La Cinématographie Française (1938)

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RAPHIE ISE, VI hJs^LJLd #♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ CINE ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ TILISATION DANS LES DE FILTRES MAGNÉTIQUES D'HUILE INSTALLATIONS DE GRAISSAGE Par L.-H. de LANGEN Nous publions cette étude Philips qui intéressera nos lecteurs à divers titres. La Rédaction. Parmi les diverses hypothèses qui sonl à la base de la théorie hydrodynamique du graissage, les deux suivantes sont importantes à notre point de vue actuel, et elles s’énoncent ainsi : P' Que les surfaces glissant l’une sur l’autre sont parfaitement planes, et 2° Que le lubrifiant est un liquide pur. En pratique, aucune de ces deux conditions n’est réalisée. De nouvelles recherches ont montré que la plupart des surfaces, telles qu’on les obtient par les moyens habituels de la technique, ressemblent à un paysage de montagne, dès qu’on les observe à un grossissement même modéré. La hauteur tles sommets dans ce paysage est d’un ordre de grandeur comparable à celui de l’épaisseur de la couche de lubrifiant. Il n’est donc pas étonnant que lorsqu’on fait glisser ces surfaces l’une sur l’autre, la théorie du graissage se trouve en défaut; le film d’huile se trouve être déchiré et il se produit une usure importante. L’auteur a constaté à plusieurs reprises, sur des coussinets alésés avec soin, qu’après un fonctionnement de quelques heures, le tourillon en avait augmenté le diamètre de quelques centièmes de millimètre; les sommets des montagnes étaient rasés par l’usure. Du fait de cette usure, la deuxième hypothèse, notamment que le graissage a lieu par un liquide pur, est remise en question. Les particules métalliques arrachées par usure circulent avec le liquide et donnent lieu à une nouvelle cause d’usure. Ces constatations conduisent à énoncer le paradoxe suivant : un coussinet doit être lubrifié au moyen de la quantité d’huile la plus faible possible. Lorsque l’huile a été contaminée du fait de l’usure, il vaut mieux, en effet, admettre peu d’huile plutôt que beaucoup, pour qu’un petit nombre de particules solides prennent part ensuite à l’usure des surfaces. Dans un certain appareil qui fut construit et qui comportait deux coussinets à peu près également chargés, donl l’un recevait beaucoup d’huile et dont l’autre, par suite de circonstances fortuites, n’en recevait presque pas, l’huile provenant d’un même réservoir, le premier accusa de loin l’usure la plus prononcée. D’après ce qui précède, il n’est pas difficile d'indiquer les moyens d’améliorer le graissage et de diminuer l’usure. En premier lieu, on doit tendre à réaliser des surfaces plus idéales, et en second lieu, il convient de rechercher les moyens d’éliminer les particules métalliques en suspension dans l’huile, avant qu’elles ne puissent contribuer à l’usure. U est possible maintenant, en faisant usage de méthodes de travail modernes comme le glaçage et le brunissage (1), de donner aux surfaces des tourillons et des coussinets, même dans la grande production, un aspect tel que la première des conditions imposées plus haut soit remplie d’une manière satisfaisante. Le remède est que (1) Q. Reynolds : Phil. Trans. Roy. Soc. London, 177, 157, 1886. l’huile de graissage en circulation traverse constamment un champ magnétique intense, qui provoque l’attraction des particules de fer vers l’un des pôles, et assure par suite leur élimination de l’huile. Les derniers progrès dans les aciers à aimants ont créé la possibilité de réaliser avec des aimants permanents de dimensions relativement faibles, des champs d’une intensité telle, que même de minuscules particules peuvent être séparées du liquide. En principe, les filtres magnétiques à l’huile sont constitués par un aimant permanent de forme cylindrique, placé dans un espace cylindrique limité par des parois en Fig. 1 chargée de particules nières se déposent surtout sur la face supé fer. La figure 1 en donne une réalisation simple. L’aimant permanent A est placé dans un petit conduit en acier B. Des fils de laiton C, au nombre de trois, et soudés s u r l’aimant, maintiennent celui-ci au milieu du conduit. Dans le côte de gauche, sont dessinées les lignes de force de l’aimant. Lorsque le conduit est traversé par de l’huile de fer, ces der F rieure de l’aimant à l’endroit de la plus forte concentration des lignes de force d’un petit aimant chargé d’impuretés nous le montre. Un filtre à huile de cette construction con\ient fort bien, maïs n’a qu’une capacité limitée; comme les impuretés se déposent suivant une mince couronne, il est rapidement obstrué. Un filtre à l’huile de construction plus perfectionnnée est représenté en figure 2. L’aimant permanent A est fixé sur une douille en fer B vissée sur un logement en fer C. Un tube en laiton D muni de trous E entoure l’aimant afin de diriger l’huile qui entre en F et s’écoule en G. Cette construction présente trois avantages importants. En premier lieu, il existe î û un excellent circcit magnétique ne compactant qu’un seul entrefer, ce qui réalise, pour une longueur donnée de l’aimant permanent, le champ d’intensité la plus grande. Deuxièmement, le pôle de forme sphérique de l’aimant, est disposé vis-à-vis du logement de telle sorte que les particules de fer se déposent sur toute la surface sphérique et que le filtre permet d’accumuler une grande quantité d’impuretés. En troisième lieu, l'entrefer se présente sous une forme telle que l’huile qui pénètre dans l’appareil suit à peu près la même direction que l’attraction des particules de fer. Les lignes de force et les lignes de courant se coupent sous des an gles faibles; de ce fait, les particules sonl soumises sur un long parcours à l’effet d’attraction de l’aimant. Divers filtres magnétiques sont utilisés depuis quelque temps dans les usines Philips. La première application générale se rencontre dans les appareils de projection de films de la section cinéma, qui sont équipés actuellement de filtres à huile magnétiques. On a recherché avec succès dans deux voies différentes à réduire à l’extrême l’usure des appareils de projection. La première étape consista à rendre plus lisses et plus nettes les surfaces des différentes parties du mécanisme. Sous ce rapport, des résultats importants ont été obtenus. Tous les tourillons et les coussinets sont brunis et glacés, la croix de Malte également par un traitement de brunissage, est réalisée avec un poli élevé et une précision extrême (tolérances de 1 à 2 microns). Les engrenages, toutefois, sont travaillés comme d’ordinaire, c’est-à-dire à la fraise, avec une faible vitesse d’avancement. Le polissage ou le brunissage de ces petites roues dentées n’est pas encore possible. Au rodage, ces engrenages donnaient des poussières qui, en agissant comme abrasif, venaient abîmer la surface parfaite des axes brunis, de la croix de Malte, etc. C’est là que l’usage de filtres magnétiques simples constitua un grand progrès. A l’intérieur du carter de la croix de Malte, on a installé deux de ces fibres. La figure 3 est une coupe sur l’un df ux. A est une partie du carter, B une ouverinre dans laquelle se trouve l’aimant permanent C, D est un fil de métal non magnétique, incorporé à la coulée. E est un réseï’voir d’huile que la pompe à huile maintient à niveau. L’huile en sort pour iomber dans le carter par le trou F. De l’huile mise en mouvement'par la pompe, seule la partie qui est aestinée à la croix de Malte, est sou