La Cinématographie Française (1938)

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Il »♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE RAPHIE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ H. Georges LOURAD, Président de la Chambre Internationale du Film et M. CHOLLAT, Président de la Confédération Générale de la Cinématographie se rendent à Venise Corinne LUCHAIRE sera officiellement reçue à Venise Nous apprenons que M. Chollat, président de ta Confédération Générale de la Cinématographie, se rend à Venise samedi soir. 27 août, pour assister à la réception organisée par la délégation française le dimanche soir 28 août. M. Georges Lourau, président de la Chambre Internationale du Film et président de la Chambre syndicale française de la production de films, partira le mardi 30 aoùl pour assister aux délibérations du Jury et à la proclamation des résultats qui aura lieu le mercredi 31 août à minuit. Rappelons que la Chambre Internationale du Film possède dans le jury de l’Exposition deux délégués, qui sont : M. Georges Lourau, président, premier délégué, et M. Milos Havel, viceprésident de C. I. F. et président des organisations du cinéma tchécoslovaque. M, Georges Lourau est représenté à Venise depuis le début de l’Exposition, par M. Fernand Vincent. En Octobre, Fernand Gravey tournera peut-être un film en France Fernand Gravey sera de retour en France vers le 15 septembre prochain. On sait que Fernand Gravey vient île tourner dans La Grande Valse. Le deuxième film que Fernand Gravey devait tourner à Hollywood à la fin de l’année a été reporté au début de 1939, et il est probable que, profitant de ses vacances en France, Fernand iGravey tourne un film dans nos studios en octobre. Nous apprenons également en dernière heure que VI. Pressburger, producteur de Prison sans Barreaux, vient de déléguer son collaborateur, M. Rupp, pour conduire à Venise Mlle Corinne Luchaire, en l’honneur de qui sera organisée une réception officielle. C’est sur la demande expresse de la direction de l’Exposition de Venise que M. Pressburger envoie à Venise sa jeune vedette, qui tourne actuellement son deuxième film français, Conflit (ex Sœurs Garnier). La réception a été décidée à la suite d’un accord intervenu entre la Chambre Syndicale Française de la production de films et le directeur de l’Exposition de Venise, le D1 Groze. On n’ignore pas le succès énorme de Prison sans Barreaux à Venise, succès dû au sujet du film et au jeu si spontané des interprètes, de Corinne Luchaire notamment. A Londres, on double en anglais “ Un Carnet de Bal ” et “ Maternité ” Richard Heinz, qui dirigea à Paris la post-synchronisation en français de nombreux filins américains est actuellement à Londres oû il double en anglais deux grands films français : Un Carnet de Bal et Maternité. Maternité sortira en exclusivité au Rialto de Londres dans sa version originale parlée en français. Voici à leur descente du bateau qui les a amenés à Tunis, tourner quelques extérieurs de Trois de Saint-Cyr De gauche à droite: M. J.-p. Paulin, metteur en scène, Hélène Perdrière, Jean Fay et Jean Chevrier Cinq Films Français sont désignés en Suède parmi les dix meilleures productions de 1937-1938 Un référendum annuel, organisé par les journalistes cinématographistes suédois afin de désigner les dix meilleure films projetés, a donné pour la saisoi, 1937-38 des résultats qui montrent la façon dont la qualité de la production française est appréciée à l'étranger. Sur les 10 films désignés, cinq sont, en effet, français. Ce sont : « Le Roman d’un Tricheur », « Les Perles de la Couronne », « Les Bas-Fonds », << La Grande Illusion » et « Prison sans Barreaux ». Les cinq autres sont : « Visages dl’Orient », « La Vie d’Emile Zola » « Deanna et ses Boys », « Capitaines Courageux » (américains) et « Pierre Le Grand » (russe). Les Présentations à Venise se poursuivent Après Prison sans Barreaux, Quai des Brunies soulève renlhousiasme de la critique Venise-Lido, 24 auùt. A la lin de la première décade de l’Exposition d’Art Cinématographique à Venise-38, il est encore impossible de fixer les positions prises par les concurrents et non seulement de risquer des pronostics, mais même d’en concevoir. Les séances de matinée et de soirée sont fort courues; un public élégant — très élégant souvent — est assidu aux séances. Il est curieux, averti, il aime le cinéma. Il est « au courant » du mouvement artistique actuel. Les réactions sont parfois inattendues, mais elles sont souvent significatives. Rarement, il condamne une œuvre de qualité. Des filins qui jusqu’ici ont été présentés, quelques-uns seulement ont fait sensation. Ce sont Prison sans Barreaux, de Léonîde Moguy, qui fut non seulement applaudi à la fin, mais acclamé en cours de projeefion : hommage rarissime ! La Critique du lendemain (dont l’avis, parfois, diffère de celui spontané du public) était, cette fois, unanimement chaleureux. C’est un fait marquant; et jusqu’à ce jour, la Production française, avec ce film, marque un net avantage. Annie Ducaux, Corinne Luchaire ont beaucoup plu, ému, intéressé. Surtout, ce sujet pris dans la vie a tranché très nettement sur les habituels sujets plus ou moins artificiels ou inactuels du Cinéma. On a beaucoup remarqué l’avis — écouté — du critique, M. Sacchi ( Carrière délia Sera) : « le film est, à mon avis, le seul film « majeur » que nous ayons vu depuis le début de l’Exposition ». Les Aventures de Tom Sawyer (United Artists) a également plu. Un succès énorme lui a été fait... le Comte Ciano, ministre des Affaires Etrangères, présent dans la salle ce soir-là donnait le signal des applaudissements. Sur le plan artistique, le film tchécoslovaque, Panensivi (Virginité) a fait sensation. On y retrouve un peu le caractère des films par PIERRE MICHAUT allemands de la période « artiste » d’il y a 11) ou 15 ans. Otokar Vaura est un cinéaste de réputation établie. Son interprète, Lida Baarova, est célèbre. A noter encore que Break the News (Fausses Nouvelles), de René Clair, a suscité de curieuses réflexions et notamment que les Anglais avaient réussi à « commercialiser » le talent de René Clair... Dans La Rage de Paris, Danielle Darrieux a ravi par sa gentille jeunesse, son joli visage, ses enfantillages amusants. Un film mexicain, Ora Poneiano, a intéressé, moins par sa technique un peu ancienne ou sommaire, que par le spectacle de courses de taureaux fort bien enregistrées et très pittoresques. Passons vite sur un échec allemand : Verivehete Spuren ( Veit Harlan) « Sans laisser de Traces ». C’est un de ces films allemands qui fuient l’Allemagne... Cette fois, c’est le Paris 1867 qui sert de cadre... mais quel