La Cinématographie Française (1938)

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RAPHÎC EXXXXTTXXXXXXXXXXXXXXXX3 remporté un tel succès a un congrès international. Dans tous les speechs, on fêta « la charmante », la « si sympathique », la « délicieuse » représentante. La France devra méditer cette formule de succès pour le 7' Congrès. * * Notre délégation était certainement la plus entourée. Le mérite en revient à nos trois « champions » : MM. René Jeanne, Philippe Erlanger et Fernand Vincent. Philippe Erlanger, fils du célébré compositeur, est maintenant l’animateur du Comité d’Action Artistique à l’Etranger. Un diplomate doublé d’un fin lettré ainsi qu’en témoignent la parfaite organisation du gala de l’Opéra en l’honneur de Leurs Majestés Britanniques, aussi bien que les multiples récits historiques qu’il publia ici et là... Certain dîner nous valut un tournoi éblouissant René JeanneErlanger sur les erreurs accumulées dans La Marseillaise, discussion née de l’inquiétude qu’éprouvait chacun a la ressemblance assez évasive qu’offrent les interprètes de MarieAntoinette avec les personnages de l’histoire. Quelques jours d’attente suffiront à nous fixer puisque cette superproduction aura les honneurs de la soirée de clôture. L’entente de la délégation ne se manifestait pas moins sur les plus sûrs moyens de fuir le Lido. Dès 10 heures du matin, on pouvait voir René Jeanne chercher les ombrages au bord d’un petit canal, et Vincent se réfugier dans l’eau. Philippe Erlanger, enfin, préférait Venise où chaque saison il vier-t passer quelques vacances et sa connaisance des « trattoria » le dispute à mille indications précieuses sur T:ntoret ou Michel-Ange. Le groupe officiel se rend au Casino plomatie affable... A en juger par la saveur des histoires qu’il contait à longueur de journée, je soupçonne même Neville Kearney d’avoir quelques ancêtres en Ecosse... C’est lui qui eut l’idée, l’an passé, de faire venir un cuirasse a Venise pendant la Biennale. Il a voulu mieux encore en 1938 et attend l’arrivée de quelques dix-sept torpilleurs. Simplement ! Au banquet d’inauguration, après les discours en italien de S. E. Alfieri et du Comte Volpi, Neville Kearney prit la parole en termes très simples : « Excellences, vous me permettrez de m’exprimer en français, puisque c’est non seulement la langue diplomatique mais aussi celle d’un pays très voisin et intimement lié à nous... ». Sa péroraison devait causer une émotion plus vive encore : « Je salue. Excellences, votre Gouvernement impérial... ». Il n’en fallut pas davantage pour qu’une bonne dizaine de représentants des grandes agences se précipitassent au téléphone. M. Neville Kearney avait-il parlé en son nom personnel ? comme délégué officiel ? Un sourire énigmatique fut la seule réponse à tous ces importuns. * * D’autres préféraient un rapprochement avec la Suède, représentée par Margit Metterholm, qui remplaçait M. Anderson, président de la Chambre Suédoise du Film. Comment eut-il résisté au charme nordique, surtout lorsque, parmi dix-sept délégués, il n’est qu’une seule fille d’Eve ? Jamais, au grand jamais, la Suède n’avait du reste René Jeanne s’entretient avec Harold Smith, délégué des États-Unis Neville Kearney raconte une histoire écossaise, René Jeanne songe au Quai des Brumes ...à Venise * * * Les grandes vedettes étaient moins nombreuses que pour les précédentes Biennales. Moins nombreux aussi les touristes étrangers dans Venise, ce qui n’empêchait pas les imprudents, arrivés sans prévenir, de se présenter à cinq ou six hôtels avant de trouver un gîte. L’Exoelsior, qui est le seul palace d’Italie avec la Villa d’Este où les bons d’hôtels n’aient pas cours, était archi-comble. Le luxe Au Palais des Doges, le Comte Volpi évoque des souvenirs en présence de Luigi Freddi, D1 Lehnich et du délégué mexicain. Ricin rd Ordynski. délégué de la Pologne, et René Jeanne Rencontre à Venise : notic envoyé spécial André Robert et Alberto Cavalcanti L'entente cordiale: Renéjean ne, Neville Kearney et Richard Ordynski René Lehmann s’entretient avec Ottavio Croze et René Jeanne