CRITIQUE DES FILMS Alexis Gentleman Chauffeur Comédie (G) Origine : Française. Réalisation : Max de Vaucorbeil. Auteur : Scénario original de André Luguet. Dialogues et découpage : An dré Luguet et André Legrand. Assistant : Sacha Kamenka. Opérateurs : Riccioni et Cotteret. Interprètes : André Luguet, Suzy Prim, Raymond Cordy, Marcel Simon, Annie Roxanne, Michel Durait, Hélène Ray. Aimé Simon-Girard, Doumel, Gildès, Pierre Juvenet, Marthe Sarbel, Marconi. Philippe Janvier, Charles Lemontier. Décors : Duquesne. Ingénieur du son : IJawadier. Enregistrement : Optiphone. Studios : François 1er. Dir. de prod. : Jean Rossi. Production : Société du film Le Grand Raid (CinéatlanticaFRD). Edition : Films Osso. CARACTERE DU FILM. — Un film agréable et distrayant, sans aucune prétention. L’histoire est celle d’un homme du monde, pilote de guerre devenu chauffeur de taxi, qui fait la connaissance d’une vedette de cinéma hautaine et prétentieuse, et des transformations qui s’ensuivent pour l’un et l’autre. Le film est un mélange de comédie sentimentale et de satire amusante sur les milieux cinématographiques. Ensemble de bonne tenue, avec une interprétation vivante, des « gags » originaux et des dia. logues souvent spirituels. SCENARIO. — U n ancien « as » de guerre — André Luguet — poursuivi par la malchance, est devenu chauffeur de taxi, associé avec son fidèle mécano — • Raymond Cordy — Il rapporte au studio les 10.000 fr. qu’une vedette de cinéma — Suzy Prim — a oubliés dans la voilure. Celle-ci, surprise de la distinction du chauffeur qui la regarde avec ironie et ne la flatte pas, le fait tourner dans le film. Ils deviennent amis et Luguet sait lui montrer que, sous son masque maniéré, elle est une femme sensible et sentimentale, Luguet, qui cherche à « remonter le courant », réussit avec Cordy, à s’emparer de l’avion de grand rend qui sert dans le film, et à accomplir Paris-Tokio sans escale. Il épousera Suzy, dont le mari de façade a accepté le divorce. TECHNIQUE. — Réalisé sans grands moyens techniques, mais d’une bonne qualité cinématographique, ce film abonde en excellentes idées et en amusantes Faux Témoignage (Over the wall) Drame doublé (G) Origine : Américaine. Réalisation: Frank Mac Donald. Auteur : Lewis E. Lames. Producteur : Bryan Foy. Interprètes : Dieu Foran, Jane T ravis. John Litel, Dick Purcell, Yeila Ann Borg, George E. Stone. Studios : Warner Bros ( Hollywood). Doublage : Warner Bros, Paris (Roger Woog). Artistes doubleurs : Valbel, Ellie, Marise, Lagrenée, Rivière, Ebstein. Production : Warner Bros. Edition : Warner Bros-First National. Film dramatique d’intérêt moyen qui nous conte l’histoire d’un conducteur de camion Dick Morah, qui voulant devenir boxeur, se trouve mêlé à une histoire de meurtre et, bien qu’innocent, est condamné à cinq ans d’emprisonnement, sur le faux témoignage d’un gangster. D’abord impossible à manier, parce qu’il ne peut admettre que l’on refuse d’admettre son innocence, Di'ck s’adoucit sous l’inlluence de l’aumônier qui le fait chanter à la radio. Grâce à sa fiancée — la seule qui ait cru en lui — June Travis — et au témoignage d’un autre prisonnier au courant du crime, le véritable coupable est arrêté, el Dick innocenté. Il continuera sa carrière de chanteur et épousera June Travis. Réalisation convenable ; le s'cénario n’est pas toujours d’une profonde vraisemblance, et les scènes finales peuvent prêter à sourire. Bonne interprétation avec Dick Foran, qui chante agréablement, et la délicieuse June Travis. Doublage soignée. Les chansons ont été conservées en anglais, avec des sous-titres français. — o. — situations. Les scènes du studio, et celles de la soirée avec le maître d’hôtel-iongleur déchaînent le rire. Belles photos d’extérieurs. Montage un peu confus. Quelques longueurs et des invraisemblances dans la seconde moitié du film. INTERPRETATION. — André Luguet, qui a écrit le scénario, et les dialogues, joue à la perfection un rôle vraiment fait pour lui; Suzy Prim sait habilement se montrer sous le double jour de la star insupportable et d’une simple femme amoureuse. Raymond Cordy est toujours amusant. Marcel Simon a bien campé le personnage du mari, comte un peu « rasta ». Michel Duran joue avec ardeur le rôle du metteur en scène. — o, Un