La Cinématographie Française (1938)

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24 D3CCE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CI!\E RAPHBE SE ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS Jeunesse Olympique Documentaire sur les Olympiades 1930 Version commentée en français Ça, c’est du Sport Comédie gaie (A) Origine : Française. Réalisation : René Pujol. Auteur : René Pujol. Décorateurs : Bourgassoff et Bac. Opérateur î Emile Duquesne. Musique : Vincent Scotto. interprétation s Henri Garat, Pierre Larquey, Rellys, Marguerite Pierry. Suzanne Dehelly, Jany Briand. Morton, Jim G é raid. Studios : François-P' . Production : Latina. Edition : Albert Lauzin. CARACTERE DU FILM. — Une comédie où Sa bonne humeur voisine avec un aimable laisser-aller. Des péripéties opposent trois amoureux transis à leurs belles, dans les cadres différents du Vélodrome d'Hiver, d’un cabaret de nuit et d’un dancing. Cette production comique, faite pour amuser, ne s’embarrasse d’aucune complication, et les personnages semblent sortis d’un théâtre de marionnettes. Des « gag,s » éprouvés aideront la carrière de Ça c’est du Sport qui est aussi musical et chantant. SCENARIO. — Mme Lavator, qui lient le vestiaire du cabaret Le Métro et accidentellement du Vel’d'Hiv’, est courtisée par l’encaisseur Trapon. Ses deux filles voudraient épouser leurs soupirants : Henri, coureur cycliste, et Falloche, bon à rien faire. H faut 30.000 francs pour constituer la dot dt’Ernestine et une situation à Henri, fiancé d’Anna. Après des péripéties, Falloche et Henri s’associeront à Trapon, héritier d’une boutique, pour ouvrir un dancing luxueux : La Volière où Henri chantera et triomphera. Et les trois couples se marieront. TECHNIQUE. — On ne peut nier que le film ait mouvement et vivacité de plans et de coupe. La photographie est irrégulière (dans les scènes du Vel’ d’Hiv’ elle est dure), mais le film bien décoré donne une impression d’élégance. Des effets connus tels que l’emploi de la poudre à éternuer jetée dans une salle amuseront. On a paru goûter aussi certaine promenade des trois amoureux sur les toits. Dialogue souvent drôle et jamais grossier. Scotto a écrit quatre chansons plaisantes. INTERPRETATION. — Henri Garat et Jany Briand forment un couple sympathique et Suzanne Dehelly et Rellys un couple cocasse. Marguerite Pierry et Larquey ont une grande autorité comique. Jim Gérald campe un directeur coléreux, avec esprit, et Morton joue, une fois de plus, un personnage d’allure funèbre. — x. — Origine : Allemande. Réalisation s Eeni Riefenstahl. Musique : Herbert Windt. Enregistrement : Tobis Klangfilm. Production : T obis-Olympia. Edition : Filmsonor. Avec Jeunesse Olympique, la beauté des athlètes et celle des chevaux se mêlent en des épreuves d’une grande diversité. Jeunesse Olympique, sans rien abdiquer de sa valeur sportive, se I présente attrayant et très spec1 taculaire. C’est que certaines épreuves telles que la Gymnastinue, le Pentathlon et surtout le Militarv, épreuve équestre terriblement dure mais semée d’incidents pittoresques, apportent une détente propre à charmer, captiver le spectateur qui craindrait de trouver une redite du premier film. Les épreuves de Gymnastique sont, avec celle de la Natation, les plus admirables que l’objectif ait enregistrées. Et celles aussi qui se prêtent le mieux à un montage d’une virtuosité et d’un art inégalés. C’est à vous couper le souffle tant c’est beau, puissant, rythmé. LTne certaine image montrant un gymnaste suspendu à la barre, vous offre, l’espace d’une seconde, la vision du thorax puissant où palpite un cœur désordonné, symbole émouvant de l’effort humain. On appréciera aussi les images de régates aux scintillements précieux. La remarquable harmonie du film, sa rigueur dans le choix des documents, son montage n’ont d’égale que sa lumineuse photographie, à peine semée, dans l’épreuve du Roving, de quelques images brumeuses (à cause de journées de pluie). Dans les exercices de plongeons, on admire la souplesse des prises de vues, la judicieuse répartition des caméras pour prendre les envols des plongeurs dans leur intégralité et leur plus bel éclairage céleste. Très bien accompagné par une musique expressive et commenté par Jean Antoine avec tact et sobriété, Jeunesse Olympique, où se signalent de merveilleux ralentis de chevaux dans l’eau, est un nouveau chef-d’œuvre cinématographique auquel ont collaboré le temps et l’instantané, une artiste et des champions, enfin la technique la plus moderne et le paysage éternel. — x. — L'Enfant rebelle (The Beloved Bra*t) Comédie dramatique doublée (G) Origine : Américaine. Réalisation : Arthur Lubin. Auteur : Jean Negulesco. Producteur : Bryan Foy. Interprètes : Bonita Granville. Dolorès Costello, Donald Crisp, Natalie Moorhead, E u c i l le Geason, Emmett Vogan. Studios : Warner Bros, Hollywood. Doublage : Warner Bros, Paris (Roger Woog). Production : First National. Edition : Warner Bros First-National. Un film très émouvant, remarquablement joué par la petite Bonita Granville (la fillette insupportable de Ils étaient trois), et dont le sujet repose sur la mésentente qui existe entre une fillette de 13 ans et ser, riches parents qui n’ont lias le temps de s’occuper d’elle, et la confient à une gouvernante et à des domestiques. La petite s’est fait un ami d’un jeune négrillon du voisinage. Elle l’amène chez ses parents. Mais le majordome le jette dehors. Bonita, folle de rage, et enfermée dans sa chambre, simule un incendie pour s’échapper. Reprise par le majordome, elle provoque une collision d’automobiles qui fait une victime. Sur son faux témoignage, le majordome, dont elle a voulu se venger, est condamné à plusieurs années de prison. Sous la bonne influente du secrétaire de son père, Bonita avoue son crime. Le juge l’envoie dans une école privée où, après bien des difficultés, la directrice — Dolorès Castello — saura la prendre et la ramener à de bons sentiments. Auprès de sa mère et de son père, qui ont compris enfin, et de la directrice qui a épousé le secrétaire, Bonita mènera une nouvelle et heureuse vie. La réalisation est excellente, et le film, se suit avec un intérêt sans cesse grandissant. Les scènes dramatiques et les incidents comiques sont parfaitement équilibrés. Mise en s'cène très vivante. Bonita Granville (bien doublée par Mlle Forest), joue avec grand talent : elle sait aussi bien être violente que douce et affectueuse. Dolorès Costello, célèbre star du « muet » interprète le rôle de la directrice de la pension, Donald Crisp celui du père, et Donald Briggs est le secrétaire. A noter la grande qualité du doublage. Une belle scène du film La Piste du Sud. On reconnaît au centre Albert Préjean