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L’Exposition
Internationale
cTArt Cinématographique
s est ouverte à Venise le 8 Août
Par ANDRÉ ROBERT,
envoyé spécial de La Cinématographie Française
A tout seigneur, tout honneur : le mérite de la vedette revient de droit à S. E. Dino Alfieri, Ministre de la Culture Populaire. En dehors des portraits officiels, on ne connaît guère de lui en France que des photographies saisissantes prises au Forum Mussolini, à Rome, tors des exercices d'entraînement sportif suggérés par le Duce et où il prêchait l’exemple en franchissant d un bond une rangée de fusils piqués de leurs baïonnettes.
Pendant trois jours, S. E. inaugura, discourut, présida avec un entrain et un charme qui lui valurent toutes les sympathies. Distingué, racé même, Dino Alfieri paraît une quarantaine d’années, mais les services de la propagande célèbrent en lui un vétéran de la guerre et du Parti « d’une jeunesse de 52 ans ». Il nt cessa qu’à de rares moment de s’exprimer en un français parfait et quand, à l’issue de la promenade er mer offerte aux délégués, nous lui proposâmes de porter un toast à la France et au Cinéma français, il s’exécuta avec la meilleure grâce.
Son départ, au troisième jour de l’Exposition, laissa bien des regrets aux élégantes qui surveillaient avec un soin jaloux son entraînement matinal à bord d’un magnifique canot de course.
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L’effort de propagande allemande est véritablement prodigieux. Aux côtés du Palais du Cinéma et du nouveau Casino construit en un temps record se dresse un pavillon de plus de quarante mètres de façade « Der Deutsche Film ».
Photographies de metteurs en scène, de vedettes, graphiques, statistiques s’y trouvent réunis avec soin. La Tobis, la Ufa, la Bavaria y expo, sent encore de petites maquettes de leurs studios. Quant aux films annoncés pour la saison, prochaine, leur liste est plus impressionnante que celle des deux dernières années... Acceptons-en l’augure.
Un bureau allemand de presse et d’information est installé au rez-de
Première réception officielle au Palais des Doges : au premier plan, de gauche à droite : Fernand Vincent. Lu'gi Freddi, Maraini, Ordynski, le Baron Villani, Moreau; au second rang: René Jeanne, Flarold Smith, Rustamante, Mlle Metterhoim, le Comte Volpi, le Ministre Lehnich, Sato, Melzer et, à demi C3ché. Dr Croze
L’arrivée du Ministre Dino Alfieri à l’inauguration officielle; à sa gauche, le Comte Volpi
chaussée même du Pavillon du Cinéma.
La véritable démonstration est réservée aux deux films de Leni Riefenstahl sur les Jeux Olympiques. Trois escadrilles de chasse viendront alors survoler le Lido et se livreront à des exercices d’ensemble. Peutêtre même verra-t-on arriver « à l’improviste » comme il y a deux ans M. Goebbels. L’accueil assez froid qui lui avait été réservé ne l’y incitera guère.
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L’axe Paris-Londres eut un champion émérite en la personne de Neville Kearney, délégué anglais, chef du Département de l’Inidustrie cinématographique. On retrouve en lui les qualités les plus spécifiquement britanniques : flegme impeccable, distinction aisée, di
Notre envoyé spécial André Robert demande au Ministre Alfieri de porter un toast au succès du film français en présence d’Harold Smith