Meurtre sans Importance (A slight case of murder) Drame burlesque doublé (A) Origine : Américaine. Réalisation : Lloyd Bacon. Auteur : Pièce de Daman Runyon et Howard Lindsay. Producteur : Sam Bischoff. Interprètes : Edward G. Robinson, Jane Bryan, Allen Jenkens, R ut h Donnelly, William Parker, John Litel. Studios : Warner Bros, Hollywood. Doublag.e : W amer Bros, Paris (Roger Woog). Artistes doubl. : Roguoni, Swoboda, Duhamel, Marken, Daurand, Morise. Production : First National. Edition : Warner Bros-First National. « Bien américain » disait-on à la présentation de cette farce, dont le burlesque est quelquefois un peu trop macabre, et dont l’esprit des dialogues repose sur un emploi peut-être abusif de l’argot. Mais ceci posé, il faut reconnaître que ce film est très drôle, et 'comporte des situations tout à fait nouvelles qui provoqueront unanimement les rires du public. Il s’agit d’un gangster retiré des alfaires — Edward G. Robinson. Edward, sa femme Ruth Dennelly — sa filjle Jane Bryan — et ses trois hommes de confiance qui lui servent de domestiques — arrivent à une maison de campagne qu’ils ont louée pour passer les vacances. Leur surprise est grande de trouver dans une chambre les corps de quatre gangsters bien connus tués à coups de revolver. Cette découverte est le point de départ des situations les plus folles. Que faire de ces corps ?... Un policeman en motocyclette, qui n’est autre que le fiancé de .Tane, sème la panique... Le clou du film est une grande soirée « mondaine » 'à laquelle assistent les amis de Edward et où le futur beaupère de Jane, homme de l’aristocratie, est effrayé par la tenue des invités et, voulant se reposer dans une ‘chambre, tombe devant les corps des gangsters cachés dans un placard, tout cela pendant que le meurtrier se promène dans la maison. Tout finit pour Je mieux, avec des éclats de rire! Film à l’action rapide, bourré de gags, réalisé avec maestria par le metteur en scène de 42*' Rue, et fort bien joué par une excellente troupe avec Ed. G. Robinson en tête, Allen Jenkins, toujours si drôle, et un phéno Mam’zelle Vedette (Rebecca of Sunnybrook Farm ) Comédie doublée en français ( ( 1 ) Origine : Américaine. Réalisation : Allan Dwan. Interprétation : Shirley Temple, Randolph Scott, Jack Haley, Gloria Stuart, Phyllis Brook, Helen Westley, Slim Summerville. Studios : Prises de vues : Hollywood. Doublage : Fox-Euro pu, Saint-Ouen. Edition : 20 th Century-Fox. Ce film est certainement un des meilleurs qui ait été tourné par la délicieuse Shirley Temple. Le sujet est celui d’un ancien film muet de Mary Pickford qui a été transformé pour s’adapter à la jeune vedette et à l’époque actuelle. C’est une histoire très ingénieuse que l’on suit avec beaucoup de plaisir. Nous y voyons comment une petite orpheline Rebecca — gagne un concours d’amateurs à la Radio. Mais par suite d’une méprise, le directeur du Poste a renvoyé l’enfant. Son beau-père se débarrasse d’elle en la conduisant chez une tante à la campagne. Rebecca est heureuse de sa nouvelle vie. C’est là que les dirigeants du poste de Radio, qui recherchent toujours leur « Mam’zelle Vedette », la retrouvent par hasard. La tante ne veut pas que Rebecca chante à la Radio, mais grâce à la complicité de sa cousine Yvonne, elle le fait en secret. Et c’est un triomphe. Après quelques incidents provoqués par le retour du beau-père, tout finira pour le mieux. La réalisation est excellente et d’un mouvement bien soutenu. Il y a des scènes très amusantes, et dans son ensemble le film est extrêmement distrayant. Voici un excellent spectacle à recommander pour les familles et pour la jeunesse. L’interprétation est de premier ordre : Shirley Temple est toujours aussi ravissante. Randolph Scott et Gloria Stuart sont excellents. Helen Westley (la tante) et Slim Summerville (Homère) très amusants. Ajoutons que rarement, nous avons vu un film aussi bien doublé, surtout pour le rôle de Shirley Temple. La voix est si naturelle et la synchronisation si bonne qu’on oublie complètement avoir affaire à un doub 1 a ge, — o. — mène de 15 ans : Bobbv Jordan. Le doublage était difficile, surtout à cause des dialogues. L’équipe de doublage de la Warner dirigée par .. Roger Woog, s’est tirée brillamment de ce travail délicat. — o. —