La Cinématographie Française (1938)

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♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE FR RAPHIE SE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ e et quel Paris ! Plus qu’inexact : déisoirc... Un village bourbeux. Et l’on y voit le Préfet de Police venir demander le secret aux garçons d’un hôtel oii s’est produit un cas de peste!... La réaction de la salle a été immédiate et sans pitié... la Presse, le lendemain, a suivi sans défaillance. * * * Avec Prison sans Barreaux, la France a présenté, également déjà, La Mort du Cygne (en matinée) qui a été très bien accueilli. Un a aimé la petite Charrat, mais les mentions du programme ne citent pas le nom de l’artiste éminente qui en est la protagoniste : Mlle Mia Slavenska !... dont la presse, toutefois, a remarqué la personnalité intéressante et le talent. On a vu aussi Le Joueur d’ Echecs (en soirée) qui fut bien accueilli: le côté brillant a plu aux uns et le côté fantastique aux autres. ' * * * Hier soir, eut lieu la soirée rétrospective donnée par La Cinémathèque Française. Le programme, établi par nos amis Langlois et Franju, avait été plusieurs fois retouché, amputé ici ou là... Et finalement, ce fut un spectacle d’un intérêt extrême que M. René Lehmann présenta devant une salle arcliicornble, en présence du Duc de Gênes, de M. Freddi, directeur général du Cinéma et de nombre d’autres personnalités marquantes. En particulier, Les Deux Timides, de René Clair, a été applaudi et aussi un Ma. rLinder... Le succès de cette soirée se mesure au fait qu’elle lutta victorieusement contre un gala de nuit donné à l’Excelsior : « Coiffures de fleurs », avec dîner en plein air et bal... La presse, ce matin, est spécialement chaleureuse. La Cinémathèque française a marqué hier au soir un autre point. . * * * Nos documentaires sont suivis également avec intérêt. Branlebas de Combat ouvrait la soirée d’hier et lui applaudi. Au Jardin de la France, de Cuny, accompagna un film suédois. Versailles, cité royale, un film argentin. Bubens, enfin, en couleurs, passa longuement acclamé, avec le film allemand Verwehte Spuren. Renée Saint-Cyr dans Prisons de Femmes, de Francis Carco , * * * Pendant ce temps, se maintiennent, entre délégués, les contacts, les entretiens, en vue du palmarès final... Le fait que les prix ne sont plus, cette année, dédoublés (un « italien » un « étranger ») réduit le nombre des récompenses offertes, en accroît la valeur et intensifie, bien entendu, la compétition... * * Une organisation affable et minutieuse assure le bon fonctionnement de l’Exposition. L’affluence est, cette année, plus nombreuse qu’en 11)37 et auparavant. L’importance de cette manifestation s’affirme. La France peut être satisfaite du visage qu’on lui voit sur l’écran du Lido. * * * Nous entrons dans fa semaine décisive; les grands films apparaissent. Hier, ce fut The Drum : Alerte aux lucres, pour la projection duquel fut faite aux spectateurs la charmante surprise de la présence du jeune Sabu, dans son costume du Prince Azim, qui salua l’assistance. Le film fut acclamé. La matinée avait été consacrée à un film tchécoslovaque : Les Frères Hordubal, de Max Fric, qui fut accueilli avec beaucoup de faveur. C’est un film où l’on parle peu; l’image elle-même dit les sentiments et les réactions des personnages. I)e la même façon, le film japonais, Les Enfants dans la Tourmente, projeté cet après-midi, a été admiré et a fait une réelle sensation. Les deux enfants qui en sont les protagonistes jouent avec une simplicité et une intensité d’expression remarquables. Comme dans le film tchèque, l’atmosphère est rendue de façon intense. Ce soir, ce fut Verdi, de Carminé Gallone, avec Gaby Morlay et Fosco Giachetti. Une vision de la carrière du grand compositeur avec des fragments de ses divers opéras filmés, chantés à ravir par Benjamin Gigli. Luxe, ampleur du spectacle, intérêt de la reconstitution historique, apparition de Balzac, de Hugo... sont quelques-uns des attraits de cette grande fresque musicale et historique. Barbe Bleue, de Jean Painlevé, complétait le spectacle et sa fantaisie charmante a été saluée d’applaudissements. Pierre Michaut. ■ En dernière heure nous apprenons aue la présentation de << Quai des Brumes » a été suivie par un public nombreux, attentif et très compréhensif. Le film a été salué par une longue ovation et a provoqué dans la presse une critique enthousiaste. ■ Notre confrère Paul Pavaux, rédacteur en chef de Ciné-France et de Ciné-Combat, a quitté jeudi matin Le Bourget à destination de Venise, où il représentera officiellement à la Biennale l’Association Professionnelle de la Presse Cinématographique. ■ On annonce la séparation définitive de l'équipe Laurel et Ilardy. Laurel serait remplacé par le remarquable comique « du muet », Harry Langdon, le héros de ce fameux film comique, Papa d’un Jour. La Distribution de Filins français aux Etats-Unis M. Paul Graetz, gérant de Paris-ExportFilm, dont nous avons annoncé le départ pour New-York, vient île faire éditer un luxueux catalogue présentant en langue anglaise, un choix de films français pour leur distribution dans les pays anglo-saxons. Ce catalogue, qui est un chef-d’œuvre d’impression, présente Un Carnet de Bal (Life Dances on) avec les principales critiques de journaux américains. Abus de Confiance avec Danielle Darrieux, Port-Arthur avec Danielle Darrieux et Anton Walbrook, artiste très apprécié en Amérique et en Grande-Bretagne, Les Disparus de SaintAgil, l’excellent film de Christian Jaque, Le Joueur d’Echecs, de Jean Dréville, L’Alibi, de Pierre Chenal avec Jouvet et Eric von Stroheim, Altitude 3.200, de Jean BenoîtLévv et annonce le prochain film que Jean Gabin tournera pour Sigma-Frogerais, mis en scène par Marcel Carné. Le catalogue de Paris-Export-Film représente un effort de propagande particulièrement brillant auquel nous sommes heureux de rendre hommage. “L’Innocent” à Venise L’Innocent, avec Noël-Noël, sera présenté à Venise au cours de l’Exposition Internationale d’Art Cinématographique. Ce choix Noël-Noël dans une scène de L’Innocent ne peut plus guère influencer sur la carrière commerciale de ce film, laquelle, on le sait, fut prodigieuse; il vient cependant récompenser le talent d’un artiste comme Noël-Noël el aussi les efforts de celui qui portait toute la responsabilité de la production de ce film : M. Vatrin, fondateur de la Société Dispa dont ce fut le premier film. On sait que M. Vatrin, tout en continuant la distribution de L'Innocent qui, espérons-le, grâce à Venise, enregistrera également de nombreux succès à l’étranger, dirigera dorénavant l’agence pour la Région de Paris de Vedis Film. » CORRIGAN, le Fou volant, a signé avec R. K. 0. Sollicité par les plus importantes compagnies américaines du cinéma, c’est finalement avec la R. K. O. que le fou volant, Douglas Wrongway Corrigan a signé un contrat pour porter à l’écran l’histoire de sa vie et de son récent raid audacieux : New-YorkDublin. Ce film fera partie de la production 1938-1939 de cette société et sera incessamment mis en chantier.