La Cinématographie Française (1938)

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9 cm ++♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CIIME FR RAPH1E SE rxxrxxxxxxxxxi Une Importante Société de Distribution s’est créée: VEDIS FILM Nous avons annoncé récemment la création de la Société de production Sofror, société au capital de un million de francs, créée par un groupe hollandais et dirigée par M. Ludwig Berger, metteur en scène du film Trois Valses. Indépendamment de cette société de production, il vient de se former une société de distribution, Vedis Film, dont le siège social est 5, rue Lincoln. Vedis Film a pour directeur M. Léon Carre, qui en est égale ment le co-gérant avec M. Broekman, un des administrateurs de Sofror. Vedis Film assurera la distribution et la vente dans le monde entier de tous les films réalisés par Sofror. Cet accord avec Sofror n’empêchera cependant pas la Vdis Film de s’intéresser à la distribution de tout autre film, voire d’encourager financièrement certaines productions pouvant rentrer dans le cadre de la distribution Vedis. Vedis Film créera une agence pour la région parisienne que dirigera M. Roger Vatrin, directeur de la Dispa. Cette dernière société continuera à distribuer L’Innocent. Vedis Film traitera directement avec les distributeurs régionaux tels les Films V. G. Loye à Lyon, Midi-Cinéma-Location à Marseille et Bordeaux, etc... Dirigée par Léon Carré, l’organisation Vedis Film groupant des hommes comme Roger Vatrin, Henri Rachet, Loye, Medioni, unanimement appréciés par la corporation, débute sur des bases particulièrement solides; ses premiers films : Trois Valses, avec Yvonne Printemps et Pierre Fresnay, qui sera suivi d'un grand film sur la Croix-Bouge, Dunant, avec Pierre Fresnay, lui assureront un excellent départ. Fernandel dans Tricoche et Cacolet Homologation du Concordat de la Société Pathé Cinéma et de la Société de gérance des Cinémas Pathé Par jugement du 26 juillet 1938, le Tribunal de Commerce a homologué le concordat passé le 15 juin entre la Société de Gérance des Cinémas Pathé, la Société Pathé Cinéma et leurs créanciers. MM. Putois, Sauerbach et Roger Weil sont nommés commissaires au concordat. Nous avons publié le texte intégral du traité concordataire maintenant homologué dans notre numéro du 1er juillet dernier, page 7. C’est par erreur que dans notre dernier numéro la distribution du film Un de la Canebière avait été attribuée à Gallia Cinéi. C’est Gray Film qui assurera la distribution de ce film. Extension de la Convention collective des Techniciens du Film Le dépôt des salaires est obligatoire Le Syndicat des Techniciens de la Production Cinématographique, nous informe que la convention collective signée Se 15 novembre 1937 entre la Chambre Syndicale des Producteurs de films et le Syndicat des Techniciens vient d’être étendue par signature de M. le Ministre du Travail, le 3 août 1938 (parution au « Journal officiel » le 11 août 1938, numéro 187, page 9559 et suite). Cette extension rend donc obligatoire l’application des clauses de cette convention à tous les producteurs de films, et tous les techniciens employés dans les productions, syndiqués ou non. Le texte intégrai de la convention collective de travail des techniciens de la production de même que celui de la convention des artistes a été publié dans le numéro 994 de « La Cinématographie Française » du 19 novembre 1937. Rappelons que l’extension de cette convention rend obligatoire le dépôt de garantie des salaires prévu dans les articles 18 et 19 dont voici les textes : Titre VI DEPOTS DE GARANTIE Salaires Art. 18. — L’employeur s’oblige, lorsqu’il loue les services d’un salarié pour un film, I el cinq jours au plus tard avant la date à laquelle le contrat prend effet, à effectuer, à la Caisse centrale de la cinématographie, 39, avenue Victor-Hugo, à Paris, le dépôt en compte bloqué, au nom du salarié, d’une somme correspondante à une semaine du salaire convenu. Quel que soil le montant dudit salaire, le dépôt à effectuer par l’employeur ne peut excéder la somme de 10.000 francs. Dans le cas où pendant la durée de l’engagement, un différend, portant sur l’exécution dudit engagement, serait soumis à une juridiction arbitrale ou prud’hommale, la Caisse centrale de la cinématographie, avisée par l’une ou l’autre des parties, ne pourra se dessaisir des fonds avant la notification de la sentence. A l’expiration de l’engagement et sauf le cas prévu au paragraphe précédent, la Caisse verse au salarié le montant de son dépôt contre double acquit, l’un au nom de l’employeur, pour solde de tout compte, l’autre au nom de la Caisse. Toutefois, l’employeur peut se faire verser par la Caisse le montant du dépôt sur présentation d’un acquit pour solde de tout compte signe par le salarié. Déplacements Art 19. L’employeur, 48 heures au moins avant le départ des salariés pour un déplacement hors de France ou en France au delà de 100 kilomètres de Paris, a le choix entre les solutions ci-après : à) Fournir au Syndicat des Techniciens de la Production Cinématographique une attestation de la Chambre Syndicale Française de la Production de Films, certifiant qu’il possède les billets nécessaires au retour, à leur point de départ, de tous les salariés. b) Déposer à la Caisse centrale de la cinématographie une somme équivalente au montant desdits billets de retour. Ce dépôt ne peut être retiré qu’après le retour des salariés constaté par un bulletin d’émargement daté portant les signatures de